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JoKeR_9514
20 abonnés
144 critiques
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3,0
Publiée le 10 septembre 2024
Bon, c'était assez passable, et j'ai failli mettre pire, je m'explique. Chucky II possède un côté plus sarcastique en particulier sur Chucky, qui n'est pas tout à fait comme le premier, j'avais de l'estime en lui par rapport au premier car il était pas si méchant, mais là il est tout autre et tombe encore plus dans la terreur. Et je me suis fait la réflexion que Chucky à partir du deuxième, devient un antagoniste cruel comme le style de Freddy, c'est-à-dire machiavélique, et pas subtil. Et c'est le charme qui s'enlève du scénario qu'avait le premier, mais dans un autre cas, Myers a toujours gardé son style, fin et implacable sans partir dans le persiflage et la satire burlesque.
Meme si la saga du début a pas mal vieillit, eh bien sachons que c'est avec ces vieux film (on reconnait la façon, les dialogues, les effets...) que l'on a pris nos reelles frayeur! LE rythme est toujours là, et Chucky revient toujours en pleine forme. LE film reprend la meme trame (qui est connu de tous) que le précédent en essayant de faire cela de façon logique.. Les premiers chucky, sont vraiment flippant! LEs derniers (quoique tout aussi bien reéussi) en sont franchement plutot marrant que flippant. Enfin Chucky frappe encore une fois, et ne rate pas son objectif principal. Bref, elle nous régale sans aucun temps et quelques surprises au passage^^ Rien de mieux pour se vider la tete, et stresser à fond!
Si le premier Chucky était une réussite horrifique et policière, avec une réalisation en béton et des acteurs vraiment excellents, le deuxième oublie sa dimension policière pour tomber dans l'épouvante la plus simple.
Ce n'est pas forcément un défaut, loin de là, mais on perd quand même un peu au change, dans ce cas de figure. Tom Holland n'est plus là, c'est le coscénariste du premier, John Lafia qui réalise et on voit malheureusement la différence. C'est moins tranchant, moins flippant, mais par moments toujours aussi sympathique, grâce à un Brad Dourif pas aussi bon que dans le premier, mais assez jouissif par moments quand même. Le duo Alex Vincent – Christine Elise est étrangement sympathique, alors qu'un enfant et une fille dans les films d'horreur, ce n'est jamais vraiment très cool. Ici, ça l'es, un duo absolument pas clicheton, pour une fois.
Au final, on a un bon film d'horreur, avec une des premières apparitions de l'excellent Greg Germann, dans une des meilleures scènes du film.
Après le premier, que je considère comme un classique, vous n'imaginez pas quelle déception ce volet m'a apporté. Si on est content de revoir les méfaits de notre chère poupée possédée, la qualité du film elle n'est clairement pas au niveau, et sur tous les points. L'effet de surprise du premier étant passé, difficile de renouveler efficacement le procédé, et sans surprise le film se plante puisqu'il n'y a jamais de réels moments de suspense ou de tension. Enfin si, mais c'est tellement cliché et téléphoné que ça tombe à plat. Du côté du scénario, le moins que l'on puisse dire c'est que c'est vide, prévisible et ennuyeux. Pire encore, les personnages (et donc les acteurs) n'ont pas l'air d'y croire une seule seconde et par conséquent, nous non plus. Il faut attendre la fin, et la scène dans l'usine (qui est elle est réussie et vraiment sympa) pour que le film décolle un peu, mais malheureusement après c'est fini. Donc ce Chucky 2 est un beau raté, qui ne fait clairement pas honneur à son prédécesseur.
