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    La Momie
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    3,4
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    49 critiques spectateurs

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    Nicolas S.
    Nicolas S.

    93 abonnés 1 549 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 novembre 2019
    "La Momie" est l'un des monstres mythiques de la Universal. Au point qu'il donnera lieu à pas mal de suites directes (4 pour être exact) et à un remake en 1999 qui aura lui-même des suites et des spin-off. Preuve que son univers fascine.

    Il faut dire que le fait de situer ce monstre dans l'Egypte antique a de quoi donner un côté exotique, de beaux décors, de beaux costumes et surtout de quoi le détacher de l'Angleterre victorienne de Frankenstein ou de la Transylvanie de Dracula.

    Mais ce qui est intéressant avec ce film de 1932, c'est que la Momie n'apparaît pas comme tel pendant la plupart du film. Elle évolue presque à visage découvert, sans ses bandelettes, parle, exprime des sentiments ...

    Boris Karloff lui donne cependant une démarche un peu trop robotique, malgré un regard intense et un maquillage superbe pour l'époque.

    Mais surtout, ce qui m'a le plus déçu, c'est la réalisation. Certains plans sont beaux mais il y a de trop nombreux plans où il n'y a pas de bruit, pas de musique et pas d'action. Quelques instants durant lesquels la gêne s'installe et qui auraient aisément pu être coupés au montage.

    De même, l'histoire est un peu culcul la praline, tout comme certains personnages. Ce qui fait que ce film de la Universal a beau avoir certaines qualités (une belle maîtrise de la lumière, des maquillages et des costumes superbes ...), son manque de rythme, ses ratés de réalisation et son histoire qui tombe vite à plat pèsent trop lourd dans la balance.
    yayo
    yayo

    62 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    Voici donc l'original "La Momie". Alors je dois dire que j'ai été déçu. Certes le film passe bien, mais c'est surtout dû à sa durée très courte. Car il ne se passe finalement pas grand chose dans ce film et si c'est sensé nous effrayer c'est raté. Je crois que je préfère la version avec Brendan Fraser qui sait où elle va qu'on aime ou pas.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 octobre 2013
    Boris Karloff est excellent en interprète de la momie. Le film vaut essentiellement pour son histoire de malédiction de momie et pour son cadre de l'Egypte ancienne. En ce sens, ce film est un véritable précurseur et donc il est considéré comme un très grand classique. A voir.
    cylon86
    cylon86

    2 515 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Petites perles du film d'épouvante, les productions Universal des années 30 ont été la première heure de gloire des monstres en tout genre et possèdent un charme indéniable de par le petit coup de vieux qu'elles ont pris. Mais malgré ça et la rapidité du scénario qui ne laisse pas la place à la psychologie des personnages, "La Momie" est superbement mis en scène (Karl Freund avait signé la photographie du "Dracula" de Tod Browning) et interprété par le grand Boris Karloff qui prête son imposante stature à Imhotep, la momie revenue à la vie pour ressusciter son grand amour et vivre éternellement avec elle. L'histoire se déroule rapidement, le tout avec une mise en scène de qualité qui ne permet jamais de s'ennuyer et fait de cette "Momie" un classique quasiment indémodable.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2012
    Ce pilier du cinéma horrifique vaut pour la sobriété avec laquelle Karl Freund, le célèbre chef opérateur réalisant alors son premier film, met en place l’ambiance mystique autour de laquelle se tisse la relation entre Imhotep et Helen Grosvenor, une mise en scène évitant de sombrer dans l’accumulation des effets visuels grotesques au profit d’une inspiration expressionniste pleine de charme. Le jeu de Boris Karloff devient ainsi l’élément le plus effrayant de cette aventure fantastique devenue légendaire et maintes fois revisitée.
    Shephard69
    Shephard69

    334 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2018
    Dans le gotha du cinéma d'épouvante, une référence absolue au même titre que "Nosferatu", "Frankenstein" ou 'L'homme invisible". Un film qui a évidemment vieilli, très lent mais qui reste parfaitement accessible et fascinant, un vrai cas d'école. Boris Karloff, que je découvre là, est impressionnant de présence physique et charismatique. Un long-métrage au charme désuet surprenant mais une leçon de cinéma.
    dougray
    dougray

