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    Les Gens de la pluie
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    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2023
    Par le bruit de l’image et ses couleurs, on plonge dans un vrai film du Nouvel Hollywood!
    La rencontre “amicale” entre deux âmes perdues est forte, car très bien interpretée par Shirley Knight, mais aussi les acteurs masculins. Le film est fait de plein de séquences que l’on pourrait diviser en actes, et le fil rouge, soit la force entre les deux protagonistes, tient bien la route.
    Le film est par ailleurs très moderne pour son époque (féministe entre autres) !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2020
    Les gens de la pluie est le premier film que Francis Ford Coppola a réalisé avec sa société de production American Zoetrope. Un choix en partie dicté par le caractère biographique du film. Le réalisateur américain s’est en effet inspiré de sa mère qui avait un temps quitté le foyer familial. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/lumiere/lumiere2019/
    Marc G
    Marc G

    4 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Vu sur grand Ecran récemment. Première Sortie aux Etats-Unis à la fin de l'été 69, il s'agit du plus ancien film de Francis Ford Coppola que j'ai visionné jusqu'à présent, c'est déjà son 4ème film , alors qu'il n'était âgé encore que de 30 ans !
    On y retrouve James Caan fort jeune, Duvall qu'on ne reconnait pas de suite, dévale les routes sinueuse en cops à la chips avant-l'heure, près à quelques acrobatie bitumé pour la belle Shirley Knight, 32 ans à l'époque pourtant je lui aurait au moins donné 5 ans de moins.
    Le personnage qu'interprète Caan parait un peu simplet, apparence ou réalité ? Coppola prend un savant plaisir à démonter le mythe de l'americain viril joueur de football, pour le rendre inoffensif, enfantin, innocent, pas encore perverti par la notion de l'argent.
    Il est questions de bébés ici, grand et poilu(!) et aussi très petit, finalement Shirley Knight aura trouvé plus baby qu'elle!
    Shirley Knight aurait pu être la mère de Michael Pitt, en tout cas il y a ressemblance, mais ça c'est dans mon imaginaire qui soulève les voiles
    Etonnant comme Copolla soulevait déjà la question du bien être animal à une époque, ou bien moins de gens s'en sousiait, peut-être simplement les gens ne voyaient pas les changement qui commençait à s'opérér en douce dans les fermes, les élevages devenant de plus en plus grand et intensif, gardant le public dans l'ignorance
    Les modes de vies changent la sacro sainte institution du mariage et de la fidelité à droit à un traitement privilégié ici, Coppola observe le vent du changement, il en fait des esquisses, sans baiser
    Le personnage interpreté par Duval, reste à la surface au début un peu farceur, il se revelle pour ce qu'il est , un flic bi dimensionel, qui embrasse avec des mots bateau, il touche et embrasse une représentation, ses mots sonne assez creux, d'ou la plutôt soudaine scène final spoiler: avec du blood sweet & tears...

    A propos de musique il me semble avoir entendu du Steppenwolf dans la bande son, un titre méconnu
    Le film n'est franchement pas particulièrement excitant à regarder, c'est du cinéma réaliste, mais c'est pas comme si je n'y avait encore jamais mis les pieds, ça prend vraiment son temps au début, on a l'impression que pas grand chose se passe, ça permet quand même de rentrer dans le rythme réel des protatgoniste, on est pas dans le ciné épilieptique moderne, mais la force de ce film c'est son impact après le visionnage, il fait pas mal réfléchir, on revient sur des passages qui en disent pas mal sur l'époque, les nouvelles aspirations libertines, et d'un féminisme pas férocement revendiqué comme tel, c'est juste un droit inaliénable.
    Ca évoque la route americaine, de la 66 à Kerouac et même easy rider, même si plus terre à terre
    La bonne nouvelle c'est que Coppola ressort de sa retraite que l'on pensait définitive pour un (ultime?) projet.
