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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,5
Publiée le 30 janvier 2024
« Carmen revient au pays » est un film japonais novateur et pionnier à l’époque (1951), marquant l'avènement de la couleur dans le cinéma japonais. Keisuke Kinoshita, le réalisateur, utilise la couleur de manière créative, non seulement pour son esthétique, mais aussi comme un élément clé du récit. Le film se distingue par le contraste entre les vêtements colorés et le maquillage élaboré des protagonistes, et le monde gris et terne qui les entoure, symbolisant le choc entre modernité et tradition. Des scènes mémorables, comme la danse dans un décor naturel, allient les couleurs vives des personnages à la douceur du paysage, créant une esthétique visuelle innovante. Cette comédie légère et sans intrigue aborde des questions morales et sociales intéressantes pour montrer qu’un équilibre entre le progrès et les valeurs traditionnelles est possible dans le Japon de l’après-guerre. « Carmen revient au pays » a marqué le cinéma japonais par sa légèreté et son approche moderne, contrastant avec les drames et les films historiques habituels. A noter, que l’actrice principale, Hideko Takamine, a un très joli brin de voix. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Une comédie musicale japonaise aussi originale que pittoresque racontant le retour dans son village natal d'une fille de la campagne devenue stripteaseuse à Tokyo. A voir pour la mise en scène de Kinoshita et les superbes couleurs, mais aussi pour la manière subtile dont il aborde certains scènes importants sous couvert de comédie (arrivée de la modernité au Japon, conformisme des tenants d'une culture japonaise immuable, critique sous-jacente de la guerre qui a rendu aveugle l'harmoniste du village). Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
Et en 1951, au Pays du Soleil levant, la Couleur fut... Manière de dire que "Carmen revient au pays" est le premier film japonais tourné en couleur. Pays qui cinématographiquement est beaucoup plus connu pour ses drames et ses films historiques que pour ses comédies légères sans prise de tête. Mais là pourtant il s'agit d'une comédie légère sans prise de tête. Un film qui oppose un Japon citadin moderne, fortement influencé par la culture occidentale, à un Japon rural plutôt conservateur. C'est juste dommage que cette thématique ne soit que traité en surface. Mais prenons le film pour ce qu'il est à savoir un film, ben sans prise de tête, agréable à regarder (la photo assure !!!) où la beauté des paysages de campagne japonais, dominé par le Mont Asama, le dispute à celle d'Hideko Takamine, irrésistible dans ses tenues légères et très flashies, avec en supplément des numéros musicaux qui donnent la pêche.