Derniers Avis : L'Enfer - Page 2

Il y a des jours où l'on se sent las pour le cinéma français. Vu en Espagne étant le seul film français qui passait ac La Môme, L'Enfer ne pourrait pas mieux porter son nom. Le film cumule toutes les maladresses, pesanteurs du mauvais film. Acteurs dirigés jusqu'à la caricature, longs silences censés être lourds de sens mais en fait vides de tout sauf de lourdeur. Scénario lourdingue au possible, dialogues insipides au possible. Une bonne grosse daube française prétentieuse qui se paye le luxe de se proposer comme une révision de la tragédie de Médée. Ridicule

Avec un tel casting et un scénario qui allait nous émouvoir, on était en droit à s'attendre à un film réussi, inoubliable...la fin est maladroite, la rythmique trop lente et le film se cherche dans la facilité. La mayonnaise ne prend pas.

Un très bon film avec une histoire pas si désagréable que ça, une histoire qui se tient.
Une photographie très soignée et très réussie, une musique qui colle plutôt bien au film, et des actrices magnifiques, Emmanuelle Béart, Marie Gillain, Karin Viard et Carole Bouquet. Un véritable plaisir bien loin de ce que nous ont assèné les critiques. Quel dommage que les actrices n'aient reçu aucune nomination aux césar. Les Deux nomination de Cécile De France auraient pu être aisément remplacées...

Heureusement qu'il y avait une pléiade d'acteurs connus pour donner à ce film un peu plus d'envergure. On a du mal à rentrer dans l'histoire et bien que la fin soit assez inattendue, cela ne suffit pas pour susciter l'intérêt que l'on espérait avec une telle distribution...

Et oui, le titre se justifie pleinement : ce film est un enfer de platitude, de bêtises, de lourdeurs, on s’emmerde ferme et on se demande franchement comment de tels acteurs (Karine Viard, Emmanuelle Béart, Marie Gillain & co) ont pu se fourvoyer dans ce nanar (besoin de thunes ??). A fuir.

Eut-il été appelé L'Ennui plutôt que L'Enfer, on aurait applaudi. Une étoile pour la distribution et encore on se demande bien pourquoi ils/elles se sont tous jetés corps et âmes dans ce navet "psychologique". Peut-être parce qu'inspiré très légèrement par la signature (?) de Kieslowski au bas de l'idée originale. En tous cas, personne ne doutera que Kieslowski vivant, ce film n'aurait jamais eu lieu.

Les drames et les secrets de famille ont, certes, été déjà beaucoup mieux traités que cela au cinéma. Mais ce deuxième long métrage de Danis Tanovic (après No man's land couvert de louanges et de récompenses) ne manque pas de charmes et de qualités. La première est sans conteste le casting. Les trois soeurs et leur mère séparées par le-dit drame de famille, sont interprétées avec pudeur et justesse par un magnifique quatuor d'actrices : Emmanuelle Béart l'ainée, Karin Viard la cadette, Marie Gillain la benjamine et Carole Bouquet la mère. Accompagnées par les hommes : Jacques Perrin, Jacques Gambin, Guillaume Canet et Miki Manojlovic, tous très sobres.

L'histoire se déroule dans une atmosphère lourde et pesante. Une belle musique bien que parfois un peu trop appuyée et omniprésente, une très belle photo et un rythme assez lent, permettent de bien apprécier la montée de la tension, jusqu'à la révélation finale. Des vies perdues, gâchées, torturées pour un malentendu sexuel, dont personne ne se remettra jamais vraiment, mais une fois cette vérité finalement éclatée, un espoir naîtra où chacun vivra un peu mieux en paix avec lui-même.

Pourquoi tant de haine ? Les critiques de ce nouveau métrage de Danis Tanovic sont incendiaires, comme si le cinéaste avait commis la pire des infamies. Réalisant ici le second volet de la trilogie inachevée de Kieslowski nommée "Paradis, enfer et purgatoire", Tanovic s'est entouré des collaborateurs habituels du maître polonais. Ainsi, ils lui rendent un magnifique hommage. Si Tom Tykwer avait apporté son style propre au magnifique "Heaven", Danis Tanovic a opté pour l'imitation. Il reprend ainsi de nombreux thèmes du cinéaste sur le hasard et le destin, mais aussi une mise en scène proche et des figures de style communes (filmer à travers des vitres et verres, par exemple). On retrouve aussi le personnage de la grand-mère qui jette sa bouteille à la poubelle. Il est rare de voir au cinéma une oeuvre totalement dépendante de celle d'un autre. Les interrogations morales sont les mêmes et l'ambiance est proche de celle de "la double vie de Véronique". Même si on a parfois un peu l'impression que cela ressemble à du Kieslowski sans en avoir toute la saveur, l'ensemble est suffisamment intéressant pour emporter la mise.

