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    Le Voleur
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    Fraenkel M.
    Fraenkel M.

    8 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 8 septembre 2021
    Film terne, les personnages et les acteurs défilent et on n'en retient rien (sauf (Guiomar). On reste à distance, Belmondo ne sait pas jouer ce genre de personnage, il manque de la profondeur d'un Noiret ou d'un Marielle.
    Frederic From France
    Frederic From France

    65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Sans musique ou presque. Bruitage à tire la rigo. Plutot lent mais constant. Se laisse voir, On veut savoir comment cela fini. Casting 5 étoiles, sauf Bebel, charisme d'un beignet dans ce film.
    pietro bucca
    pietro bucca

    67 abonnés 1 229 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Loin d'etre mon Belmondo préféré, meme si je reconnais que Bébel est tout en suceptibilité dans son role. Le rythme est pour moi trop soporifique.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2021
    Le dépit puis le plaisir : les raisons que donnent Belmondo pour expliquer que son personnage devient voleur, ce sont les préceptes-mêmes de la bourgeoisie dont il se venge et qu'il cherche à fuir. Il le dit d'ailleurs : la profession était sa destinée, comme si ni sa vie ni son contexte social ne pouvaient être contrôlés.

    Cet enfermement doctrinal permet au film de rêver une révolution de plus en plus hors d'atteinte à l'époque décrite (surtout des riches), et de dépeindre avec beaucoup d'humour noir les derniers bastions anticapitalistes d'une ère politique entière. On médit sur les Juifs, la bourgeoisie se complaît, le monde bouge assez peu : les doctrines du siècle à venir se forgent sur une enclume froide et hautaine. Pour le moment, les "faces interdites" sont personnelles : on vole pour soi-même et l'on se révolte contre ce qu'on a vécu seul ; mais demain, quand le monde changera et que les voleurs passeront de mode, le vol et la révolte globalisés ne seront-ils pas la progéniture idéologique de ces gentilshommes insatisfaits ?

    À chaque instant, la beauté pastel de la reconstitution passionnée que le film abrite parle au nom d'un siècle sur le point de se fermer tandis que l'on transitionne du monde moderne au monde contemporain. C'est avec cette nostalgie, et des dialogues sans une once d'anachronisme, que se déroule ce film-roman qui, encore aujourd'hui, rafraîchit l'idée du gentleman et du cambrioleur à la fois. Car que les décors et le fond politique ne nous le fassent pas oublier : nous sommes devant Belmondo, acteur intemporel d'une classe incomparable, aussi agile avec les mots que le premier et habile de ses gestes que le second.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    vivaBFG
    vivaBFG

    13 abonnés 1 292 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mai 2020
    Un très bon divertissement même si le sujet traité est sérieux le scénario fait tout pour dédramatiser les mauvaises actions de notre héros joué par un Belmondo au top de sa forme. La fin du film est neutre et permet à chacun d'imaginer ce qu'il veut du pire au meilleur.
    La reconstitution de la fin du 19ème est très bien réalisée. L'ambiance de l'époque est parfaitement retranscrite même par l'évolution de ce monde de voleur qui s'orientera pour certain vers le monde de l'anarchie.
    A voir par les amateurs de Belmondo, mais aussi par les amateurs de film de truand.
    Marian88
    Marian88

    2 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 octobre 2019
    Le film est bien orchestré dans ensemble et la mise en scène vraiment bien réalisée pour cette comédie dramatique de 67 qui plante le décor à la fin du XIX siècle. Belmondo qui joue le voleur professionnel Georges Randal est au summum de son talent même si ses multiples aventures romantiques avec plusieurs femmes (Geneviève Bujold, Bernadette Lafont, Marie Dubois...) en même temps semble totalement illusoire. Julien Guiomar est convaincant dans son rôle d'abbé mafioso sans oublier toute une pléiade d'acteurs d'époque en seconds rôles : Étaix, Denner, Jean-Luc Bideau...

    L'intrigue est bien ficelée du début à la fin, Belmondo n'en faisant pas de trop dans la gesticulation à outrance ou dans ses mimiques (pour une fois !) et la fin n'est pas celle qu'on peut imaginer dans les dernières minutes spoiler: le héros n'est pas assassiné
    de ce long métrage de 2 heures. Film visiblement pas très connu mais qui mérite vraiment d'être vu !
    selenie
    selenie

    6 250 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 février 2019
    La première chose importante c'est que Randal n'agit pas pour l'argent qui reste secondaire,ainsi, les butins sont souvent bien dérisoires et le voleur reste particulièrement pragmatique. Sur le fond, sous couvert d'un film d'aventure Louis Malle instaure une réflexion sur le pouvoir et l'argent mais finalement le cinéaste passe un peu à côté de son propos. En effet le Voleur reste toujours un bourgeois, il ne court pas après l'argent parce qu'il en a, et la fin finit de casser la légende en devenir ce qui arase aussi la critique politico-sociale. Niveau acting, on notera un des rares rôles de Bébel de l'époque qui soit aussi posé (pas de cascades ni courses bondissantes), mais qui laisse aussi transparaître son côté malicieux et désenchanté à la fois.
    Site : Selenie
    Stephenballade
    Stephenballade

