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soniadidierkmurgia
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4,5
Publiée le 1 janvier 2023
« Indiana Jones et le temple maudit », sorti sur les écrans en 1984, est le deuxième épisode des quatre aventures du célèbre archéologue incarné par Harrison Ford. Après l’énorme succès des « Aventuriers de l’Arche Perdue » (1981) et celui colossal de « E.T, l’extra-terrestre », George Lucas et Steven Spielberg pensent qu’il est peut-être temps de donner une suite aux aventures de ce personnage sorti de l’imagination de George Lucas. Les discussions vont bon train entre les deux hommes pour savoir quelle tonalité donner à ce deuxième opus. Lucas penche pour assombrir l’univers dans lequel le héros doit évoluer quant à Steven Spielberg personne ne pourra être étonné qu’à l’époque, il souhaite rester au maximum dans une palette d’émotions accessible au plus grand nombre c’est-à-dire un public incluant les enfants. C’est la première option qui est retenue. Ce choix fait dire à certains que c’est la raison pour laquelle cet épisode est le plus mal aimé des fans de la trilogie qui deviendra 24 ans plus tard une quadrilogie. Avec le recul on peut sans parti pris se demander si « Le temple maudit » n’est pas le segment le plus abouti et finalement le plus jouissif. Celui où Harrison Ford est à son meilleur, formidablement, épaulé par une Kate Capshaw, devenue après le tournage la femme de Spielberg, qui apporte une touche d’humour décalé supplémentaire par rapport à Karen Allen, par le jeune Jonathan Ke Quan toujours placé au bon endroit, parfait petit bras droit d’Indiana Jones et enfin par Puri Amrish qui campe un méchant grandiloquant qui à la manière d’un Vincent Price sauce orientale ne cesse de faire des clins d’œil au spectateur. Parfaitement rythmé et bénéficiant de décors magnifiques, le film se déroulant dans l’Inde fantasmée des maharadjahs enturbannés et des diamants gros comme le poing, ne souffre d’aucun temps mort. Un modèle du film d’aventures qui s’il n’a pas généré autant de recettes que « Les aventuriers de l’Arche perdue » a été très loin d’être un bide, rapportant tout de même douze fois sa mise.
Malgré que Steven Spielberg ait déclaré qu'il regretté avoir fait ce film on ne peut que constater que le maître a tort.
C'est pas compliqué ce second opus est pour moi supérieur en tout points à son déjà génial grand frère. De son introduction véritable hommage aux comédies musicales à son son épilogue frissonnant en passant par les ténèbres du fameux palais de Pankot. On ne s'ennuie jamais devant ce second opus. De plus le trio formé par le professeur Jones, Willy Scott et Demi Lune est une grande force de l'œuvre. Leur alchimie en devient même très touchante.
Pas le meilleur de la série, mais un bon moment de divertissement. Le temple maudit possède trop d'énormités pour y croire, et l'humour ne permet pas de faire passer la pilule. C'est dommage car le manque de finesse nuit au film qui aurait pu être largement au dessus de cette qualité finale. Et puis Indy est plutôt un héros au grand coeur, alors le rendre misogyne (scène du coup de fouet pour faire revenir la dame convoitée). Bref, divertissant mais trop incohérent.
Indiana jones et le Temple maudit, ou le retour de l'aventurier le plus charismatique de l'histoire du cinéma. Comme pour le premier volet, la touche Spielberg est indéniable : scène d'ouverture très soignée, jeux de couleurs et de lumière, part belle aux effets spéciaux et à l'action, etc. Ce film est néanmoins différent de son prédécesseur de part son ambiance bien plus sombre car ill est ici question de rituels maléfiques. Il y aussi la différence de lieu, puisque Indy se retrouve cette fois-ci au fin fond de l'Inde. Différence de personnages aussi, puisqu'il est accompagné de Willie, une chanteuse de cabaret, et de Demi-Lune, un jeune orphelin chinois. Certains personnages sont caricaturaux comme le grand prêtre sanguinaire et la citadine qui hurle à tout va mais ce ne serait pas un vrai Indiana Jones si ça n'était pas le cas! Au contraire, je les ai trouvés plus attachants que dans le 1er : mention spéciale au petit Demi-Lune. Les dialogues, toujours remplis d'humour, sont une nouvelle fois excellents. Niveau scènes cultes, c'est une nouvelle fois le top aussi (sacrifice, pont). Harrison Ford a vraiment tout donné dans son rôle.