    238 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Classique des Studios Universal un peu moins connu que les "Dracula", "Frankenstein" et autres "Wolfman", "La Momie" est surtout incontestablement moins réussi que ses illustres confrères, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, le scénario est une copie quasi-parfaite de l’intrigue de "Dracula" (avec Bela Lugosi), de sorte qu’on retrouve une créature millénaire revenue d’entre les morts et armée d’un regard hypotonique (l’excellent Boris Karloff, qui reste moins transcendant que dans "Frankenstein"), une pauvre jeune femme (la cabotine Zita Johann) tombant sous son contrôle, un jeune soupirant espérant tirer sa dulcinée de ses griffes (joué, dans les deux films par la falot David Manners) et aidé, dans sa quête, par un scientifique s’érigeant comme l’ennemi personnel du monstre (joué, dans les deux films, par Edward Van Sloan)… On a beau être moins regardant sur les scénarios des vieux films, il faut admettre que ses énormes similitudes scénaristiques (pour ne pas dire ce plagiat en bonne et due forme) gâche un peu le plaisir et, surtout, ne renouvelle pas le genre. Il est d‘ailleurs amusant de noter que la seule véritable différence entre les deux films est la motivation du monstre qui, dans "La Momie", agit par amour puisque sa victime est la réincarnation de sa défunte bien-aimée (soit l’intrigue du "Dracula" de Coppola… ce qui ne manque pas d’ironie). Autre problème de taille : on ne vois quasiment jamais la Momie sous sa forme "momifiée" alors que le film est surtout resté dans les mémoires grâce au plan du monstre enrubanné de bandelettes (mention spéciale au travail exceptionnel du maquilleur Jack Pierce). La scène du réveil de la Momie est d’ailleurs très impressionnante et renforce le sentiment de frustration de ne pas en voir plus, le réalisateur Karl Freund ayant pris le parti de laisser sa créature hors-champ (seules sa main et une bandelette traînante sont visibles) puis de lui donner un aspect plus humain (à savoir un vieil égyptien au visage ridé… autre maquillage exceptionnel de Jack Pierce). C’est donc ce visage contemporain qu’arbore la Momie pendant la quasi-totalité du film et il fallait tout le talent d Boris Karloff pour donner un intérêt à ce personnage qui, privé de l’aura d’un Dracula et d’un aspect reconnaissable par tous, s’avère finalement assez pauvre sur le papier. Ainsi, on s’amusera, avec une pointe de nostalgie, des gros plans sur les yeux du Monstre et leurs mises en lumière, censés illustrer son pouvoir hypnotique. Ce jeux de lumière, ainsi que la qualité des décors et l’utilisation d’une BO bien plus présente que dans les précédents films de monstres Universal, sont d’ailleurs la seule véritable valeur ajoutée de cette "Momie", trop plan-plan dans son rythme et dans son intrigue… mais qui, en tout état de cause, aura eu le mérite de savoir saisir l’air du temps (les années 30 étant une période d’effervescence fantastique pour l’archéologique en général et l’Egypte en particulier) et, surtout, d’imposer un des rares monstres classiques du 7e Art qui ne soit pas issue d’un roman… même si il n’apparaît quasiment pas à l’écran !
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2010
    Boris Karloff aussi tourmenté qu’inquiétant, tel qu’en lui-même la mémoire du cinéma le conservera toujours, est au cœur de cette sombre histoire (qui finit bien, Hollywood oblige !) de malédiction et de résurrection. Le scénario est cohérent et nous tient en haleine de bout en bout, la réalisation est d’une sobriété exemplaire et la reconstitution de l’Egypte ancienne évite de sombrer dans le ridicule. La courte durée (une heure quinze à peine) est bien venue et contribue à donner du rythme à ce bon film d’épouvante.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    La scène d'intro est très réussie. Ensuite on a du mal à se plonger dans l'histoire faute à un rythme beaucoup trop lent et pourtant le film est court! Boris Karloff fait une parfaite momie et la photographie est vraiment soignée dans un beau noir et blanc. Le film reste très classique à l'instar de Dracula de Browning.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 10 juin 2019
    J’ai vécu pour le voir en éprouvant ce film horrifique, haro sur l’exotisme de la civilisation perdue qu’est l’Égypte antique plus que la Grèce hellénistique. Avec ces divinités solaires et sa transmission descendante vers ce système pharaonique, ainsi soit la pyramide figure populaire. Le grand prête a outrepassé l’interdit en ressuscitant sa bien-aimée mortelle, le vol manuscrit invoquant les limbes est un affront pour son Pharaon. Un historique guide tout puissant mandat céleste au-dessus des hommes sujets serviteurs, ce furent les lois antiques égyptiennes. La peine capitale sanctionne ses prêcheurs pêcheurs terrestres en momification, la violence d’un embaumement autopsié vivant puis l’enterrement comme crucifixion finale. Le chaton �est toujours aussi mystérieusement mystique, un symbole animalier accompagnateur ambigüe dans cette vielle réalisation. La dame ancienne est réincarnée en moderne, son ascendance maternelle égyptienne a envoûté sa descendance d’actrice, jusqu’au bout du suspense qu’elle aura la vie sauve.
    Roub E.
    Roub E.

