Fellini Roma
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Fabrice G.
Fabrice G.

20 abonnés 8 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 19 janvier 2025
Le film est un méli-mélo d’images de Rome, sans histoire et sans narration. Pourquoi pas, cela pourrait fonctionner, mais en l’occurrence non. Cela frise parfois le folklore romain voire le kitsch…et de temps en temps, subrepticement il y a une belle séquence. Ma scène préférée est anodine dans cette foison, elle met en scène une vieille princesse qui se lamente du fait que la Rome du film n’est plus sa Rome, avec une belle sensibilité nostalgique. J’ai bien aimé les 5 dernières minutes, Fellini suivait une bande de motards, la nuit, dans Rome et filmait les monuments vite fait, c’est le meilleur moment du film, pour le reste bof. Sorrentino a fait bien mieux que son ainé, si bien que Fellini me semble un peu surcoté, Dolce Vita n’étant pas non plus le chef-d’œuvre qu’on veut nous faire croire. Je conseillerais plutôt Casanova pour aborder Fellini, film onirique et sublime.
inspecteur morvandieu
inspecteur morvandieu

45 abonnés 2 787 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 15 janvier 2025
La Rome que filme Fellini est bien loin d'être celle évoquée dans les livres scolaires. Certes, le cinéaste réserve leur place aux monuments antiques, aux chefs-d'oeuvre en surface ou enfouis d'une ville chargée d'Histoire; mais parallèlement, et successivement, c'est sa Rome à lui que Fellini raconte, celle qu'il a découverte en sa jeunesse et celle d'aujourd'hui, étouffée par les embouteillages.
A travers cette surprenante visite guidée, Fellini met en scène des souvenirs particuliers et polissons spoiler: (ces bordels grouillants...)
ou des fantasmagories venues d'on ne sait où spoiler: (le défilé de mode religieux).
La majesté historique de Rome et son architecture cohabitent ici avec la truculence et, parfois, la trivialité, d'un peuple chaleureux. Loin de les opposer, le film suggère que Rome est un tout, même disparate, où de sordides cabarets -dans l'un d'eux se déroule la séquence la plus drôle du film et la plus représentative de la comédie italienne que j'aime- voisinent avec les plus célèbres édifices.
Sans souci de cohésion ou de transition, Le réalisateur raconte une très personnelle histoire de la capitale italienne au moyen de tableaux qui ne forment pas une intrigue dramatique structurée mais une représentation éclectique d'une ville extraordinaire.
Max Rss
Max Rss

212 abonnés 1 963 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 12 décembre 2024
C'est foutraque, désordonné, bruyant, agressif pour les yeux et surréaliste (le défilé de mode ecclésiastique est un truc proprement hallucinant). Ça ne s'embarrasse d'aucun fil conducteur et d'aucune logique chronologique. Et pourtant, ça fonctionne. Le personnage numéro un, qu'on se le dise, n'est ni plus ni moins que la Ville Éternelle. Mais, pareille hommage et pareille déclaration d'amour à la ville à la Louve sauraient être suffisants pour justifier ces 5 étoiles. Évidemment non. Et c'est là qu'est tout le génie de Fellini, en dehors de s'affranchir de tous les codes connus. Il nous présente Rome en 1930 et en 1972, mais il ne prend jamais partie. "C'était mieux avant ou c'est mieux maintenant", ce genre de considérations ne l'intéresse pas. Et c'est heureux, sinon son film n'aurait pas lieu d'être. Et surtout, il n'oublie pas qu'une ville, c'est aussi la population y vivant. Et là, ça marche pleins pots. Tous les Italiens et immigrés que vous y verrez sont croqués dans leur jus. On y croit. Si bien que l'on en oublie que nous somme face à des acteurs. Ils ne se ressemblent pas, sur aucun plan, mais il n'y a pas de doutes possibles : "Fellini Roma" et "Amarcord" sont les deux faces d'une même pièce. Ils ne peuvent pas exister l'un sans l'autre.
MOI TOI
MOI TOI

