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Un visiteur
3,5
Publiée le 5 octobre 2014
Dans la veine de Serpico , Al Pacino continue d'explorer les limites du système , de l'ordre et de la loi en s'attaquant cette fois a l'univers du tribunal. La performance d'Al Pacino est encore une fois grandiose , et le final est pr moi un de ses plus grands moments. J'ai été moins convaincu par la mise en scène , un peu étrange parfois - qui a mon gout ne sublime pas toujours le scénario. Pourtant solide malgré quelques longueurs.
Norman Jewison n'est pas un réalisateur que j'affectionne particulièrement mais l'histoire et la présence d'Al Pacino me donne envie de regarder ce film juridique et je tombe sur une excellente surprise. Si au niveau de la mise en scène un surcroit de nervosité eut été le bienvenue Justice pour tous s'avère un des meilleurs thrillers judiciaire que j'ai vu ; entre un scénario intelligent (une histoire incisive comme je les apprécie) et une remarquable interprétation de Pacino en avocat idéaliste qui se bat contre un système juridique imparfait et parfois injuste on a droit à du bon cinéma qui commence de manière cinglante et qui le restera tout le long jusqu'au final époustouflant. Alors certes ce n'est pas un chef-d’œuvre mais c'est un excellent film que je conseille chaleureusement de ceux qui vous remuent et vous happent, j'ai bien aimé aussi la B.O. (le son des seventies).
Avec "Justice pour tous", Norman Jewinson brosse un portrait peu reluisant de la justice américaine. En effet, le film nous montre la loi et ses défauts qui peuvent faire condamner des innocents et innocenter des coupables. Tout est une question de temps et de relations, il suffit qu'un juge change, qu'un avocat fasse libérer un coupable ou qu'un procureur veuille absolument coincer un type pour que la roue tourne. Au milieu de cette justice imparfaite, Al Pacino incarne un avocat idéaliste qui croit profondément à son métier et qui se retrouve chargé de défendre un juge accusé de viol qu'il déteste. Encore une fois, Pacino se montre absolument grandiose, livrant une prestation hallucinante, notamment lors des moments où il se met à crier et qu'il dénonce avec force certaines injustices. Grâce à lui, le propos du film prend une autre dimension et s'avère encore plus frappant. Mais dans les seconds rôles, on retiendra également Jack Warden, irrésistible en juge aux tendances suicidaires.
Sous la direction de Norman "Dans la chaleur de la nuit" Jewinson, Al Pacino livre une composition intense et très travaillée dans une œuvre qui démonte le système judiciaire américain. Encore un grand film contestataire comme ils savaient les faire à l'époque. À travers le parcours d'un avocat idéaliste forcé de défendre un juge qu'il exècre pour un crime gravissime, Jewinson livre un des meilleurs films sur le sujet. Même aujourd'hui, le film n'a rien perdu de son magnétisme, sa simplicité et sa puissance narrative. Du très bon cinéma.
On connaît N. Jewison pour son cinéma très engagé et sa radioscopie virulente de la société américaine. Plaçant l'histoire du présent film dans la ville de Baltimore (bien avant "The wire"), ce dernier dépeint un monde judiciaire pas vraiment reluisant, crasseux, lourd et parfois inhumain. Arrangements, magouilles, petites affaires de cas insignifiants avant que le héros soit contraint de défendre le juge qu'il déteste le plus dans cette cour, de dernier étant accusé de viol et d'agression. Innocent ? Coupable ? on ne le saura pas avant la fin et cette intrigue n'intéresse pas trop Jewison, le réal se concentrant plus sur la psychologie de son héros, campé par un A. Pacino magistral, ce dernier étant alors au meilleur de sa forme. Très intéressant, peuplé de persos tordus et dérangés, ce réquisitoire s’achèvera comme il doit dans une salle de tribunal avec un discours enflammé qui vous laissera longtemps prostré sur votre siège. Un excellent film, un peu méconnu mais qui vaut largement le coup d’œil. D'autres critiques sur
Sorti sur les écrans en 1979, "Justice pour tous" aborde les tribunaux avec de bonnes intentions mais s'éparpillent au travers de divers récits à l'utilité douteuse. On y retrouve pourtant un récit à l'intrigue originale aux élément bien ficelés mais également de grosses lacunes d'écriture et de forme. Le scénario n'a effectivement pas su garder le cap concernant ses idées de départ et nous déploie une ribambelle de minis histoires qui assomment le spectateur d'informations sans intérêt. De son côté Norman Jewson nous sert une mise en scène sobre sans grande personnalité à l'image de la rigueur de la cour de Justice. Fort Heureusement Al Pacino s'applique dans son jeu et permet un suivi potable du récit qui terminera toute en puissance, effaçant ainsi, une partie de l'ennuie présent précédemment.
