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    Récit d'un propriétaire
    Note moyenne
    4,0
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    9 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Une femme à qui l'on confie un enfant trouvé se prend à l'aimer après l'avoir rudoyé et rejeté. Le moment où l'enfant s'enfuie est le moment clé du film, le retournement de la femme qui s'inquiète finalement de ne pas le voir revenir. Ozu filme l'amour grandissant tout doucement dans le cœur de cette femme sévère. C'est un joli film mais mineur car assez simpliste.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 920 abonnés 12 474 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2016
    Un Ozu magnifique! Le plus admirable de cette oeuvre japonaise d'après-guerre est l'imperturbable simplicitè qui le garde du mèlo! L'argument, une femme dure qui a recueilli un orphelin de guerre taciturne est dèchirèe quand elle doit le rendre à son père, portè disparu jusque-là! Difficile d'être un orphelin (mère morte, père disparu) dans les faubourgs d'un Tokyo dèvastè par la guerre! La vie est très dure pour tous ces orphelins qui ont connus cette èpoque! ils sont sous pression, en quête de mègots, de clous...C'est pas une vie pour un gosse! Les parents sont parfois fautifs! Les enfants devraient s'amuser! spoiler: Pourtant, Tanè ne l'aimait pas ce gosse, au dèbut, et maintenant qu'il est parti avec son père, elle pleure! Certes, elle ne pleure pas de tristesse mais imagine seulement sa joie car le jeune Kohei s'ètait bel et bien ègarè! Elle croyait que son père ètait sans coeur, alors qu'il est un excellent père! il a cherchè son fils partout et l'a retrouvè! Rien qu'à imaginer leur joie d'être ensemble, de pouvoir vivre enfin ensemble, les larmes lui sont venues!
    Le rèalisateur japonais nous fait comprendre que les enfants c'est formidable! spoiler: Tanè n'a vècu avec Kohei qu'une seule semaine, mais ça lui a fait drôlement rèflèchir!
    Belles et simples images de Yuharu Atsuta, notamment la scène sublime de la plage! Une des rèussites majeures du grand Ozu qui insuffle beaucoup de poèsie à son histoire...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    94 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2024
    Récit d’un propriétaire est le premier film d’après-guerre de Yasujiro Ozu dont il coécrit le scénario en une dizaine de jours avec Tadao Ikeda. Cette chronique d’une famille à composer s’inscrit dans le courant shomingeki de son auteur. Par un savant dosage, Ozu y mêle tendresse et cruauté sans que le spectateur ne puisse y deviner une issue positive ou négative. En la matière, l’épilogue du film est ambivalent laissant l’auditoire dans une certaine ambivalence. Récit d’un propriétaire se pare finalement d’attributs doux-amers. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#RP
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2024
    Une pépite peu connue d'Ozu, où le regard d'une vielle femme sur un enfant morveux, évolue au fil d'une courte cohabitation. Tourné après la guerre, ce récit possède une toile de fond ô combien réaliste, dans un pays où la défaite a conduit le peuple à la misère et où il peut être utile de récupérer les vieux clous comme les mégots abandonnés. Malgré un contexte chargé, le cinéaste introduit également tendresse et humour, chaque personnage, confronté à son propre égoïsme, progressant dans un nouvel élan humaniste.
    riverainpsy
    riverainpsy

    33 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 mars 2020
    Une oeuvre de jeunesse d'Ozu qui commence à mettre en place son style . Une belle peinture humaniste , drôle, ouvertement symbolique d'un Japon d'après-guerre en quête de résilience .
    Pascal
    Pascal

    163 abonnés 1 694 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mai 2024
    Réalisé après guerre (1947) et avant sa série des 13 chefs d'oeuvre de sa filmographie qui débutera avec " printemps tardif" (1949), c'est, à mes yeux du moins, un des plus importants films du septième art sur l'enfance, l'amour filial et l'importance du lien bienveillant comme facteur de joie et de bonheur.

    Une femme acariâtre qui vit seule, se retrouve à devoir assumer la garde d'un enfant perdu. Elle le maltraite avant de changer de comportement à son égard.

    On notera que le scénario offre un procédé que le cinéaste emploiera à plusieurs reprises au cours de sa filmographie : le changement soudain et inexpliqué de comportement ou de point de vue d'un des personnages clef ( cf " printemps tardif", " fleurs d'équinoxe" notamment).

    "Ozu montre mais ne dit rien " écrit justement Donald Richie dans son livre "Ozu", réservant au spectateur le soin de compléter l'analyse psychologique de certains personnages.

