Etonnant succès en définitive que ce "Trois hommes et un couffin" lorsqu'on le découvre 20 ans plus tard... On est d'abord surpris par un scénario manquant incroyablement de consistance, tellement inconsistant qu'il semble d'ailleurs s'efforcer de rajouter des sous-intrigues aussi fumeuses et inintéressantes les unes que les autres. On ne peut alors se contenter que de sourire, notamment dans l'excellents scène avec Dominique Lavanant, la maladresse des pères imporvisés (qui sont hélas en définitive bien mineures) et la conviction de trois acteurs que l'on aurait préféré voir dans une entreprise beaucoup moins brouillonne. Décidément, Coline Serreau est une réalisatrice bien inégale, et dont les plus gros succès ne sont pas forcément les plus grandes réussites!
Un film gentillet, mais dans le mauvais sens du terme, c'est à dire qu'il est insupportable de bons sentiments, de tendresse dégoulinante, d'héroïsme lourdingue, de cette fausse profondeur indigeste... Mais le pire, c'est que "Trois hommes et un couffin" est sensé, à la base, être une comédie. Et bah faudra chercher le rire ailleurs, car là où on pouvait s'attendre à des quiproquos, du cynisme, et des gags, on se paie Michel Boujenah qui en fait des tonnes (et dire qu'il a eu un César!), André Dussolier qui cabotine, et un bébé laid, de surcroit. C'est mis en scène de façon inappropriée, inadéquate, et au final le décalage entre le film et ce qu'il pouvait promettre est encore plus grand. Et Dieu que ça a vieilli!!! À éviter.
Je trouve que c'est une comédie qui a subi les affres du temps et qui pâtit du jeu et des répliques théâtrales des comédiens d'autant que finalement tout se passe dans un appartement. Il y a de la tendresse oui. Comme attendu, ils vont s'attacher petit à petit à cette gamine. Oubliant les premiers instants difficiles où il fallait la changer, la nourrir, la faire dormir. Maintenant, quelle mère un tant soit peu responsable déciderait de se séparer de son bébé et de le confier uniquement pour faire la leçon à son ex-compagnon ? Ou parce qu'elle est trop fatiguée ? La sous-intrigue autour du paquet de drogue est superflue aussi. Mais bon, il n'y a aucune méchanceté dans Trois hommes et un couffin. On peut y voir un reflet de l'art de la débrouille dans les années 80 avec ces trois célibataires livrés à eux-mêmes, ne connaissant rien de rien aux enfants, qui voient leur quotidien complètement chamboulé. Quant à expliquer le succès du film...Son humanité peut-être.
Film de Coline Serreau qui a connu un fort succès dans les années 1980. Les trois acteurs sont complices à l’écran et sont devenu célèbres avec ce film. (Un peu moins pour Roland Giraud qui avait déjà fait les films du splendid) Les dialogues sont ciselés pour en faire une comédie sociale ancré dans son époque . C'est Touchant , marrant avec 3 célibataires ne connaissant rien aux enfants et sans responsabilité. On sent le regard de la réalisatrice compatissant et attendrissant sur le bébé et sur les hommes . Les hommes s attachent au fur à mesure au bébé comme dans la vraie vie. A noter la performance de Roland Giraud avec son jeu exceptionnel de justesse .
Vu à sa sortie en salle, alors que j’étais un jeune « c** sans enfant » pour reprendre les termes de Pierre (Roland Giraud) après que ses invités ont déserté le repas. Quarante ans après, ma lecture est différente car depuis j’ai été parent. Ce que je considérais comme une simple comédie sympathique m'apparaît aujourd’hui être une comédie réfléchie voire moderne pour son temps puisque trois hommes célibataires de surcroît se laissaient attendrir par un bébé jusqu’à en être gaga. Cette comédie m’a touché ; quelque part, elle fait écho à ma situation de parent. Contrairement à ce qu’avance un des invités, cet âge-là est tout aussi intéressant.
Le trio papas gâteaux-gâteux mené par Roland Giraud, Michel Boujenah et André Dussollier est crédible même si la situation paraît improbable. Mais la force d’une comédie maîtrisée est de concilier improbabilité et crédibilité. Peu importe, l’essentiel est de croire en ce que l’on nous propose et au diable la crédibilité. C’est affaire de sensibilité ou d’humeur. Maintenant, il est peu judicieux d’être rationnel quand on aborde la comédie. D’autant que cette comédie de Coline Serreau passe encore très bien. Comparé à certains films de ces années 80, « Trois hommes et un couffin » affiche une quarantaine rayonnante ! Une comédie qui se déroule essentiellement dans un appartement bourgeois parisien. Mention bien à la partition (participation) de Dominique Lavanant en madame Rapons.