    396 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2019
    En adaptant le roman éponyme de Georges Darien, Louis Malle offre à Jean-Paul Belmondo un rôle aux antipodes des rôles populaires auxquels les spectateurs avaient pris l’habitude de le voir. Et dès son apparition, Belmondo surprend par sa silhouette d’aristocrate bien sous tous rapports, engoncé qu’il est dans un costume haussé d’une lavallière, chapeau melon et canne. Contre toute attente, cette tenue venue tout droit du XIXème siècle lui va bien : il la porte avec classe, il est chic et inspire de ce fait le respect et une certaine attirance, que ce soit auprès de la gente féminine pour laquelle il va se révéler être un bourreau des cœurs ou que ce soit auprès des plus hautes sphères de la société pour lesquelles il ressent un profond mépris bien qu’il lui doive quelque part son train de vie. Et pourtant, se cache terré en lui un fieffé coquin puisque, comme le titre l’indique, il n’est qu’un cambrioleur, dont l’allure pourrait lui valoir le titre de cambrioleur affublé de gentleman comme superlatif. Par le titre, on comprend aisément que "Le voleur" va se focaliser sur cet homme qui subira son destin suite à bien des désillusions. Cette histoire aurait pu être intitulée aussi comme "Le journal d’un voleur" et pourquoi pas complété par « ... repenti (ou pas) », étant donné que la fin laisse la porte à bien des possibilités d’imaginer la suite, cela pour deux raisons : d’abord parce que l’histoire permet de connaître l’évolution du personnage depuis sa plus tendre enfance (enfin, tendre… si j’ose dire), et ensuite parce que nous avons droit à une narration en voix off, tout cela pendant qu’il commet son (dernier ?) larcin dans une imposante maison caractérisée par son perron constitué par un superbe escalier en fer à cheval. Une maison bourgeoise que nous aurons tout le loisir de contempler sur le long, très long, l’interminable plan servant de générique de début. "Le voleur", c’est donc en ce qui me concerne un coup de cœur. Ou plutôt plusieurs coups de cœur. A commencer par les costumes. Au moins, à cette époque, ça ressemblait à quelque chose ! Qu’est-ce que c’est beau ! Qu’est-ce que c’est distingué ! Bon je ne retournerai pas sur celle de Jean-Paul/Georges Belmondo/Randal car j’en ai déjà parlé mais avouez que ça avait de la gueule quand même, par l’association harmonieuse des couleurs, par cette complexité de la confection (surtout chez les femmes), trahissant du même coup le rang social de la personne qui la porte. Alors quand en plus de jolis petits minois comme celui de Marie Dubois en Geneviève viennent compléter une telle tenue qui lui confère déjà une beauté saisissante, il y a de quoi tomber sous le charme. Elles étaient certes encombrantes pour les femmes, mais elles permettaient aussi d’être très en vue. Et que dire de la praticité ? Sans doute n’étaient-elles pas des plus confortables, mais en tout cas elles ne gâchent en rien l’agilité de Belmondo, lui qui est déjà naturellement si leste et agile. L’autre coup de cœur est dans les décors et accessoires. Maisons superbes certes, mais les décors valent tout autant le coup d’œil. Les décors intérieurs reflètent parfaitement le niveau de vie des propriétaires, que ce soit dans les revêtements muraux, bibelots, bijoux et… les meubles ! Je ne vous cache pas que de les voir se faire saccager de la sorte m’a fait mal au ventre, de la même façon que les belles carrosseries dans d’autres films. C’est donc un coup de cœur pour la reconstitution de l’époque, une époque où les civilités constituaient encore une vertu. Mais c’est aussi un coup de cœur pour les deux/trois petites choses qui ont été balancées. « L’électricité, c’est cher et ça tombe toujours en panne », « Tout est si cher ! ». Misère ! Qu’est-ce qu’ils diraient aujourd’hui ??? Et le dernier coup de cœur est dans la façon dont est racontée l’histoire : tout se passe dans cette maison au prix d'une longue réflexion, comme si le personnage principal, a priori nullement pressé, avait tout le loisir de dresser le bilan de sa vie, jusque dans cet amour filial ironiquement impressionnant. Car finalement, où est la réflexion de ce film, si ce n’est de susciter une nostalgie envers un patrimoine en danger ? Elle est aussi dans les liens parentaux qui influent pour beaucoup sur l’avenir de notre progéniture. Un film intéressant à bien des points de vue, donc ! Et à découvrir si ce n’est déjà fait.
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Faire incarner un gentleman cambrioleur à Jean-Paul Belmondo est une idée tellement évidente qu'on se demande pourquoi il a fallu attendre Louis Malle pour l'avoir. Le réalisateur n'a pas peur de créer quelque chose de complètement surréaliste pour raconter une histoire sur la dépendance du risque et les conflits sociaux. L'univers des voleurs est représenté comme un véritable dogme avec ses règles et son organisation, chaque membre se serre les coudes pour piller les biens des riches, sans le moindre état d'âme avec pour justification le bien fondé de voler une classe supérieure douteuse. Jean-Paul Belmondo se révèle le plus versatile de tous, cambriolant pour l'amour, l'argent, l'amitié, la vengeance, le chemin qu'il prend lui donne une satisfaction éphémère mais qui est incapable de lui donner un véritable but. Une victoire amère vient lui faire une révélation bien cynique sur toute sa vie criminelle dans laquelle il ne reste que l'amour du risque comme seule motivation de ses actions malhonnêtes. Dommage d'avoir créé un contexte propice à la grandiloquence et de ne pas s'en être servi, mais Le Voleur a des arguments à faire valoir en ce qui concerne sa réflexion sur le moteur qui peut pousser un individu à franchir le pas de la marginalité.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 510 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 janvier 2019
    Ce film de L. Malle n'est pas son meilleur. Ce film manque beaucoup trop d'intensité et de tension pour susciter pleinement l'admiration du spectateur.
    Cette histoire de gentleman cambrioleur, qui officie aussi bien du côté des voyous, qui sont toujours très convenables et tres chics d'ailleurs, que du côtier des rentiers et aristocrates, est trop lisse.
    Il y a bien sur une critique de cette société, avec cette bande de voleurs, pleins d'ardeur, qui volent révolutionner le monde, des anarchistes ou presque, qui veulent vivre comme les rentiers mais en volant...ce qui leur est du.
    Même si il y a bien sur le goût du risque, qui fait qu'être voleur, c'est aussi faire un métier qu'on aime.
    Belmondo incarne à merveille ce beau voleur, tout en finesse, et retenue, ce qui est utile pour les soirées de cambriolage.
    Il évolue parmi les élites, et se voit facilement proposer de faire de la politique, chose qu'il rejette rapidement.
    C'est un faussaire et un voleur de génie qu'on envie alors que lui n'y voit qu'une vie comme une autre, une sorte de métier où il a appris rapidement à se faire plaisir.
    Le film regorge de bons acteurs, mais cela reste un peu long.
    La fin est toute en retenue, un peu décevante finalement, car je m'attendais à ce qu'il se passe quelque chose, mais non, la vie continue.
    riverainpsy
    riverainpsy