    Avec Scorsese, Eastwood,De Palma et encore je fait l'impasse sur une sacré liste de noms, on vit la le crépuscule de nombre de demi-dieu du cinéma, j'espère qu'ils sauront deviner ou se cache la grande porte lumineuse des frères lumières
    VeganForAnimalRights
    VeganForAnimalRights

    133 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2019
    Pas mal, sans plus.
    La morale du film est on ne peut plus problématique : l'émancipation féminine, selon Coppola, est impossible. Il fait de son héroïne une épouse et une mère (de son propre enfant à naître mais aussi de Jimmy Kilgannon, incarnation de l'homme-enfant).
    Quelle que soit sa volonté d'échapper à ce destin, ses aspirations à l'autonomie et à la liberté se briseront sur l'écueil d'une réalité fatale en la personne de Gordon, flic violent qui la renvoie à l'impossibilité de vivre, en tant que femme, "comme un homme".
    La fin du film est claire : Natalie, après son escapade ratée, reviendra à son mari.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2014
    Il est toujours plus difficile, délicat de rédiger la critique d'un film qu'on a adoré, trouvé sublime, enivrant. ; et que l'on même a regretté de quitter pour retrouver sa propre vie, a fortiori lorsque cette dernière fait à ce point furieusement et douloureusement écho... Je ne vais pas raconter là ma vie actuelle mais je passe par une épreuve qui me rend terriblement empathique avec le personne de Natalie Ravenna - sublimement incarnée par une Shirley Knight gracile et ambiguë. Un road movie, mais pas un de plus - à l'époque, au crépuscule des 1960's, ils n'étaient pas encore pléthore ni aussi omniprésents qu'aujourd'hui, il me semble ; une errance désespérée, morbide, où l'habitacle de la voiture de Nat sera le creuset d'une rencontre bancale entre deux paumés, deux être dysfonctionnels. Leurs étapes sur la route sans but de leur dérive seront le théâtre de scènes toujours émouvantes oscillant entre l’incongruité et la cruauté. Une musique automnale colore la bande-son de cette trajectoire déviante (dévoyée/malade) aux enjeux troubles, qui ne trouvera d'issue que dans sa logique délétère, lors d'un final hystérisé par la réunion d'éléments toxiques. Robert Duvall et James Caan sont les redoutables complices "malgré eux" de la chute de sa femme sous influence, désolée (déchirée, tourmentée) et passablement paumée. Cette "pluie" du titre restera le joyau opaque du film, Coppola ne cherchant pas là à nous l'expliquer plus que nécessaire. Elle injecte une dimension élégiaque au film, qui sourd par tous les pores de l'image et du son de ce récit désenchanté à la mélancolie contagieuse. On n'en sort certainement pas indemne, non. Captivant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 janvier 2014
    C'est le cinquième long-métrage de Francis Ford Coppola, ou disons le quatrième et demi. Le réalisateur n'est que partiellement l'auteur de Tonight for Sure (1962). Ont suivi Dementia 13 en 1963 (un film d'épouvante), Big Boy en 1966 (une comédie) et La Vallée du bonheur en 1968 (une comédie musicale, la dernière de Fred Astaire). Ayant fait ses armes dans la compagnie de Roger Corman (tout comme Scorsese), Coppola a donc connu un début de carrière hétéroclite... auquel participe ce film, Les Gens de la pluie (1969), puisqu'il appartient à un genre encore différent : le drame intime et social, format road-movie, typique du Nouvel Hollywood. Le tournage s'est effectué en équipe réduite, dans des décors naturels, avec le souci de coller au quotidien gris, erratique, de personnages en marge de l'american way of life. Outre quelques scènes un poil sophistiquées en termes de mise en scène (avec effets de miroir ou jeux d'ombre et de lumière), le réalisme l'emporte : simplicité d'approche, caméra parfois à l'épaule, image dépouillée. Quand on sait le tour qu'a pris ensuite le cinéma de Coppola, avec des films comme Le Parrain (1972) ou Apocalypse Now (1979), caractérisés par une ampleur romanesque, voire une démesure, et des recherches techniques et stylistiques poussées, ces Gens de la pluie apparaissent comme une vraie curiosité.