1 abonné 21 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 14 janvier 2024
un pur navet, sans aucun intérêt cinématographique, aucune trame ou se raccrocher, a oublier aussi vite que possible
stans007
stans007

26 abonnés 1 346 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 4 avril 2021
Déclaration d’amour à la ville éternelle, d’une grande richesse cinématographique foisonnant de trouvailles, de bons et mauvais souvenirs, traitée avec beaucoup d’originalité et d’humour. Une telle force créative excuse quelques longueurs ou maladresses.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 035 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 avril 2021
Fellini Roma se compose de trois parties. Au début le jeune Federico étudiant dans sa ville natale de Rimini apprend à connaître Rome grâce aux films, aux pièces de théâtre, aux œuvres d'art et aux cours d'histoire de l'école. Puis en tant que jeune homme il arrive dans la Ville éternelle étrange, bruyante et déroutante au début de la Seconde Guerre mondiale. La troisième partie nous emmène au début des années 70 lorsque Fellini le célèbre maître crée un portrait de Rome visuellement inoubliable plein de vie et d'histoires. Je pense que la raison pour laquelle j'ai apprécié ce film est que ses images ont tellement de cœur et d'amour d'ironie et d'intérêt pour la ville préférée du maître son passé et son présent, ses rues, ses palais et ses cathédrales et ses habitants avec leurs rires, leurs sourires et leurs larmes. Certaines histoires sont amusantes comme le spectacle de variétés, le premier dîner de Federico dans un des restaurants extérieurs où tout le monde se connaît et d'autres sont très émouvantes. Une scène puissante se déroule dans un tunnel souterrain où des ouvriers du métro ont découvert un ancien palais rempli de magnifiques fresques de l'époque de la Rome antique qui plus tard s'effacent lentement et disparaissent sous nos yeux emportant avec elles le mystère d'une époque révolue. J'ai aimé le défilé de mode des nonnes et des prêtres j'ai aimé la séquence avec les prostituées toutes deux sont des scènes surréalistes typiques de Fellini drôles et tristes à la fois...
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 janvier 2021
Aventure à travers une ville libérée, dont le passé resurgit sous la forme de spasmes, remuant la terre et exposant l'histoire, de même que ses fondations morales et culturelles. On plonge dans la face moderne de Rome (70's) pour y voir un fond riche et pur, même si la modernité n'est pas décriée.
Malgré la musique de Nino Rotta que je n'apprécie pas, Fellini Roma est un incontournable. À voir.
Kubrock68
Kubrock68

44 abonnés 1 305 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 juillet 2020
Fellini Roma, c'est Rome vue par Fellini. C'est un film d'ambiance, de souvenirs, une succession de scènes historiques ou du Rome de 1971. C'est truculent, souvent envoûtant, toujours étonnant. C'est l'Italie des gens qui parlent fort, qui s'habillent soit très mal (quand il fait chaud) ou très bien, jamais normalement. Rome pour Fellini c'est un univers à elle tout seule. Le pire c'est qu'il il n'a pas tort.
Eowyn Cwper
Eowyn Cwper

132 abonnés 2 040 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 2 février 2020
Le mot anglais ”plot” signifie à la fois ”complot” & « intrigue », celle du cinéma. Fellini n’a plus besoin ni de l’un ni de l’autre, ni de Brutus conspirant ni d’un scénariste inspirant ; sa fascination pour le lien entre Rome antique & Rome moderne ne le quittant pas (jolie métaphore que l’embouteillage devant le Colisée), il prend son Satyricon à rebrousse-poils & représente trois décennies de sa propre époque en un seul trait, comme pour biffer sa propre carrière hachurant l’intervalle & avec pour résultat de hanter chaque année avec toutes celles qui la précédèrent : Rome ancienne & Rome nouvelle se mêlent & s’interpénètrent comme si l’Homme y était finalement aussi étranger que sur une autre planète & à peine toléré comme un saprophyte sur le réel organisme, la ville elle-même.