Comédie écrite et réalisée par Coline Serreau, Trois Hommes Et Un Couffin est un long-métrage franchement moyen. L'histoire nous fait suivre trois hommes célibataires vivants dans le même appartement, qui vont se retrouver avec un bébé sur les bras. Malheureusement ce scénario plutôt sympathique sur le papier, traitant de la paternité de manière assez juste, peine à convaincre dans les faits. C'est mal rythmé ce qui rend le récit long et sa durée d'une heure quarante aurait pu être largement écourtée. L'ensemble manque cruellement d'ambiance, c'est la plupart du temps très calme et plat. Heureusement, quelques scènes parviennent tout de même à être plus dynamiques et à offrir des situations arrachant quelques sourires. Mais globalement, le ton qui se veut amusant, ne parvient pas à faire mouche à cause de ce manque d'atmosphère qui le rend austère, à l'image du trio d'acteurs principaux formé par Roland Giraud, André Dussollier et Michel Boujenah qui manque de fraîcheur, même si le dernier cité s'en sort légèrement mieux. Leurs rôles manquent de profondeur, puisque tous ne pensent qu'à enchainer les conquêtes. Malgré cela, leurs relations fonctionnent tout de même bien grâce aux nombreuses engueulades dues à ce nourrisson qui va leur causer bien des ennuis même s'ils vont finir par s'attacher à lui au fil du temps. Pour autant, c'est parfois mignon mais jamais touchant. Le reste du casting se contente de rôles anecdotiques et tous ces individus s'échangent des répliques manquant d'inspirations. La forme ne fait guère mieux que le fond puisque c'est réalisé de façon assez sommaire par Coline Serreau. Il y a une absence de mise en scène et les décors, tout comme la photographie, sont ternes, ce qui donne un rendu visuel particulièrement fade. La b.o. quant à elle est quasi-absente et en grande partie responsable de ce manque d'ambiance général. C'est d'autant plus dommage que ses airs de musique classique sont appréciables quand ils se font entendre, même si ces notes manquent justement de panache. Cette garde forcée se conclut sur une fin sans idée, venant mettre un terme à Trois Hommes Et Un Couffin, qui est une comédie de qualité intermédiaire franchement dispensable.
Comédie culte des années 80, le film a pris des rides mais la tendresse pour ses personnages reste intact. C'est aussi un film socialement avant-gardiste pour son epoque où on montrait la paternité sous un nouvel angle. Il y a quelques facilités scénaristiques et parfois improbables (l'histoire de la drogue) mais les acteurs sont touchants et les dialogues bien écrits.
Revu ce soir . Je fais parti de ceux qui on pu le voir en salles lors de sa sortie. Énorme succès à l époque. Aujourd'hui ça a pas mal vieilli faut bien dire les choses . La suite sortie il y a quelques années n apportait rien et ne servait à rien . Dans les années 80 j avais aimé maintenant il reste un film plutôt bien écrit et quelques scènes cultes comme la pharmacie ou encore la scène avec Dominique Lavanant .
Le bébé est mignon, les péripéties auxquels sont confrontées Boujenah et Giraud sont sympa. La deuxième partie quand ils s’attachent au bébé est assez touchant. Le tout manque quand même d’un peu de rythme et ce n’est que moyennement drôle. Je pensais que ce film serait meilleurs vu le succès qu’il a eu à l’époque. 2,5+
Histoire original et qui je pense n'a pas pris une ride depuis que j'avais vu ce film quand jetait plus jeune . Une histoire qui nous fait rigoler et qui nous fait nous attacher au personnage même si je pense que le film aurait pu durait un peu moins longtemps car y a un ou 2 passage qui ne servent pas trop à grand chose . Et le faite de savoir qui le remake usa à était un succès montre je pense la qualité du film
J'avais oublié l'histoire policière. Sans doute parce que l'essentiel n'est pas là. Mais bien dans la sensibilité de ces trois hommes fascinés par ce petit bout de fille craquante. Ils font les 3 huit pour la servir nuit et jour. On se demande comment les femmes peuvent "faire un bébé toute seule" ! Et puis cette idée du baby blues à la fin est vraiment géniale. Mention spéciale pour Boujenah très bon à contre-emploi.