    Rare et méconnu, ce film vaut pour sa sensibilité, réellement touchante. On avance cahin-caha aux côtés de deux êtres perdus et décalés, chacun à leur façon : le personnage de Natalie (Shirley Knight), coincée entre ce qu'elle ressent comme une pression sociale (ses "devoirs" d'épouse et de future mère) et un désir d'indépendance ; le personnage de Jimmy "Killer" (James Caan, en contre-emploi), ex-héros de foot US, diminué mentalement à la suite d'un accident, abandonné à lui-même, méprisé voire abusé à cause de sa docilité et de sa naïveté. Dans leur histoire commune, à ces deux-là, il y a un je ne sais quoi de Steinbeck, une relation et des sentiments qui rappellent Des Souris et des Hommes. Certaines scènes sont assez déchirantes. Mais le film vaut aussi, en contrepoint de ces errances individuelles, pour le tableau qu'il brosse d'une Amérique conformiste, égoïste, cruelle. C'est la critique d'un moule social vaguement liberticide, en dehors duquel il ne semble y avoir guère de salut pour des êtres fragiles et différents.
    On peut regretter que le tissage narratif soit un peu étiré et inégal, remarquer ici où là des maladresses formelles (les flash-back), un côté un peu cheap parfois, mais l'ensemble convainc par la façon, fine et amère, d'aborder une certaine forme de confusion psychologique et identitaire (le personnage de Natalie emploie la première ou la troisième personne pour parler d'elle-même), un désarroi social, une désespérance noyée de solitude.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2013
    Film de rupture ou Coppola laisse derrière lui les commandes Hollywoodiennes ou cinéma classique. Coppola porte entièrement ce projet personnel, intime, sur une jeune femme au foyer et décide de tout quitter. Elle part sur les routes, a la recherche d'elle-même. Coppola tourne en décor naturel avec une équipe réduite et parfois avec des acteurs choisis le jour même. L'actrice Shirley Knght qui joue une femme enceinte était vraiment enceinte sur le tournage.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    On oublie quelquefois que Coppola n’est pas né au cinéma avec le « Parrain » et qu’il a fait auparavant ses armes dans la pépinière de Roger Corman puis réalisé une commande pour la Warner (« La mélodie du bonheur »). Soucieux d’acquérir son indépendance il fonde avec son ami George Lucas la compagnie Américan Zoetrope pour laquelle il met en scène ce road movie désenchanté tout à fait dans la tonalité d’une époque s’interrogeant sur le réel chemin proposé par l’american way of life . Natalie à peine sortie de l’adolescence se sent mal dans son mariage encore tout récent. Un matin elle décide de partir sur la route. Comme souvent Coppola a puisé dans ses propres souvenirs pour nourrir son scénario qu’il improvisera au fur et à mesure du tournage à enrichissant d'éléments fortuits l'idée de départ. Ici il se rappelle d’une fugue de sa mère partie du domicile plusieurs jours alors qu’il était enfant. Le refus des responsabilités que nous impose la société est trop pesant pour Natalie qui se sent écrasée par une naissance à venir. Alors que sa course vers l’Ouest ressort plutôt d’une tentative naïve de ne pas perdre définitivement son âme d’enfant elle va croiser le chemin de Jimmy Killgannon dit « Killer », ancien joueur de football devenu simple d’esprit . Celui-ci va faire émerger à son insu et souvent contre son gré l’instinct maternel de la jeune femme et lui faire bien involontairement comprendre le sens de la vie par sa manière d’affronter les situations avec un fatalisme désarmant. La suite du chemin tout aussi décadente se concluant par une fin tragique jugée comme inaboutie par la plupart des critiques bouclera le parocurs initiatique de Natalie. L’originalité du film vaut surtout par le rôle dévolu à Shirley Knight qui dans la tradition du road movie américain ressort plutôt du masculin et de l’absence de jugement sur