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Akamaru
3 154 abonnés
4 339 critiques
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3,0
Publiée le 31 mai 2011
Lauréate de 3 Césars en 1985(meilleur film,scénario,second rôle pour Boujenah),la comédie de Coline Serreau se révélait pile-poil dans l'air du temps,avec en plus un ton cocasse et fondant."Trois hommes et un couffin" parle donc de la paternité et plus généralement de la manière dont les hommes s'occupent des bébés.Un très gros succès commercial à l'époque:plus de 10 millions d'entrées.Trois célibataires endurcis,colocataires quelque peu immatures,se retrouvent avec un bébé sur les bras.D'abord exaspérés par la situation,ils s'attachent à la petite au point d'être en plein spleen lorsque sa mère vient la récupérer.Il y a de la tendresse dans le regard de Serreau,et des situations délicieusement décalées(l'engueulade de la nourrice,la confusion chez la pharmacienne,l'échange du bébé contre un paquet).André Dussolier,le séducteur individualiste,Roland Giraud,le colérique au coeur d'artichaut et Michel Boujenah le bon copain sensible,s'amusent comme des fous.Il est par contre dommage que la mise en scène soit si impersonnelle,et qu'on dénote un manque flagrant de surprises dans le déroulement comme dans la conclusion.Comédie limitée,bien qu'elle fut générationnelle.
Ce film, réalisé par Coline Serreau et sorti en 1985, n'est franchement pas mal du tout ! J'en suis d'ailleurs le premier surpris car je ne m'attendais pas vraiment à quelque chose de très drôle, m'attendant à y voir notamment énormément de clichés ! C'est donc l'histoire de trois hommes qui sont en charge d'un bébé du jour au lendemain. Alors certes, annoncé comme ça, cela n'a pas l'air tellement captivant et ça a surtout l'air de jouer sur les clichés du style qu'un homme ne peut pas s'occuper correctement d'un bébé. Et d'ailleurs, je ne nie pas que le film joue là-dessus, ça en est d'ailleurs le point de départ mais, je ne sais pas pourquoi, ici, ça ne dérange pas car le trait n'est pas vraiment forcé. En réalité, le fait que les hommes ici ne savent pas s'occuper d'un bébé ne vient pas vraiment du fait qu'ils soient des hommes mais plutôt du fait qu'ils soient maladroits et surtout, qu'ils ne soient pas prêt à avoir une famille, ni même de relation sérieuse, l'engagement étant un sérieux frein dans la vie de ces personnages. Il est donc naturellement très drôle de les voir s’occuper d'un bébé, c'est-à-dire d'apprendre à avoir des responsabilités, du jour au lendemain avec tout ce que ça implique, la scène de la pharmacie étant d'ailleurs très drôle. Bien-sûr, ça ne vole jamais très haut mais ça n'a jamais été vraiment le but de cette comédie, elle est divertissante, drôle et touchante et ici, c'est tout ce qui importe ! Les personnages sont d'ailleurs très attachants. Nous avons également le petit plus avec l'histoire de drogue qui vient alimenter un peu le scénario et qui nous donne des situations cocasses. Néanmoins, je trouve que le film s’essouffle un peu sur la fin, ce qui est dommage. En ce qui concerne les acteurs, nous avons principalement Roland Giraud, Michel Boujenah et André Dussollier qui jouent très bien. "Trois hommes et un couffin" n'est donc pas un chef-d’œuvre mais il nous fait passer un bon moment !
Une bonne comédie française qui doit beaucoup à l’originalité de son sujet (3 célibataires qui doivent s’occuper d’un bébé... une idée pas forcément entrée dans les mœurs à l’époque) et à son exceptionnel trio d’acteurs. Comment oublier la prestation à la fois drôle et touchante de Roland Giraud en ronchon au grand cœur (le meilleur personnage du film !), le numéro de Michel Boujenah en grand gosse immature (avec un César à la clé) ou le charisme du séducteur André Dussollier ? C’est d’ailleurs l’alchimie entre les 3 personnages qui a permis au film d’avoir si bien vieilli. Le reste du casting souffre un peu de la place accordée au trio même si l’on retiendra Philippine Leroy-Beaulieu en mère esseulée, Dominique Lavanant en nurse rigide et Annick Alane en hilarante pharmacienne (j’aurai cependant préféré que le rôle de Marthe Villalonga soit plus développé). Les dialogues sont également une réussite (Pierre qui n’arrive pas retenir le nom de la nurse, "T’as vu ! Elle a attendu que je lui enlève la couche pour pisser !"...) et certaines scènes ont marqué durablement l’inconscient collectif par leur pertinence à commencer par la scène de la pharmacie devenue culte (qui ne s’est pas reconnu dans le désarroi de Pierre face aux différents laits, aux différentes tétines, aux différentes couches...). Le film n’est cependant pas exempt de toutes critiques, loin de là. Tout d’abord, la mise en scène est particulièrement plate voire maladroite par moment (l’ellipse sur Marie qui grandit), prouvant que la réussite du film n’est en aucun cas due au talent de la réalisatrice. De même, le ton du film est parfois un peu trop parisien (voire l’appartement ou les diners chez les 3 amis) et je n’aurai pas été contre une musique un peu plus marquée (on a droit tout au plus à des morceaux de violon pas très folichon). Mais, une fois encore, rien ne peut attenter à la sympathie dégagée par le film grâce au talent de son trio vedette et qui permet à "3 hommes et un couffin" de trôner en bonne place parmi les comédies phares du patrimoine français.