Le film dépend plus que d'autres de la sensibilité de chacun:il suffit de voir les critiques.Moi, j'ai instantanément adhéré à l'atmosphère du film. Et l'histoire peut alors soit être totalement subie, soit paraître parfaitement adaptée à la réalisation étrange.Une scène d'une rare puissance mystique largement due au charisme d'Emmanuelle Béart.Mais les réactions peuvent facilment aller en sens inverse. Il y a vraiment un déclic qui dépend très fortement de la sensiblité propre:on aime vraiment ou vraiment pas. Un point de vue interressant sur le tragique, presque opposé à celui dans Match Point d'Allen.Certes on pourra dire qu'il suffit d'ouvrir les livres pour avoir une réflexion bien plus profonde. Mais si on a pas envie!..et bien la réalisation peut,comme pour moi,faire entrer dans le film en faisant presque corps avec le sujet de fond, même si ce dernier est peut-être plus approfondi dans les livres (mais on s'en fout!).Instinctivement, je mets 4 étoiles.

Un numéro d'actrices époustouflant pour un film qui ne justifie habilement son titre qu'à la dernière image, alors même que toute son ambiance l'amène imperceptiblement. Le meilleur rôle d'Emmanuelle Béart depuis longtemps, une Carole Bouquet glaciale à souhait et des choix artistiques assumés. Pour une fois, un film français audacieux et solide, bien que baignant dans le plus pur registre de l'intimité.

Une très belle mise en scène, avec une très forte tension. Mais quand ces éléments sont au service d'un scénario qui veut tout aborder mais qui reste plat, ça ne rend pas le film bon pour autant!
Une dizaine de grands acteurs français, qui au final, n'ont pas vraiment leur place! Mais ils sont juste là pour bien remplir le générique. Y a un certain ridicule dans le traité de ces nombreux malheurs... D'ailleurs y en a tellement, qu'on y croit plus! Mais faut dire que le jeu des acteurs, la musique et la très belle mise en scène ne m'ont pas fait regreter d'être allée le voir!

Parfois lent, ce film vaut surtout pour ses actrices emmanuelle beart et karine Viard! Desolé mais je n'accroche pas du tout pour Marie Gillain!Quant à Carole Bouquet dans le role de la vieille, c'est une erreur magistrale!Le film a certes du style et son histoire du corps, la lourdeur permanente risque d'en effrayer plus d'un! En gros, c'était pas mauvais, mais rien d'étonnant que les salles se vident avec au programme des films dits élitistes comme cet ENFER

Je me suis rarement ennuyé autant au cinéma. J'ai d'ailleurs quitté la salle aux 2/3 du film. J'aime les films d'art et d'essai, les études psychologiques, mais à condition qu'on puisse entrer suffisamment dans la psychologie des personnages. L'Enfer ne fait que montrer ceux-ci très superficiellement. Avec si peu de dialogues, c'était inévitable. Une histoire d'une pauvreté rare. La mise en scène à l'état pur ne m'intéresse pas dans un film. D'ailleurs, peut-on parler de bonne mise en scène, c'est-à-dire d'une belle forme, sans contenu ?

superbe!
Je ne lis jamais les critiques je regarde seulement les bandes annonces pour justement ne pas être influencé. Mais même avec les bandes annonces, j'accrochais pas! Une amie m'a proposé de le voir et j'avoue que j'y allais sans conviction. Je ressors de la séance plus que convaincue!
Les actrices sont quand même exceptionnelles, flippantes et en même temps d'une force exceptionnelle. J'aime l'image de la femme forte finalement qui garde la tête haute malgré les difficultés de la vie! Merveilleux!

Film excellent. Un scérario bien taré et prêt à accueillir les prestations de ces 3 actrices excellentes. Des apparitions auxquelles on ne s attend pas. Personnellement, je me sens obligé de le rapprocher de "la pianiste" (de Haeneke, avec Huppert).