les raisons de la fugue de Natalie soulignée par l’absence totale du mari. Coppola qui n’a pas encore la maîtrise totale de son art use de procédés un peu trop clinquants comme ces courts flashbacks censés nous éclairer sur le passé et les motivations des protagonistes. James Caan magnifique de sincérité et Robert Duvall sont intégrés à la famille Coppola et feront trois ans plus tard partie de l’aventure du Parrain. On notera au passage une courte scène de mariage italien qui sera largement développée dans « Le Parrain ». Ce beau film désabusé dévoile un peu de la mélancolie qui parsèmera toute l’œuvre de ce cinéaste inclassable.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2013
    Un joli film, avec deux personnages principaux très attachants et très justes. Malheureusement on sent un peu le film fauché et parfois l'histoire tire en longueur, mais pour les dialogues et la mise en scène de Coppola déjà bien présente c'est un film à voir.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Trés bon Road-movie de F.F. Coppola dont la principale force provient de ses personnages attachants et au message humain véhiculé par ces derniers. C'est beau, triste et magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 septembre 2011
    Coppola sait rendre ses personnages attachants et toucher la corde sensible, il le fait très bien ici. Malheureusement le réalisateur ne devait pas disposer d'un budget énorme donc les nombreuses images prises sur la route ne sont pas exceptionnelles et comme le scénario ne pouvait beaucoup dévier le film manque d'un petit plus.
    lunatlas2000
    lunatlas2000

    14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Génial et précurseur en cinéma et féminisme. Si quelqu'un peut me dire où on peut trouver ce film enDVD. Je l'ai vu trois ou quatre fois au cinéma mais j'aimerai l'avoir en DVD. Merci
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 mai 2010
    Un film mineur de Coppolla, mais où transparait déjà le talent du réalisateur du Parrain et d'Apocalypse now, l'inventivité de la mise en scène, les transpositions d'image, la profondeur psychologique de ses personnages habités par leur inconscient.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 septembre 2010
    C'est pas le meilleur Coppola, mais c'est bien quand même !! James Caan et Robert Duvall sont irréprochables; Shirley Knight est très bien, l'histoire est pas mal du tout, la photographie est intéressante, il y a de belles scènes, ce n'est pas une référence de Francis Ford Coppola mais c'est un bon film, je ne me suis pas ennuyé, bon c'est assez spécial par moments, on ne comprend pas tout, l'ambiance est un peu étrange, certains comportements sont bizarres, mais tant mieux, le film l'est ! Bon, le film est mentionné dans les magazines Interdit aux moins de 12 ans, je ne vois pas pourquoi, il n'y a rien de violent. Sinon, de Francis Ford Coppola avec Robert Duvall et James Caan, je préfère de très loin Le Parrain, mais Les Gens de la pluie n'est pas mal, bien qu'assez spécial !! Pas forcément à regarder, mais ça se laisse voir !
    Starwealther
    Starwealther

    75 abonnés 1 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2010
    Un long métrage réalisé avant le titanesque Godfather, un film mineure de Coppola qui est tout de même très intéressant. On suit les pérégrinations d'une jeune femme qui veut quitter son mari réalisant qu'elle est allée un peu trop vite en besogne. Elle ne supporte d'ailleurs pas d'être enceinte. SUr sa route, elle rencontre un simple d'esprit avec qui elle aurait voulu faire l'amour mais elle se rend vite compte que ses facultés mentales sont très faibles. Elle s'attachera malgré tout beaucoup à lui. La fin est tragique mais très réussi. Un film qui vaut le coup d'être vu. La photo est remarquable, ce road trip montre bien la beauté de la nature américaine
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