Un très bon 2ème volet des formidable épopées du grand Indiana Jones dans une atmosphère très noire ! L'histoire est satisfaisante et Harrison Ford reste au top dans son rôle ! Kate Capshaw est agréable malgré les nombreux cris qu’elle fait qui peuvent être énervants et le jeune Jonathan Ke Quan qui interprète l'espiègle Demi-Lune est très sympathique ! Amrish Puri qui incarne le méchant Mola Ram est satisfaisant et tous les autres acteurs sont très corrects. Les différentes sortes d’insectes présentes nous donnent des frissons et les images sont toujours aussi convenables. Les effets spéciaux sont plutôt bien réalisés et les décors sont encore très convaincants ! Les lieux rencontrés sont acceptables et le Temple maudit est très bien conçu mais cauchemardesque, le contexte de l’époque est assez bien retranscrit. Les costumes restent très plaisants et certains acteurs sont bien maquillés. Les objets et équipements sont toujours aussi appréciables, l’équipement d’Indy est encore très efficaces et les pierres sacrées de Sankara sont convaincantes. L'ambiance est vraiment très sombre comparé au premier opus mais elle reste plaisante et les musiques sont toujours aussi bien composées avec le thème principal encore super ! Les scènes d'action et les cascades restent très bonnes comme pour la séquence de la chute en avion et la scène du dîner au palais est géniale ! La course poursuite en chariot dans la mine est spectaculaire et le final sur le pont est bien fait, l'aventure est toujours aussi entraînante avec des côtés absolument terrifiants mais aussi encore rythmée ! Un second film donc très réussi et c'est vraiment jusqu’à maintenant le plus horrifique de cette célèbre saga !
Jusqu'au quatrième épisode, le film le plus faible de la saga. Même si le film reste un bon divertissement, je regrette l'aventure épique et pittoresque du premier et l'inventivité et la générosité du troisième épisode avec Sean Connery épatant, comme d'habitude, dans le rôle du père d’Indiana Jones. Ici malgré les scènes d'actions intenses, angoissantes et rocambolesque, le film sonne un peu creux et laisse sur sa faim, ... mais reste de toute façon très agréable a revoir, même s'il souffre de la comparaison avec le 1er et le 3eme épisode....
Steven Spielberg nous envoie un an avant les événements de "Les aventuriers de l'arche perdue" et l'on retrouve Indiana Jones dans un bar (appelé "Club Obi Wan" !) à Shanghai en 1935 où il doit récupérer un diamant...
Et là commencera une palpitante aventure qui le mènera en Chine et en Inde où, accompagné d'un gamin et d'une chanteuse il devra faire face à un grand et mystérieux palais, d'obscures sectes, les bas-fonds terrestres ou encore divers rituels. Et c'est toujours un grand plaisir que de retrouver ces personnages auxquels on s'attache sans grandes difficultés et dont les relations, notamment entre elle et Indy, sont aussi piquantes que géniales et charmantes.
Quelle claque ! Je ne m'attendais surement pas à ça en le revoyant mais on touche là la perfection du cinéma d'aventure, Spielberg est à son sommet, bénéficiant d'une excellente qualité d'écriture et d'un savoir-faire imparable. L'atmosphère est plus sombre que dans le premier et le côté fantastique encore plus accentué et ça, Spielberg le retranscrit très bien. Mais l'une des forces de cet opus, c'est de rajouter quelques moments de légèretés au cœur de cette noirceur, souvent grâce au couple Ford/Capshaw et ça marche à merveille. C'est un véritable et fabuleux cocktail d'émotions où, entre angoisse, rire et aventure, Spielberg n'en oublie jamais ses personnages et l'avancement de l'histoire, orchestrant son récit avec génie et sachant donner de l'importance et de la consistance à tous les protagonistes et enjeux.
