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fabrice d.
26 abonnés
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3,0
Publiée le 3 septembre 2015
Ce genre de film, c'est à dire un film italien en plus un film à sketchs (même si je le savais pas au départ), n'est à priori pas ma tasse de thé. Mais je me soigne et je veux aussi connaître le cinéma italien avec ses stars comme Mastroianni, ou Loren. Donc je regarde. Et je ne garderai pas un souvenir inoubliable de ce film mais il faut reconnaître que c'est bien filmé, bien écrit et il y a du rythme. C'est de la comédie romantique un peu burlesque qui se regarde très bien. Dommage qu'on ne voit guère de plans extérieurs afin d'avoir une idée de Rome et autres villes à cette époque. Sophia et Marcello sont définitivement superbes dans ce film.
On ne s’attarderait pas trop sur ce film revenu des limbes du néo-réalisme s’il ne marquait dans les années soixante l’avènement d’un couple de cinéma inestimable Marcello Mastroianni - Sophia Loren, pour la première fois réunis sur un plateau. Et déjà exemplaire dans la diversité des rôles et situations proposés dans ces trois sketches aux diverses contributions d’un genre qui conserve ici sa patine populaire dans des décors naturels. Dans la galerie de personnages qui s’affichent entre vérisme et caricature, Vittorio de Sica peint surtout des portraits taillés dans le vif de la société italienne de l’époque. Si les tribulations de la vendeuse de cigarettes m’a bien intéressé ( elle n’arrête pas d’accoucher afin que la justice ne puisse l’arrêter ) , les tourments du jeune séminariste voisin d’une call-girl sulfureuse marquent l’acoquinement presque naturel de la religion et de la sexualité. AVIS BONUS Aurore Renaut, enseignante et spécialiste du cinéma transalpin rappelle clairement les enjeux de la comédie italienne Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un an avant "Divorce à l'italienne", le grand Vittorio De Sica réunissait pour la première fois à l'écran Sophia Loren et Marcelo Maostrianni pour une des plus célèbres comédies du cinéma italien. En grand réalisateur qu'il est, De Sica aime mélanger les genres, un cocktail idéal pour créer la comédie, et un moteur intense. Un chômeur aux prises de sa femme exubérante, un séminariste bouleversé par les charmes d'une call-girl, une femme riche amoureuse de son amant... Ces trois histoires n'en finissent pas de nous faire rire et de nous attendrir sur les faiblesses humaines. Tout le génie de Vittorio De Sica est là.
Si vous avez déjà vu des films à sketches alors vous savez très bien de quelle irrégularité il peuvent faire preuve. "Hier, aujourd'hui et demain" en est un dans tous les sens du terme : la qualité se ressent dans chaque histoire, bien qu'à des degrés divers. La première (et la meilleure), voit affublés de la qualité de petites gens les deux monstres sacrés du cinéma italien que sont Sophia Loren et Marcello Mastroianni. Ils survivent grâce à la contrebande, ce qui donne lieu à des échanges piquants et savoureux. Dans la seconde partie, une riche femme et son amant ont un accident, permettant ainsi à Vittorio De Sica d'attaquer gentiment la haute société. Dans la dernière histoire, une call-girl fait tourner la tête d'un de ses clients et d'un aspirant prêtre dans un déluge de répliques et de postures théâtrales. Le tout est énergique, frais, drôle et penche clairement pour la femme : à chaque fois l'homme se fait avoir, et tout cela avec la plus grande finesse. Une sorte de commedia dell'arte moderne (sans les masques) comme l'Italie en a exporté par dizaines dans les sixties.
Trois épisodes, trois portraits de femmes inscrits dans trois contextes bien différents l'un de l'autre, dans l'Italie des années soixante. Dans l'ordre, à Naples, une femme du peuple survit comme elle peut en faisant des enfants, afin d'éviter d'être envoyée en prison. A Milan, très riche bourgeoise, elle s'offre un amant quitte à le rejeter sans remords dès que la situation se présente. Enfin à Rome, elle se prostitue, mais dans la Cité des Papes la culpabilité catholique l'empêche d'être comme une autre…. C'est vrai, le premier épisode n'évite pas le cliché Naples-misère, mais il reste très plaisant à voir. Et si dans le deuxième Sophia Loren parait moins convaincante, même si très belle, dans le rôle d'une riche milanaise, elle se rattrape largement dans le troisième, qui est tout simplement adorable. Très généreusement, Marcello Mastroianni épaule et soutient Sophia de manière impeccable, tant l'entente entre les deux comédiens parait évidente. Le regard de De Sica. empreint d'humanité et d'humour, justifie tout à fait l'énorme succès commercial du film ainsi que l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Si vous aimez l'Italie et son cinéma. Si vous aimez les acteurs qui parlent fort et beaucoup avec les mains. Si vous aimez la douce euphorie qui fait chanter les rues de Naples , de Rome ou de Milan, alors ce film va vous ravir. Nous tombons avec bonheur sous le charme italien à travers ce film composé de trois parties mettant en valeur la femme italienne dans toute sa splendeur. Qui de mieux pour incarner avec personnalité, convivialité, expression et vivacité cette Donna que Sophia Loren, en personne. Elle est accompagnée par Marcello Mastroianni qui a quitté son costume de latin lover pour n'être que le précieux faire valoir de la belle actrice. Comme nous savourons le jeu de ces deux monstres sacrés du cinéma au sommet de leur art dans ces cocasses situations. Une bouffée de bonheur malgré ces extraits de vie quotidienne pur jus made Italie qui ne sont pas roses tous les jours. Ma note sera de 3,15 sur 5. Che viva il cinema Italiano. Ciao !!
Un grand grand moment de cinéma. Mastroianni et la Loren sont excellents, comme toujours. Le premier sketch est un concentré de mezzogiorno (à voir en VO pour l'accent de Sophia Loren). Le second sketch est peut-être un peu moins enlevé que les autres, mais d'une force satirique énorme. Quant au troisième, il est irrésistible. Un pur bonheur.