Impossible alors de savoir ce qui est antique ou contemporain, voire même réel & simulé. On pourrait croire que le régisseur s’était mis à ne plus rien avoir à faire de son public, mais la semi-autobiographie un peu pathétique (dans les deux sens du terme) rend l’argument difficile ; cette fausse modestie est contrebalancée par la débauche de moyens, mais pas assez pour occulter une réelle impression d’intrusivité : volonté documentaire ou non, le ”chapitre” sur l’autoroute romaine (où l’on filme la caméra montée sur un camion-grue) met trop en avant la difficulté que cela représentait de tourner dans des conditions pluvieuses & embouteillées, ce qui fêle la bouffonnerie & laisse s’insinuer l’exhibition type Art & Essai.

L’œuvre finit par être un défilé entêtant de ces chapitres, jamais tout à fait des sketchs, entretenant l’illusion que l’œuvre n’est pas, en fait & avant tout, un patchwork dépourvu de sens ou presque. Si le sentiment d’après-visionnage est ainsi voué à une maturation bénéfique, cette morphologie constitue le raté dans un album (ni de photos ni de chansons car on est dans un entremonde) qui serait sinon brillant, ou le faux pas dans l’accession à l’objet véritable de cette phrase : ”chez Fellini, on n’a pas besoin d’intrigue”. Je l’ai eu pensé mais, non, je ne me servirai décidément pas de Roma comme exemple.

Bien que peu convaincu par l’hésitation entre les genres, j’admire encore une fois Fellini pour la force qu’il met dans la déchéance & la clarté revêtue par des contrastes capillotractés. Les habits sacerdotaux qui s’illuminent sur le tapis d’un défilé de mode, je dis oui. Voir Rome comme la cité de l’illusion parce qu’y siègent à la fois la religion, le cinéma & l’État, je dis oui, même si ce n’est pas nouveau. Mesurer l’affection qu’on porte aux femmes par le nombre d’enfants qu’on a engendrés, je dis oui. Enfin, non, parce que c’est beauf, mais dans Roma, à la gloire d’une décadence propre, prise dans la rue : oui.

Pas encore de déception pour moi chez Fellini ; Satyricon ne m’aura donc pas insupporté par lassitude & reste pour le moment l’exception. Je suis moins sûr de pouvoir encore longtemps défendre sa propension à ne rien vouloir dire mais mon opinion tient bon. Et vous, vous saviez que Monaco en italien désigne aussi bien Münich que Monaco ?

→ https://septiemeartetdemi.com/
Mister_Ed
Mister_Ed

5 abonnés 132 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 7 août 2019
J'ai voulu voir mon premier film de Fellini, que tout le monde considère comme un génie, représentant l'âge d'or du cinéma italien. Quelle ne fut pas ma déception ! Les italiens ont l'air de monstres là-dedans ! Tout est d'une laideur affreuse : les italiens qui mangent, la mama énorme, les clercs avec des têtes de pervers, les décors noircis etc. Sans compter le bruit omniprésent : le métro qu'on creuse, les bagnoles qui roulent, les italiens qui ne font que gueuler etc. Dans les dernières minutes du film, on a droit à des images de la ville éternelle, accompagnées de bruits de motos tonitruantes pour bien gâcher notre plaisir. Quand le film se termine, le silence arrive comme le messie !
Nicolas L.
Nicolas L.

93 abonnés 1 784 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 10 juin 2018
Un supplice. L'impression d'avoir perdu 2h. Bordélique, grotesque, bruyant, laid et ennuyant. L'engouement pour ce film est incompréhensible. C'est un bazard filmique permanent sans queue ni tête. Bref à eviter
Loïck G.
Loïck G.