Toujours porté par l'admirable bande originale de John Williams, Spielberg multiplie les scènes de bravoures, à l'image de l'exploration du palais, la poursuite sur les rails ou tout simplement toute la deuxième partie du film, dès qu'ils arrivent sous le palais, où c'est aussi fabuleux que mystique. C'est un régal et Spielberg offre tension et plaisir sans se retenir, alternant bien avec d'autres moments plus légers. Lorsqu'il filme les courses-poursuites ou les scènes d'actions, c'est une véritable leçon de cinéma, c'est haletant et irrésistible. Et puis, à l'image du premier, la réussite vient du côté visuel où les décors naturels sont superbement exploités. Que ce soit en costume blanc, torse nu ou en tenue d'aventurier, Harrison Ford apporte toute sa classe, son charisme et son savoir-faire à son personnage, tandis que la belle Kate Capshaw lui donne très bien la réplique
À nouveau, c'est un savant et brillant cocktail d'humour, d'angoisse, de charme et d'aventure que livre Spielberg à travers cet opus plus sombre que le premier, et c'est toujours avec un énorme plaisir que l'on suit Indiana Jones.
Non, vraiment pas. La musique est toujours là, Harrison Ford répond lui-aussi à l'appel, Steven Spielberg toujours aux commandes mais cette préquelle de l'arche perdue a un élément manquant : le scénario. Si le premier film avait directement été scénarisé par George Lucas, on se tappe ici Willard Huyck et sa femme qui ont pour unique succès la scénarisation d'American Graffiti, aidés de notre Georgie. C'est vous dire à quel point cette absence de talent peut gâcher un film dont un des éléments essentiels est bien entendu l'histoire. Nous voilà donc en Chine, soit. La chanson du début laisse déjà à désirer, on commence à s'ennuyer et on est assis que depuis trois minutes. Si vous étiez debout vous seriez déjà partis. Et voilà le coup classique de la trahison évidente. Pourquoi pas. Sauf que très rapidement, la scène tourne au ridicule. Willie Scott est une cruche apathique, les chinois rient jaunes et Indiana Jones un malheureux candide. Ouf, la scène est finie, ils s'enfuient. Ils tombent dans une voiture conduite par un enfant (?!) et la course poursuite démarre. Indie cherche l'antidote et on a le droit au dialogue le plus mauvais de la terre, qui était censé être drôle j'imagine : "non, je ne suis pas une fille facile, on ne se connait pas assez". Ah oui, quand même. Viennent ensuite les échanges de tirs puis notre héros confie son pistolet à notre gold-digger préférée qui le fait tomber par la vitre avant de gronder le malheureux poursuivi : "je me suis retourné un ongle !". Et là, on regrette que la belle Marion Ravenwood soit au Tibet. Et que va faire Indiana Jones d'après-vous ? Et oui, il va se la trimballer. On passe d'un film d'aventure à un film d'horreur et il reste encore 1h45 de supplice. Réouvrez l'arche et vite, s'il-vous-plait ! 2/5
Incontestablement le moins bon de la série... Indiana Jones s'était curieusement "Disneyisé" dans cet opus avec le petit garçon tout droit sorti des Goonies, la blonde service, beaucoup d'humour potache (les yeux dans le potage etc.), des scènes bien trop longues (le pseudo train fantôme) et d'autres qui souffraient sûrement du manque de matériau technologique pour vraiment les sublimer (toutes les scènes sur le point au-dessus du vide). Bref s'était évaporée un peu de la magie noire de l'Arche perdue même si cela reste un joli spectacle réservant de belles surprises et frayeurs (Indiana Jones sous hypnose, la main du méchant capable d'arracher un coeur...). pas mal mais vraiment deux trois tons en-dessous du premier.,
