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🎬 RENGER 📼
7 209 abonnés
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1,0
Publiée le 27 janvier 2010
A la recherche du passé (1998) aurait pu être un très bon téléfilm s’il ne baignait pas dans la surenchère et la niaiserie bon marché. Scénario atrophié d’une quelconque originalité, acteurs au diapason, mais dans le mauvais sens du terme, à savoir qu’aucun n’est capable d’être crédible face caméra, pire, certaines situations sonnent faux et décrédibilisent encore plus les scènes en question. Résolument raté, malgré la bonne volonté qu’insuffle l’ensemble du travail. Estimons nous heureux que l’œuvre de Jeroen Krabbe ne dure que 90 minutes !
malgré une réalisation qui tient du téléfilm du dimanche, son casting entre surjeu et gueules d'enterement, malgré son scénario bourré de clichés et de guimauves mal placé...il y a quelque chose qui se passe et l'émotion filtre malgré tout, et ça tient vraiment du miracle tellement l'ensemble est bancal et ne tire pas assez partie des pistes narratives qui sont mises en place et ne porte aucun regard nouveau aux thématiques qu'il traitent. l'émotion est la et c'est dèja pas mal, nan?
Très beau film. Je lui mettrais 4/5 mais j’ai mis 5 pour remonter la note. Les acteurs ont un jeu très juste. Les personnages sont brillamment écrit et le thème de la mémoire est traité avec beaucoup de finesse .
Un de nos lecteurs et amis, le pasteur Matthias Helmlinger, nous envois une critique sur film sorti en 1998 et qui est complètement passé inaperçu.
Film réalisé par Jeroen Krabbé Durée : 1 h 40 min Sortie en salle : 1998 Il a obtenu le grand prix du festival de Berlin.
On ressort de ce film avec des questions, ce qui en fait un film typiquement juif. On en ressort aussi avec en tête, la mélodie « Ma nishtanah halaylah hazo mikol haleïloth ?... » (« en quoi cette nuit est-elle différente de toutes les autres nuits ? ») caractéristique du Sédèr de la Pâque (Pessah).
Dans ses vieux jours, le père de Hayah est obsédé par deux valises qu’il a enterrées dans un jardin avant la shoah, et qu’il veut retrouver. Les souvenirs personnels de sa vie avant la shoa s’y trouvent. Mais la ville s’est transformée, le quartier a été rasé et une autoroute passe à proximité : comment retrouver ces vestiges de la vie d’avant ?
Peut-on retrouver ce qui fut la vie juive d’avant la shoah ?
Le film commence par cette scène d’avant la shoah, où le père de Hayah (dont le nom signifie « Vivante ») enterre ses deux valises. Le film finit avec une scène où Hayah creuse la terre avec son père à la recherche de ces valises. Tout le monde estime que le père de Hayah est un peu dérangé du cerveau : creuser pour retrouver ces deux valises était devenu chez lui une obsession, mais c’était la seule façon pour lui de ne pas enterrer définitivement sa famille disparue. Hayah se joint à la folie de son père, mais est-ce bien une folie ?
Hayah elle, est une jeune femme complètement émancipée (on est à peine 4 ans après mai 68) aussi bien de la morale bourgeoise, que du judaïsme. Elle retrouve son judaïsme par hasard : des besoins financiers l’obligent à accepter de garder les enfants d’un couple hassidique, M.Mme Kalman. Parmi les nombreux enfants de ce couple, il y a Simha (5 ans, son nom signifie « Joie ») qui est autiste. Tout de suite une profonde amitié le lie à Hayah.