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    Le Goût du riz au thé vert
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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 octobre 2016
    Le grand Ozu! Lui qui n'a cessè de dèpeindre sa famille qu'il a tant aimèe raconte cette fois l'histoire d'un couple qui ne communique plus et qui se rèconcilie alors que le mari s'apprête à faire un voyage d'affaires en Uruguay. « Intime, primitif, une simplicitè familière et dètendue...» . Radiographie d’un mariage avec une parfaite crèation de Shin Saburi et Michiyo Kogure! Si on force une jeune femme à se marier malgrè elle, ça ne donnera rien d'autre qu'un couple comme celui de Mokichi (Shin Saburi) et Yoshiko (Michiyo Kogure). Pourtant un mariage arrangè n'est pas forcèment mauvais! Cela peut dèpendre du partenaire! Mais il n'y a pas d'amour ? Ozu nous fait comprendre que l'amour vient plus tard et que ce qui compte, c'est la soliditè et l'intègritè! Yoshiko n'avait pas compris et maintenant elle aime en Mokichi tout ce qu'elle dètestait auparavant! Un aussi bon mari que Mokichi, c'est prècieux! Sublime scène de pardon entre Shin Saburi et Michiyo Kogure devant la prèparation d'un riz au thè vert! C'est fameux, c'est dèlicieux! Un moment rare...
    Plume231
    Plume231

    3 884 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2011
    C'est très bizarre que cet Ozu soit généralement mis vers le bas des classements et est considéré par son réalisateur lui-même comme "raté" parce que pour moi c'est clairement une de ses meilleures oeuvres. Ce qui est surprenant avec ce qui est peut-être le plus américain des films d'Ozu, visiblement un peu influencé par les comédies de moeurs hollywoodiennes, c'est qu'il joue énormément du travelling, rend plus vive sa mise en scène que d'habitude, l'aère beaucoup en faisant aller ses personnages dans des lieux publics très fréquentés et ne se prive pas de temps à autre d'une petite pointe de cynisme. Mais les thèmes de prédilection sont bien là avec celui du couple déjà fissuré d'avance pour cause de mariage arrangé qui va pourtant se réconcilier, du conflit entre les générations dont la nouvelle est composée de jeunes femmes qui ne comptent pas se laisser faire. D'ailleurs le final avec le jeune couple qui va se former, et qui nous fait comprendre que celui qui va le plus en chier ne va certainement pas être la femme, est absolument irrésistible. Beaucoup d'émotions mais surtout de fraîcheur et de drôlerie pour ce chef d'oeuvre du Maître (euh oui, encore !!!).
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Le film d'Ozu qui m'a le plus marqué jusqu'à présent (j'en ai vu 4, hé ho ça va...) tant par sa simplicité que par son authenticité. La complicité naissante entre les deux personnages que tout oppose est vraiment touchante et bluffante tant les acteurs réussissent à créer cette magie balbutiante. La vie du quotidien pour un couple ordinaire très joliment contée un peu comme un Dostoïevski qui arrive à transcender les personnages les plus ordinaires dans ses œuvres.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2008
    S.Saburi, d'une beauté extraordinaire, donne une puissance superbe à ce portrait appliqué du couple japonais. Le récit et la réalisation s'accordent avec finesse.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    238 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2007
    Cinéaste de «Shimun Geki», drames ou comédies sur les personnes du commun, Yasujirô Ozu traite dans «Ochazuke no aji» (Japon, 1952) du couple. Taeko est une épouse capricieuse, qui ment à son mari Satake, pour s’apaiser avec ses amis, qui veut marier sa nièce et qui ne cesse de se plaindre de Satake avec qui elle s’est mariée par arrangement. Majoritairement du point de vue de l’épouse, ce conte sur le couple nous laisse entrevoir deux images du couple, celle affaiblie de Taeko et Satake et celle naissante entre la nièce et le jeune ami de Satake. Mais c’est la relation du couple établi qui forme le ciment du film. Dans «Ochazuke no aji», il n’est pas question d’une évolution de l’amour, il n’est même pas question de drame. Le drame, comme dans tous les films d’Ozu, semble être en sous traitement, demeurant mais sous les actes, le drame procédant aux instants. Et les instants s’associent pour mener, dans une accalmie narrative, vers la décrépitude du couple. «Ochazuke no aji» brille par sa dynamique tranquille. Ceci d’autant plus que la fin défend, in fine, les troubles de l’amour : Nous désirons ce qui nous échappe. «Le couple à le goût du riz au thé vert», sûrement ce goût du doux amer, c’est là toute la cavillation de ce film d’Ozu : La vie est un mélange de plusieurs états. «Ochazuke no aji» possède l’excellente perfection de la réalisation d’Ozu et la finesse de son traitement narratif.
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