Avec Indiana Jones et le temple maudit, on repart pour une aventure en compagnie d'Harrisson Ford sur fond d'Inde et de culte de divinité. Sorti trois ans après son prédécesseur, cet épisode est pour moi moins réussi. La première scène, d'abord, est un peu grotesque. Notre héros rencontre des "mafieux" asiatiques et forcément, tout dérape. Je ne critiquerais pas aujourd'hui l'adresse d'Indiana, qui parvient à embrocher un homme avec une brochette... Je développerais plutôt ceci : pourquoi, mais alors pourquoi a-t-il décidé d'embarquer cette cruche blonde avec lui ? Durant tout le film, elle ne cessera de hurler, de se plaindre, de geindre... Quand le personnage de Marion dans le premier était vraiment charmant, j'ai n'ai eu qu'une envie avec Willie... lui donner une bonne claque, et le voir partir. Kate Capshaw, malgré sa grande beauté, n'est pas une actrice très douée (ou c'est le mauvais rôle pour l'exprimer peut être...) et ne parvient à insuffler aucun charisme au personnage, à part peut être la scène de séduction avec Indy, dans le palais indien (5 minutes elle avait dit.). A l'opposé, le jeune garçon jouant Demi Lune, Jonathan Ke Quan est adorable, et comble quelque peu l'absence de Marion dans cet opus. L'alchimie entre lui et Indiana Jones est très bonne. Concernant l'histoire, l'intrigue est vraiment plus sombre, notamment la scène cultespoiler: où un homme se fait arracher le cœur , assez marquante. L'humour est toujours présent, mais fait un peu moins mouche que dans le premier, surtout parce qu'il repose beaucoup sur le personnage de Willie, que je n'ai décidément pas du tout apprécié. En bref, un film d'action très sympathique, qui aurait sans doute vu sa note remontée d'une étoile, s'il n'avait pas souffert de la comparaison avec Les aventuriers de l'arche perdue.
Bien plus sombre que le premier volet avec pour thème le sacrifice humain, l'esclavage des enfants et les gourous et leur divinité sectaire, il arrive néanmoins avec un fond d'une telle dureté de garder le même humour et son esprit familial et d'aventure, une réalisation dynamique qui part dans tous les sens si bien qu'on n'a pas le temps de s'ennuyer, et c'est la force de cet Indiana Jones.
C'est le Disneyland pour cinéphiles aventuriers avec un florilège des classique du genre : Glissades effrénées sur les versants enneigés, course poursuite épique à bord d'un wagonnet mine, lutte endiablée sur un pont de singe décordé pour un festin de roi pour nos crocodiles affamés.
J'adore Inidana Jones mais alors ce deuxième volet est vraiment mauvais par rapport à la qualité du premier et surout du troisème. L'héroïne en est pour beaucoup responsable. Elle crie, elle pleure, elle nous agace jusqu'à vouloir éteindre la télé.
Après le succès des Aventuriers de l'arche perdue, Steven Spielberg et George Lucas unissent à nouveau leurs forces pour proposer une nouvelle épopée au plus intrépides des aventuriers. Nouveaux décors, nouveaux personnages, nouveau méchant, Indiana Jones et le temple maudit se distingue considérablement des trois autres films de par plusieurs points : avant tout, l'intrigue se situe dans un seul et même lieu, l'Inde. Ensuite, le film gagne autant en humour qu'en violence, le long-métrage mettant en avant certains points moins familiaux (arrachage de cœur, esclavage d'enfants, carbonisations, etc...). Ceci dit, ce prequel (le film se déroule avant les premier et troisième films) est tout aussi exaltante, Harrison Ford campant de nouveau avec malice son rôle fétiche, coltiné cette fois-ci d'une chanteuse excentrique et d'un gamin karatéka. Le film regorge également de passages inoubliables comme la descente des chutes de l'Himalaya en radeau gonflable, la course-poursuite dans les mines en wagon ou encore le fameux final sur le pont. Bref, un deuxième opus excellent de bout en bout, prouvant définitivement qu'Indiana Jones est un héros hors du commun dans le domaine du 7e Art.