    955 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Oubliez vite la version moderne à la sauce blockbuster niais et jetez vous sur l'original de la momie. Avec le temps je trouve que le film a pris une dimension fantastique et féerique plus qu un film d horreur et de monstre et ceci grâce à des effets simples et un très beau cadre. Pour illustrer cela on peut évoquer le magnifique gros plan sur Boris Karloff quand il cherche à posséder les autres, l évocation du passé dans le puit et plus généralement une sobriété qui a permis au film de traverser le temps de fort belle manière. Ce qu on peut reprocher au film c est un final qui traine un peu en longueur mais sinon ça été pour moi un moment de poésie fantastique que j ai été content de découvrir.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2014
    Réalisé par le directeur de la photographie de Dracula et écrit par le même scénariste, La Momie rappelle beaucoup le film de Tod Browning. En effet, il semble que John L. Balderston ait choisi, en reprenant le scénario de ce qui devait à la base être un film sur Cagliostro, de réutiliser consciemment ou non les recettes de Dracula. Ainsi, on retrouve de nombreux point communs (le pendentif remplaçant la croix, la possibilité d’hypnotiser du méchant…) et des acteurs communs comme David Manners et Edward Van Sloan. Ce dernier semble jouer un clone de son personnage de Van Helsing, qu’il interprète de la même manière théâtrale. Ce type de jeu détonne d’ailleurs par rapport au reste du casting car les autres acteurs jouent de manière plus naturelle que dans le film sur le célèbre vampire. Bien évidemment, au-dessus des autres interprètes surnage Boris Karloff parfait dans son rôle d’être surnaturel et, qui après avoir marqué à jamais le rôle de Frankenstein, impose pour plusieurs décennies un modèle de momie. Mais, comme pour le monstre inventé par Mary Shelley, l’interprétation de Karloff est renforcée par le magnifique maquillage de Jack Pierce, artiste à l’origine des grands monstres du bestiaire de Universal. Il faut également noter la qualité des effets spéciaux de John P. Fulton notamment dans la séquence finale. Tout cela permet au film de dépasser le statut de banale série B qu’appelait son scénario. Cependant, même s’il demeure le film le plus célèbre de Karl Freund en tant que réalisateur, La Momie est loin d’être aussi marquant que les meilleurs films d’horreur produit par Universal à cette époque.
    totoro35
    totoro35

    103 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2012
    Suite au très bon accueil de "Dracula" et de "Frankenstein", Universal poursuit sa gigantesque entreprise d'un certain cinéma horrifique avec cette "Momie", librement inspirée de la découverte de la tombe de Toutankhamon. Ancien chef op', notamment sur le "Dracula" de Tod Browning, Karl Freund se voit confié le bébé, accouchant de superbes images à l'exotisme bienvenue. Si la présence de Boris Karlof est réellement impressionante, le comédien jouant un double rôle, il marquera surtout les esprits dans le rôle de la momie du titre, tour de force incroyable rendu possible par l'immense talent d'un Jack Peirce au sommet de son art. Dommage que la présence de cette créature de cauchemar soit si courte (Karloff aura subit plus de huit heures de maquillage pour une apparition d'à peine deux minutes !), apportant une sacrée frustration à un film au final beaucoup trop bavard, pas toujours à la hauteur des autres classiques du genre malgré son romantisme fou.
    dragon_ryu
    dragon_ryu

    14 abonnés 487 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 septembre 2009
    Pour une première réalisation Karl Freund s'en sort bien, sa mise en scène est élégante (voir le fameux mouvement de grue au dessus du puits avant le flash-back explicatif) et il préfère jouer sur la suggestion plutôt que d'exposer le travail titanesque sur le maquillage de Karloff (scène d'introduction). Le début du film en Égypte est très bon, c'est exotique, les enjeux sont posés et la plupart des éléments de ce début de film trouveront un écho par la suite. Après ce début prometteur le film devient bien moins intéressant, on perd beaucoup en exotisme, le film se déroule en grande partie dans des intérieurs familiers, l'histoire s'encombre d'une histoire d'amour inutile car n'étant jamais exploité en parallèle de l'amour entre la momie et la jeune femme, il y a beaucoup de dialogues et de scènes figées, le film finit quand même par s'énerver un peu dans sa conclusion et offre un effet spécial à base de fondus enchainés étonnants (pour l'époque, s'entend). Je ne remet pas en cause le statut de classique de la universal du film, je comprend tout à fait quel impact il a pu avoir sur le public, maquillage relativement inédit donc impressionnant, le jeu toujours aussi singulier de Boris Karloff, rajoutons à ça une histoire parfaitement dans l'air du temps (le tombeau de Toutankamon venait d'être découvert 10 ans plus tôt), mais de nos jour le film est difficilement regardable soyons honnête et il a avant tout un intérêt purement historique et culturel.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2021
    The Mummy (1932) dispose d’une poignée de scènes mémorables, à l’instar du travelling circulaire qui ouvre le long métrage et le réveil de ladite momie, quittant son sarcophage pour retrouver sa bien-aimée. Trois points justifient également la réputation de cette œuvre imparfaite et bavarde : un scénario audacieux qui engage le monstre dans un processus d’humanisation au contact d’un amour qu’il s’efforce de faire renaître ; un exotisme certain apte à convier le spectateur américain des années 30 à s’évader loin de la Grande Dépression qui ronge son quotidien ; la prestation de Boris Karloff, figure iconique du genre, dont les maquillages et les costumes s’avèrent d’une qualité remarquable. Sa présence à l’écran réussit à demeurer spectrale, Karloff hantant les zones d’ombre, se tapissant dans l’obscurité et parlant anglais avec un accent à l’aspect ancestral. La mise en scène de Karl Freund reste faible et n’incarne que peu la menace de la momie à l’écran : longueurs et répétitions s’installent sans apporter aux personnages de densité. Nous sommes loin de la virtuosité de The Invisible Man (James Whale), sorti un an plus tard.
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