351 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 janvier 2018
Autour de ses souvenirs d’enfance et de ses phantasmes, Fellini fait un bilan de son existence, une dizaine d’années après « Huit et demi ». Des pièces maîtresses sont à venir comme « Amarcord », « Répétition d’orchestre », « Et vogue le navire ». On le voit alors déambuler dans Rome fourmillant aux terrasses des restaurants où la marque de Mussolini demeure très forte au cœur de l’éducation, de la religion et des manifestations qui des années plus tard laisseront encore des traces dans les relations entre la bourgeoisie italienne et sa jeunesse. C’est déjà tout ça « Fellini Roman » qui en séquence ou chapitre révoque le passé encore prégnant et l’avenir tout aussi indécis. La construction du métro où l’on découvre une villa romaine vieille de 2000 ans est à cet égard exemplaire. 3.5 AVIS BONUS Les suppléments du DVD ne manquent pas d’attrait, mais dans la version collector, on ajoute encore du très bon avec des scènes coupées que Fellini retrouve et commente, des commentaires des comédiens et comédiennes, et quasiment le making of de « Et vogue le navire » … Quand collector veut bien dire quelque chose.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 256 abonnés 5 320 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 septembre 2021
Le cinéma de Fellini ne me plaît pas. Ok. On est dans une critique personnelle.
Je trouve cela toujours aussi laid et vulgaire.
On n’a pas besoin de narration mais on est dans un brouillon permanent et foisonnant assez insupportable.
Benjamin A
Benjamin A

733 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 août 2017
Treize années après La Dolce Vita, Federico Fellini capte à nouveau Rome, que ce soit, pour lui, celui d'hier ou d'aujourd'hui et met en scène une fresque où il filmera la capitale italienne sous tous les angles.

Si l'absence de structure narrative et de fil conducteur dans Satyricon m'avait dérangé, ce n'est aucunement le cas avec Fellini Roma, où le metteur en scène donne sa vision, en partie autobiographique, de Rome. D'abord lorsqu'il y a posé pied en 1939, puis à l'époque où il tourne le film, proposant une passionnante suite de tableaux d'une incroyable puissance visuelle (et à nouveau sublimée par la musique de Nino Rota), et ce dans tous les segments, que ce soit lorsqu'il évoque le passage du Rubicon par Jules César ou les music-halls d'antan.

Il orchestre les divers segments avec brio, trouvant toujours le bon équilibre et les rendant tous passionnants et surtout hypnotiques. L'une des principales réussites de l'oeuvre se trouve dans sa mise en scène où le cinéaste italien met en place une ambiance tour à tour mélancolique, charmante, grotesque, satirique, inquiétante ou encore lyrique. Il ne laisse jamais indifférent tandis qu'il évoque, plus ou moins vaguement, de nombreux sujets et personnages mais toujours avec immense puissance, tandis qu'il filme Rome sous plusieurs angles, évoquant en même temps une cité intellectuelle, d'illusions mais aussi d'horreur, notamment dans sa dénonciation du fascisme, mais c'est toujours de manière fascinante qu'il le fait.

Esthétiquement c'est magnifique, il met en scène une Rome éternelle et fait preuve d'une vraie science du détail, à l'image des remarquables passages dans les intérieurs de maisons des années 1940 ou dans le music-hall, faisant partie de ces passages fort mémorables. Il capte merveilleusement les différents contextes mais aussi les moeurs de deux époques révolues, tout en se montrant audacieux, notamment dans la vision de son présent, où il met en scène une incapacité à conserver le passé (le magnifique passage lors des travaux pour le métro). Sans début, ni fin, Fellini Roma témoigne de l'amour et la passion de son réalisateur pour cette ville et la vie que l'on y trouve.

C'est au coeur d'une Rome intemporelle que nous emmène Fellini, pour un passionnant et fascinant voyage entre deux époques où il évoquera l'humain, le théâtre ou la politique en nous faisant passer par tout un panel d'émotion.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 18 juin 2017
C'est du bullshit ce film, trop chelou. #nul! spoiler: En plus a la fin tout le monde meurt franchement pas terrible.
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