Ça part un peu dans tous les sens mais plutôt sympa. Je ne l'avais pas vu à l'époque, le pauvre Travolta fut éreinté par la presse. Mais ce film mérite d'être réhabilité, il dénonce les dérives du journalisme spectacle, et montre une Amérique qui se voulait décomplexée et libre. Et surtout La Jamie Lee Curtis à son meilleur ! Ne boudez pas votre plaisir, allez faire un tour en 1985... Et profitez du voyage !
Un Polaroïd sur la vacuité des célibataires des années 80 adeptes des clubs de gym, porté par le couple hautement charismatique : John Travolta et Jamie Lee Curtis. Le film transpire la sensualité, mais tire en longueur et finalement ne brille que par sa scène culte d'aerobic.
Mon intérêt pour les films qui traitent de la danse m'a fait regarder ce film très daté des années 80. Ici, il s'agit de fitness avec des scènes d'aérobic assez sensuelles ainsi que d'éthique journalistique. Le principal défaut qui rend le film assez peu captivant vient de sa longueur avec un fatras de séquences inutiles.
Ce film, écrit et réalisé par James Bridges et sorti en 1985, n'est franchement pas terrible et je comprends mieux maintenant pourquoi il n'est pas si connu que ça. Le film est basé sur une série d'articles parus dans le magazine Rolling Stone dans les années 70/80 qui parlaient des rencontres amoureuses dans des clubs de gym. Le scénario nous présente donc une histoire d'amour plutôt mouvementée entre un journaliste et une prof d'aérobic. Bon, un film basé sur une série d'articles, c'est assez casse gueule et ce film n'en fait malheureusement pas l’exception, son principal défaut est effectivement d'être assez vide, narrativement parlant. L'intrigue est en effet assez mince et le film est surtout beaucoup trop long par rapport au sujet qu'il nous présente. Nous avons certes des scènes réussies et même certaines aujourd'hui cultes, notamment celle de l'entrainement avec Adam, mais nous avons également de nombreuses longueurs qui viennent casser le rythme du film, déjà assez bancal. Lorsque l'on regarde le film aujourd'hui, le côté le plaisant est celui des années 80. En effet, le film est la parfaite représentation d'un mode de vie chez les américains à cette époque-là, notamment grâce à l'excellente B.O. qui y contribue beaucoup mais également au niveau du style de fringues etc. qui donne un certain côté nostalgique très plaisant. En dehors de cela, même si on s'ennuie quelques fois et que l'on ne reste pas captivé par l'histoire, cette dernière est assez plaisante à suivre, même si elle est évidemment prévisible. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement John Travolta et Jamie Lee Curtis dont l'alchimie fonctionne très bien. "Perfect" n'est donc pas un mauvais film en-soi mais n'en est pas bien passionnant non plus.
Indépendamment de l'esthétique années 80 qui pour le coup, arrive à nous faire franchement mal aux yeux à plus d'une reprise, c'est surtout la vacuité du scénario qui fait de Perfect un film quelque peu inintéressant: la mise en scène nous fait croire à un semblant de peps, alors qu'en réalité l'histoire n'avance pas d'un mètre pendant plus d'une heure. Il n'y a presque rien à retenir côté jeu des comédiens (qui ne sont pourtant pas des manches) et l'on finit par regarder la montre en se demandant l'intérêt qu'il y avait à tirer un film d'articles de presse (qui plus est Rolling Stone) sur un tel sujet certes dans le vent. Un sentiment d'inutile prédomine.
Pas forcément un mauvais film surtout dans sa réalisation mais on peut seulement se demander ce qu à voulu nous raconter le scénariste. Deux histoires dans un sans doute il était plus judicieux d en traiter une seule mais jusqu'au bout.
Un journaliste New-Yorkais d'un grand magazine veut interviewer un homme d'affaire Californien accusé de malversations mais ce dernier ne le souhaite pas; pour justifier son déplacement sur la côte Ouest il décide en parallèle de faire un sujet sur un établissement de remise en forme où il fait la rencontre d'une prof d'aérobic. Si le scénario est simple, la mise en scène et les rebondissements donnent envie de connaitre l'épilogue; ce film aurait mérité un meilleur accueil, il montre les travers du métier de journalisme dont le but ici est de faire un article à sensation quitte à faire du tort aux personnes mais dans le même temps il pose le problème de la liberté de la presse face à la justice. Les deux acteurs principaux sont excellent dans leur rôle, seule les séquences d'aérobic sont un peut trop longues en particulier celle avec Travolta, après tout ce n'est pas son déhanché qui nous intéresse.
A part la scène culte d'aérobic, le film n'a aucun intérêt. Tout est ringard mais ce qui est terrible, c'est que c'était probablement déjà affligeant alors que ce n'était pas encore démodé.
Comment expliquer un tel acharnement médiatique ? ! Les blagues potaches et malvenues sur le Sida ? Le contexte terriblement superficiel ? Des personnages secondaires assez vains à la limite bébête ? Une histoire simple ? Les critiques ont détesté ce film car c'est une réalité qu'ils n'arrivent toujours pas à admettre : l'image des clubs de fitness de cette époque est bien celle-là. Ce film complètement sous estimé reste une oeuvre "informative" et presque incontournable sur la société dans les années 80, au moment où Dynastie était la série numéro 1 à la télévision.
Un film sur l'aerobic ! Le film est très daté 80's mais le couple travolta/Curtis fonctionne bien malgré une durée un peu trop longue et surtout une sous-intrigue politique qui ne sert à rien. Reste le charme des acteurs et les musiques au synthé.
Ce film n'a pas marché à l'époque, et c'est aussi pour cela qu'on en parle autant aujourd"hui. Les Américains ne se sont pas déplacés, pourquoi? Parce que John Travolta était à l'époque un has-been ? Parce que certaines scènes sont assez émoustillantes? Parce que cela donne une image superficielle de la Californie? Pourtant on passe un bon moment, un très bon même. Et Jamie Lee Curtis est extraordinaire.