Exit Tom Holland pour ce deuxième épisode de la saga "Chucky", John Lafia, scénariste sur "Jeu d'enfant", passant derrière la caméra avec toujours Don Mancini le créateur du personnage à ses côtés pour l'écriture. Les deux compères restent complètement fidèles à l'esprit du film initial qui fit leur succès mais tenant compte du phénomène "Freddy" qui en est déjà à son troisième épisode, ils décident de miser davantage sur les facéties de Chucky qui s'il a la taille d'une poupée n'en manque pas moins d'énergie et de ressources diaboliques. Dans cette suite, cherchant toujours à habiter un autre corps, le terrible étrangleur poursuit le jeune Andy Barclay (Alex Vincent) qu'il avait martyrisé et terrorisé ainsi que sa mère dans le premier épisode. C'est cette fois-ci une famille d'accueil (sa mère est en soins psychiatriques) qui va faire les frais des retrouvailles. Bien sûr une fois de plus, personne ne peut croire qu'une poupée en celluloïd puisse être autonome et criminelle. Le combat s'engage donc seul pour le petit garçon qui finira par trouver une alliée avec Kyle (Christine Elise), une adolescente placée dans la même famille. Le scénario ne sort pas des bornes narratives définies dans "Jeu d'enfant" mais les interventions de Chucky plus fréquentes et l'inventivité des scènes chocs font de ce second opus une réelle réussite, notamment la scène finale dans l'usine de fabrication des poupées "Brave Gars" tout à fait jouissive. "Chucky la poupée de sang" constitue une suite extrêmement logique au premier opus, et les deux films vus comme un tout se complètement parfaitement. Le premier film nous bluffait avec ce nouveau type de serial killer et était plus axé sur la présentation de Chucky et le potentiel des poupées tueuses. Cet épisode ressemble beaucoup plus à un film d'horreur comme on l'entend généralement, l'ambiance est bien plus sombre et le film lui-même est nettement plus gore : maintenant qu'on connaît Chucky, il faut le faire passer aux choses sérieuses. La réalisation, plus précisément les mouvements de caméra, permet de donner à ce film toute son atmosphère et bien que les situations et meurtres sont téléphonés et prévisibles, on sent la tension véritablement s'installer. John Lafia prend son temps et nous laisse de faux indices, et ça devient un régal. Point négatif, inhérent au principe même du film : ce qui pourrait être effrayant perd nettement de son impact lorsque c'est une poupée rousse faisant dans l'ironie qui est dans l'action. Bien que ça soit parfaitement malsain. Bref, une très bonne suite ainsi qu'un très bon film d'horreur
Que dire sur ce film ? bien sûr l important est plutôt de quantifier le plaisir pris à sa projection car pour le côté technique il reste très ancré dans les productions à la chaîne des années 90 assez impersonnel. Il y a de belles trouvailles néanmoins surtout sur la dernière demi-heure. Pas désagréable quand on peut apprécier le genre sans atteindre l inoubliable.
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2,5
Publiée le 21 octobre 2010
Chucky revient! La poupèe vaudou de Tom Holland calcinèe, dispersèe, continue de traquer le petit Alex Vincent! Après le très beau succès de "Jeu d'enfant", il ètait normal qu'une sèquelle suive! Occupè sur d'autres projets, Holland y apporte une très modeste contribution (quelques èlèments de scènario) et laisse les rênes de la rèalisation à John Lafia! Le suspense proposè s'èloigne ici des "Freddy" et autres "Jason" pour se rapprocher au maximum des films d'Hitchcock, et "Chucky" est davantage prèsent à l'ècran que dans le premier! Avec Jenny Agutter (la belle infirmière du "Loup garou de Londres") et Gerrit Graham (le chanteur excentrique, homo et trouillard de "Phantom of the Paradise), ce deuxième opus rèserve quelques rebondissements, accompagnè par d'excellents effets spèciaux...
Chucky poursuit son histoire sanguinaire dans ce volume 2, toutefois plus faible que le 1er avec des scènes présentant des évènements plus débiles les unes que les autres (flirtant toujours un peu plus avec un coté série B)...pour la crédibilité on repassera plus tard.
Comment revenir 2 ans après avoir signé un classique. Cette suite ne s'en sort pas si mal. On retrouve Andy donc on sent une continuité. Cela montre une volonté de construction qu'on ne peut qu'encourager. Malheureusement, la première partie nous prive de Chucky donc clairement on s'ennuie. Chassait le naturel, il revient au galop. La poupée démoniaque débarque et ça redevient comme on aime. Elle est toujours aussi fun quand elle décide de faire couler le sang. Le gore est au rendez-vous. Grâce à elle, la seconde partie était géniale. On voit qu'Andy ne sert pas à grand-chose en fait sans Chucky. Ce gamin reste une tête à claques. Il reste fidèle à ce qu'on a connu dans le premier. Cette fois, on va l'accompagner de Kyle qui sera une bonne valeur ajoutée par son côté rebelle.