    32 abonnés 409 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2019
    Du Maupassant . Un regard mélancolique , teinté de cynisme, sur le pouvoir corrupteur de l'argent ; mais plus encore sur la solitude profonde des individus , sur la douleur infini de la lucidité . Voleur , violeur métaphorique, faussement détaché , Belmondo incarne un homme devenu une mécanique jouant un rôle d'être humain . Gyomar tient là un grand rôle , incarnant la conscience torturée des autres protagonistes . Profond, efficace ,sans effets : de l'excellent Louis Malle.
    Hotinhere
    Hotinhere

    553 abonnés 4 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2024
    Les tribulations d’un gentleman cambrioleur revanchard dans le Paris bourgeois décadent de la Belle Époque, incarné avec grande classe par le flegmatique Belmondo, épaulé par un casting séduisant. 3,25
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 151 abonnés 5 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Belmondo va de salon en salon à la rencontre de la bourgeoisie en prenant comme prétexte le métier de voleur dandy. Méprisant son travail comme d’ailleurs le milieu qu’il côtoie.
    Un portrait un peu caustique et plaisant qui n’est pas sans rappeler un « drôle de paroissien »
    pierrre s.
    pierrre s.

    429 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2022
    Dans Le Voleur, Belmondo est un homme froid, cynique et charmeur. Haïssant la bourgeoisie (dont il est pourtant issu) il décide de la voler. Et c'est l'excellent Julien Guiomar qui va lui apprendre le métier. La reconstitution est géniale, les dialogues aussi, la distribution également.. Bref un excellent film.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2016
    Superbe adaptation de l'incontournable roman de Georges Darien. La reconstitution de la fin du 19ème siècle est parfaite et les comédiens impeccables, de Bernadette Lafont dans un tout petit rôle à Julien Guiomar, délicieux dans son personnage de prêtre truand. Belmondo entre pour sa part entièrement dans la peau de ce vrai faux gentleman cambrioleur. On remarque aussi Charles Denner et Marie Dubois, parfaite en courtisane perfide. Ce film est servi par une photo superbe, qui rappelle les tableaux de Renoir, et par des dialogues incisifs d'un humour noir réjouissant. La révolte viscérale des anarchistes de cette "belle époque" contre l'hypocrisie et l'égoïsme de la société bourgeoise est beaucoup mieux mise en lumière que dans un film plus récent et en principe plus politique comme Les anarchistes. Né comme le personnage de Darien dans une grande famille bourgeoise catholique, Louis Malle était bien placé pour adapter cette oeuvre subversive. Une grande réussite.
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