Norman Jewison, à qui l’on doit le cultissime L'affaire Thomas Crown (1968) et le mémorable Dans la chaleur de la nuit (1967) récompensé par 5 Oscars (!), offre ici un premier rôle palpitant à Al Pacino où il incarne un jeune avocat idéaliste et impulsif qui doit défendre devant la justice un juge accusé de viol. Justice pour tous (1979) est un brûlot contre le système judiciaire américain, auquel on en attendait d’avantage, peut-être trop d’ailleurs car au final, on a plus l’impression d’avoir eu affaire à un téléfilm qu’à un long-métrage de cinéma. Et ce, malgré une très belle distribution où l’on retrouve aux côtés de Al Pacino : Jack Warden, John Forsythe, Jeffrey Tambor & Craig T. Nelson. Dans la même registre mais bien plus réussit, il est recommandé de ne pas passer à côté du Verdict (1992) de Sidney Lumet avec le brillant Paul Newman.
Ce film est superbe. D'abord, HOURRA pour notre sublime Al Pacino (malgré sa coupe à la Mac Gyver). Bien, j'ai trouvé ce film très intéressant car c'est un domaine que j'aime beaucoup, très complexe et passionnant. Les acteurs jouent très bien et on y croit du début à la toute fin. Al Pacino est Splendide et pour une fois se retrouve du côté positif de la force. Il interprète ce rôle d'avocat d'une main de maître et domine tout le long du film. On ne pense pas souvent à ce que signifie vraiment le métier d'avocat: défendre des personne que tu sais être coupable, que tu n'aime pas forcément, pour ne citer que des mauvais aspects. Ici je trouve que ça nous en donne une bonne idée, un exemple parmi d'autre et c'est juste passionnant. PS: Mention spéciale à la B.O. du film très 80's - 90's : Dave Grusin - Something funny going on.
Une plongée dans le fonctionnement injuste de la justice américaine,par Norman Jewison,auteur d'oeuvres solides comme "L'affaire Thomas Crown" ou "Rollerball".Dans "Justice pour tous"(1979),Al Pacino incarne un jeune avocat impulsif et idéaliste,qui tente de contrer un système judiciaire corrompu à ses yeux.Ainsi,il se voit contraint de défendre un juge accusé de viol qui le hait.Jewison brasse beaucoup de sous-intrigues pour appuyer sa démonstration,comme le pétage de plombs de l'associé pris de remords,la relation houleuse avec une membre de la commission d'enquête,le quidam emprisonné pour rien,le travesti condamné à tort....Comme Pacino,on ressent l'envie de donner un bon coup de pied dans cette fourmilière.Heureusement,quelques traits d'humour allègent l'ensemble,notamment la balade en hélicoptère avec un juge en mal de sensations fortes qui s'amuse à jouer avec sa vie!Le film marche sur les plates-bandes des oeuvres de Sidney Lumet,moins par son souci du détail que celui du réquisitoire.La musique disco apporte un décalage kitsch.On voit à quel point droiture et ambitions sont incompatibles.Pacino est fiévreux dans sa dénonciation finale.Imparable.
Un film sur la justice (ou plutôt l'injustice) très honnête mais loin d'être le meilleur. Le scénario est très intéressant, Al Pacino jouant parfaitement comme à ses habitudes, on se laisse emporter par cette histoire jusqu'au procès final (le moment que l'on attend tous avec impatience) qui porte bien son nom car il débarque à 5 minutes de la fin... aïe. En effet, une défense d'Al Pacino qui commence vraiment bien avec de beaux discours... malheureusement elle se termine vite, bien trop vite. L'enquête de l'avocat sur ce procès est quasi-inexistante, le synopsis en fin de compte ne relate qu'environ 10 minutes du film (beaucoup d'histoires annexes). Les films judiciaires nous intéressent pour leurs procès bien entendu, le plaisir de voir des arguments se contrer les uns les autres pour obtenir la victoire, ici c'est inexistant et c'est bien dommage. Ce film reste quand même agréable à regarder et nous rappelle que la justice ne peut et ne pourra en aucun cas être la même pour tous...même si on aspire à y arriver un jour. spoiler: La fin est décevante, compréhensible et logique par rapport au titre, mais pour ma part je regrette qu'Al Pacino n'ait pas défendu son client jusqu'au bout pour finir sur des remords et montrer ainsi ce qu'est le métier d'avocat.
Sorti en 1979, le film dresse un portrait du système judiciaire américain a travers le chantage, la folie, le crime et la mort. Interprété à la perfection par Al Pacino (mention spéciale à la scène de procès finale), le film souffre malheureusement de son rythme assez lent et de ses situation tombant parfois comme un cheveu sur la soupe (enfin je suppose que c'est le quotidien des avocats de voir tout et n'importe quoi sans logique). De plus, les musiques de ce film sont tout bonnement ridicule : inadapté au situation, mal écrite et tout simplement nulle. Je me suis fait la réflexion durant tout le film et ce dés le début. En bref, un film intéressant mais reste somme toute assez décevant.
Par contre, il faut écouter le morceau "...And justice for all" de Metallica, inspiré par le film, qui lui est une pure merveille de 9 minutes !
Trop classique dans sa réalisation un peu terne mais maîtrisé et sans tant mort. Al Pacino incarne parfaitement son rôle d'avocat et le réalisateur dévoile intelligemment une partie des rouages de la justice américaine.
Après Serpico le gentil flic, voici Arthur l'avocat impartial. Je trouve que Pacino a du mal dans les compositions où il n'incarne pas le méchant. Film néanmoins intéressant et qui est éternellement d'actualité : est-ce que la justice est la même pour tous ? Bien sûr que non.