On ne s'ennuie pas, même si le début est un peu mou, les meurtres sont très réussis et chuky à des réparties savoureuse ! Si vous avez aimé les premières aventures de Chucky vous resterez en terrain connu. Chucky 2 est une bonne suite. Le point fort, c'est qu'on apprend mieux à connaitre Chucky, mais malheureusement, la "peur" n'y est plus. Le scénario reste très correct et Chucky est toujours aussi génial. Je le conseille pour tous ceux qui ont aimé le 1 !
"Chucky la poupée de sang" n'a pas grand chose à envier à son prédécesseur. Petit film d'horreur qui ne fait pas peur avec un peu d'humour noir, un bon cocktail pour passer une soirée "grosse rigolade". Le personnage de Chucky est très prévisible comme à son habitude et les morts assez classiques bien que parfois insolites. Le scénario ne vole pas très haut (comme dans 99% des films de ce genre) sans froisser l'image du film. Il faut dire qu'un scénario à la "Memento" aurait quelque peu détruit le mythe de Chucky. Les acteurs quant à eux semblent prendre ce film autant à la légère que nous. Expressions de peur ridicules, fausse tension, bref tout y est pour se moquer joyeusement de ce petit bijoux que le cinéma américain a l'art et la manière de nous offrir.
John Lafia parvient à insuffler une nouvelle dynamique à la franchise Chucky. Lors de ma précédente critique, j'avais pester contre la pauvreté de la mise en scène et pour la succession de scènes gores sans véritable saveur. Or, dans la veine du slasher, on avait fait mieux. Chucky 2 ouvre une nouvelle perspective : celui du drame familial. C'est étonnant puis déroutant pour le spectateur qui s'attendait à une énième nullité. Pourtant, ce deuxième volume propose une version où la fatalité est un élément fondateur. L'enfant - toujours joué par Alex Vincent - a perdu sa mère qui est enfermée dans un hôpital psychiatrique. Il navigue de foyers en foyers. Il n'est guère aimé et personne ne croit à sa version de l'histoire. L'histoire reprend les codes du premier opus en les améliorant : dans la veine du slogan, toujours plus fort, toujours plus grand (phrase qui équivaut pour tous les deuxièmes films), Chucky surprend dans des scènes horrifiques joliment réalisées et dans des scènes gores plus sophistiquées. En revanche, le film pêche toujours autant sur une écriture paresseuse et un engouement encore trop faible pour voir une suite. Néanmoins, je compte poursuivre avec le troisième épisode que je vous évoquerais dans une prochaine critique.
Il y'a un rappel visuel de la peur assez emblématique du premier "Terminator" dans son climax final : une tentative chez le réalisateur John Lafia de recréer cette même tension mémorable de la scène de poursuite entre Sarah Connor/Kyle et Le Terminator, dans cette usine de fabrication automatisée; couplé à cette même ténacité monstrueuse, ici, de la poupée tueuse maléfique aux prises (dans des scènes de duel) avec une véracité répondante des protagonistes qui ne flanchent jamais dans leur lutte perpétuelle contre le mal. Ce qui permet enfin de compte à son réalisateur d'user de ce même symbolisme sans toute fois chercher à le pâlir. Un film d'horreur facilement amusant, par son pincé d'humour qu'il distille dans des scènes d'effroi où la magie de ses effets submergent le spectateur d'une bonne dose de légèreté et de naïveté nostalgiques d'une époque fortement enracinée dans la mémoire de l'enfance.
➖Avis bref : Ce second opus pour notre poupée de sang, Chucky. Deuxième film encore meilleur que son premier, mon favoris. Ce volet surpasse largement son précédent. Nous connaissons maintenant tous le personnage et son franc parlé. En plus d’être toujours autant une vraie poupée meurtrière et sanglante ! Le voilà cette fois de retour, toujours à la recherche d’Andy. Andy est lui, toujours aussi mignon que dans le premier volet. Il vit désormais en famille d’accueil. Chucky, lui est déterminé et prêt à tout pour atteindre son but va tout faire pour avoir Andy et tuera tous ceux qui traîneront sur son passage. D’ailleurs il fait de suite son apparition sans jamais traîner, ni même jouer le mystère. Andy rencontrera de nouveaux personnages au cours de ce volet comme Kyle avec qui il fera un superbe duo, vraiment mignon et attachant. Une saga décidément sur la bonne route. Enfin bref, vous l’auriez compris celui-ci est l’un de mes préférés, en plus d’être toujours aussi culte.