Le film de Coline Serreau caracole en tête du box-office hexagonal des années 80 et peut s’enorgueillir d’un capital sympathie qui ne s’est jamais démuni depuis. Bien qu’elles ont vieillies, les (mes)aventures de ces 3 célibataires et de ce bébé déposé sur le palier de leur appartement commun rendent cette comédie aussi drôle qu’attendrissante. Et même si l’ensemble est un peu léger et réalisé platement, ça reste frais et distrayant. Roland Giraud devance de quelques longueurs ses complices André Dussollier et Michel Boujenah. La séquence où il fait face à Dominique Lavannant, est, à titre d’exemple, irrésistible.
Trois hurleurs et un couffin. Des gags, bons mais rares, et une intrigue multiple bâclée de partout : qu'advient-il de la police ? Etc. Assez palpitant toutefois, car il est toujours plaisant de se demander ce qu'il va advenir d'un bébé dans un monde où il n'est pas censé être, puisqu'on ne verra jamais le pire lui advenir au cinéma.
César du Meilleur Film. Un beau film sur la paternité. Une comédie à la fois drôle et remplie de tendresse. Avec un bon scénario, entre l'histoire d'un fameux paquet et l'arrivée inattendue d'un bébé qui va changé la vie de ces trois hommes. Le trio Roland Giraud, Michel Boujenah et André Dussollier est excellent.
Une comédie culte qui le mérite. Certes, certains gags sont aujourd'hui particulièrement éculés mais l'ensemble reste très sympathique. Il faut particulièrement louer le trio d'acteurs Michel Boujenah/André Dussollier/Roland Giraud, très bons et qui sont en grande partie responsable du plaisir que l'on prend devant se film. Citons également Dominique Lavant, dans une scène courte mais très drôle. Si la réalisation de Coline Serreau est très peu inspirée, son scénario est quand à lui bien ficelé et amusant (ah! que de choix difficiles entre les couches simples ou ultra-absorbantes, le lait 1er âge ou 2e âge,...), ou comment trois célibataires coureurs de jupons et immatures apprennent à devenir adultes au contact d'un bébé. "Trois hommes et un couffin" est au final un beau film sur la paternité (avec un message féministe sous-jacent).
A posteriori, le succès et la notoriété de la comédie de Coline Serreau ne récompensent pas un film spécialement singulier ou réussi. Si la réalisatrice n'a pas inventé le personnage du papa-poule, en revanche le regard à la fois caustique et bienveillant qu'elle pose sur trois célibataires désemparés devant une situation aussi inattendue qu'intenable, est plein d'espièglerie. Boujenah, Giraud et Dussolier incarnent trois vieux garçons, dragueurs impénitents enfermés dans les conventions égoistes du célibat, dont l'existence bien réglée se trouve soudainement bouleversée par l'intrusion d'un bébé. On sourit alors devant les maladresses des trois amis colocataires, leur inexpérience fatalement, eux qui doivent désormais veiller les nuits et apprendre à chauffer les biberons. On s'amuse aussi de leur feinte indifférence lorqu'on devine l'éveil d'un instinct paternel. Sortie de sa sympathique démarche féminine (revancharde? féministe?), la comédie de Coline Serreau est plus futile, notamment quand elle croit utile de relater un petit spoiler: trafic de drogue qui n'apporte rien au sujet.
Le film démarre sur les chapeaux de roues mais sème aussi quelques incohérences comme le fait que la Police disparait étonnamment de l'intrigue. Pour le rythme rien à dire, c'est efficace et ça évite l'ennui. Par contre pour les maladresses "paternelles" elles sont trop bénignes pour faire un gros effet. Au mieux on en sourira. Une comédie familiale sympathique mais sans plus, trop hystérique parfois, trop naïf par moments qui surnage grâce à quelques scènes particulièrement réussies. Bon point pour Giraud. A voir par curiosité Site : Selenie
Que se passe-t-il lorsque trois célibataires endurcis, vivant en collocation, découvrent avec stupeur un couffin contenant un bébé ? C’est le sujet de cette sympathique comédie réalisée par Coline Serreau. André Dussollier, Roland Giraud et Michel Boujenah (qui obtient le César du meilleur acteur dans un second rôle) doivent ainsi faire face à cette nouvelle paternité. Si le début du long-métrage donne lieu à des passages hilarants (la scène de la pharmacie notamment), il est regrettable que la seconde partie s’éternise dans une série d’intrigues sans saveur. Bref, César du meilleur film en 1986 et grand succès auprès du public, cela n’en reste pas moins un divertissement familial attachant.
Superbe ! 3 papas. On rigole bien devant une telle situation. L'enfant est adorable et on apprend beaucoup. Dommage que la suite, 18 ans après, ne reprenne la même actrice...
Tendre comédie qui voit 3 amis colocataires (André Dussolier, Roland Giraud et Michel Boujenah) découvrir les joies de la paternité. Ces 3 acteurs s'en sortent bien. Coline Serreau nous propose une comédie bien sympathique et distrayante. Agréable à suivre.
La première fois que j'ai vu ce film, c'était dans les années 80, et son succès, en partie dû au bouche-à-oreille, avait été phénoménal. « Trois hommes et un couffin » avait réussi ce que le « Bienvenue chez les Ch'tis » réaliserait dans les années 2000, c'est-à-dire offrir un pur moment de plaisir vous faisant sortir de la morosité ambiante. Coline Serreau orchestre avec brio ce mélange d'humour et d'émotion, offrant une critique subtile de la société bourgeoise moderne. Ayant revu le film en tant que père, je le trouve encore plus percutant et significatif, transcendant le simple divertissement pour toucher à quelque chose de profondément humain. Les acteurs, notamment le trio central, sont excellents, apportant authenticité et charme à leurs personnages. Recommandable pour son humour bon enfant, ses moments d'émotion vraie, et son regard aiguisé sur les transformations intérieures de ses protagonistes. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).