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AMCHI
5 820 abonnés
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2,5
Publiée le 30 août 2021
Ville sans loi est un petit western basique comme le cinéma américain en produisait des masses à une époque, ce n'est pas mauvais ni génial, c'est court (à peine 1h14) et cela se regarde sans ennui. Randolph Scott traîne sa carcasse d'un pas chaloupé, il incarne un marshall courageux à la dégaine rapide et précise, ce qui lui vaut une flopée de nerveux de la gâchette qui veulent se mesurer à lui. C'est parfois rythmé, et par moment un peu mou du genoux, il y a deux grands méchants qui ont engagé un tueur qui a la gueule de l'emploi, il y a quelques femmes dont Angela Lansbury et un grand gaillard qui s'attaque au héros pour finalement devenir son pote. Ville sans loi se regarde car il possède un certain style "vieux western" pas désagréable, puis s'oublie aussitôt après l'avoir vu.
Petit western sympathique, « Ville sans loi » est un produit qui ne ment pas sur la marchandise. Avec sa très courte durée (à peine 1h15), il s’inscrit dans la grande lignée des séries B qui vont à l’essentiel. Enfin presque… Presque car le film paraît très vite mal équilibré. Pour une si courte durée, la mise en route est poussive après une présentation pourtant réussie des protagonistes et de la ville. Le film traine en longueur sur des passages peu importants et multiplie, au contraire, les raccourcis, les stéréotypes et les clichés autour des personnages. Les méchants sont trop caricaturaux face au héros dont la réputation de « terreur de la ville » paraît très exagérée même si Randolph Scott prête parfaitement ses traits à celui-ci. Les personnages secondaires sont agréables mais les troisièmes couteaux vont, viennent et disparaissent alors que certains auraient pu jouer un rôle plus intéressant dans l’histoire. C’est bien là où le bât blesse principalement ici. Le pitch repose sur des personnages caricaturaux alors que s’ils avaient été davantage travaillés, l’histoire aurait pu être plus palpitante. Autre point noir, la résolution de l’ensemble, qui du coup se devine une heure avant la fin et qui se règle en deux temps, trois mouvements sans aucune tension. Le gentil, on le sait, va gagner, le bien triompher, les méchants mourir, les amoureux se retrouver, etc., etc. On retiendra cependant les superbes décors de la ville qui donne une atmosphère particulière à l’ensemble, quelques scènes d’action réussies (même si la doublure de Randolph Scott est trop visible dans les combats à mains nues) et plusieurs personnages attachants autour d’un thème, même s’il est battu et rebattu, toujours intéressant dans les westerns.
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3,0
Publiée le 28 juin 2013
« Le sens du devoir est une chose, l'instinct de conservation une autre »...Dans "A Lawless Street" qu'il signe en 1955 (après l'intense et très noir "The Big Combo"), Joseph H. Lewis a su s'èlever dans un autre genre, en dèpit d'un faible budget, au niveau du bon western sans fioritures! Un de ces films qui semblent dèpourvus de scènario, alors qu'ils racontent plusieurs histoires! Retrouver ici Randolph Scott n'est pas vraiment dècouvrir un personnage inconnu et surprenant, mais rencontrer de nouveau le hèros des films de Bud Boetticher, presque dans de nouvelles aventures: un marshall s'applique à expurger une ville du vice, quand son passè ressurgit! Son passè, c’est Miss Angela Lansbury, une charmante chanteuse de saloon qui pousse parfois la chansonnette! Honorable (tous les ingrèdients du western sont prèsents) et très intèressant sur le plan de la mise en scène (cadrages, placements et mouvements de camèra, longs plans...), le chemin de coeur d'un homme passe aussi par son estomac via les bonnes choses à manger de Molly Higgins / Ruth Donnelly dont il serait injuste de ne pas citer, tant son personnage se fait du souci pour un Scott qu'elle considère un peu comme son propre fils...
Une histoire ultra classique qui se laisse voir. Un des nombreux westerns de série B tournés par Randolph Scott. Il en a fait de meilleurs. Celui-ci n'est pas resté dans les annales.
Un tout petit western,mal ficelé au scénario ultra conventionnel et bébête qui ne vaut que par ses acteurs.Angela Lansbury est bien belle à 40 ans et Randolph Scott fidèle à lui-même.C'est tout, mais cela est bien insuffisant pour ressortir un DVD quand on sait qu'il y a encore tant de beaux films qui dorment bien cachés comme le "demon des armes" ou "my name is julia ross" du même J.H.lewis.J'ai regardé ce film connaissant ce metteur en scène mais je ne l'ai pas reconnu:cela arrive parfois.