    On notera que si les scénarios des films d'Ozu ne laissent pas la place à un personnage inconnu des autres personnages ( tous se connaissent déjà avant le début de l'action), ce n'est pas le cas ici avec l'arrivée soudaine de l'enfant ( d'où, peut-être, la différence de traitement qui lui ait réservé ).

    On retrouve dans ce titre plusieurs des acteurs phares et amis du cinéaste à la ville.
    Benjamin A
    Benjamin A

    717 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Alors que la Seconde Guerre Mondiale vient de s'achever et que Tokyo est dévasté, un petit garçon est trouvé par plusieurs habitants d'un quartier et va être pris en charge, sans grande envie, par une quincaillière.

    Second film d'Ozu que je vois après Coeur Capricieux et, comme dans ce dernier, un élément m'interpelle tout particulièrement, la façon dont il filme la vie et son quotidien, le bonheur éphémère et la dureté de la vie, des destins normaux desquels il fait ressortir toute l'émotion et l'intérêt. Ici plus que dans Coeur Capricieux d'ailleurs, ce dernier souffrant de quelques lacunes qu'Ozu a eu le temps de corriger entre-temps.

    Partant de ce sujet plutôt banal, il en fait ressortir une certaine poésie ainsi qu'un portrait humaniste et réaliste des personnages. Dans ce contexte si difficile d'un pays détruit, à ce point, par la guerre, il montre d'abord l'individualisme et la façon de penser d'abord à soi, avant de mettre en évidence les liens familiaux et l'importance de la solidarité en ces temps si compliqués. Il traite avec justesse et intelligence des rapports, puis l'évolution, qu'auront les deux protagonistes, sans tomber dans un quelconque excès et mettant bien en évidence les particularités des personnages, tant chez ce gamin perdu devenu un fardeau que dans la quincaillière ne voyant d'abord que ses intérêts avant d'avoir une vraie prise de conscience.

    Sobre et élégant derrière la caméra, Ozu n'oublie pas quelques touches burlesques et plus légères, il jongle bien entre les différents tons qu'il donne à son oeuvre. Récit d'un Propriétaire trouve aussi son salut dans le portrait de cette société d'après-guerre et la façon dont il capte ses particularités. Il ne fait jamais dans la complication inutile, restant dans la simplicité et l'émotion, le tout avec un rythme adéquat, des acteurs se fondant dans leur rôle et l'impression d'être aux côtés des personnages, à l'image des scènes plus traditionnelles.

    D'une grande justesse, simplicité et émotion, Récit d'un Propriétaire permet à Yasujirô Ozu d'étudier le Japon dans l'après-guerre, sa société, ses mœurs et bouleversements et l'importance de la solidarité et de prendre en compte le regard d'autrui.
    Plume231
    Plume231

    3 928 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2011
    En quelque sorte "Le Kid" de Chaplin version Ozu... Premier film tourné par le cinéaste après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, "Récit d'un propriétaire" est généralement considéré comme mineur dans la carrière du cinéaste. Pourtant même si on atteint pas les grands sommets de son oeuvre, c'est un film attachant et bourré de charme. Bien sûr comme dans tous les films du réalisateur, on a la patte technique Ozu, plans fixes soigneusement cadrés, et quelques références subtiles à l'actualité de l'époque (le fait que le drap pendu sur la corde à linge fait penser au drapeau du pays de l'Oncle Sam n'est certainement pas innocent, les références au rationnement non plus !!!). Le sommet de tout cela est certainement la séquence terrible mais hilarante à la fois où la veuve tente d'abandonner le boul..., euh le gamin, sur la plage. Très touchant.
    Teresa L.
    Teresa L.

    21 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Drame simple (mais jamais simpliste) et finalement pas pris au drame par son auteur. Même si l'histoire semble étrange, improbable, on s'en fiche: peu de cinéastes (Pialat?) nous auront donné la même impression de proximité avec ce qu'ils filment. Du coup on n'ose plus bouger des fois qu'on manquerait un mouvement, impression superstitieuse mais terriblement réelle. Il nous semble connaître depuis toujours ou presque cette vieille dame ronchonne et ce gamin replié sur lui-même. On connaît aussi le coup du sort truqué qui fera se rencontrer l'un et l'autre. Lorsque le film trouve sa conclusion (logique ou fadasse, c'est selon les avis), et que... non, je n'en dirais pas plus, à vous d'y aller. GAVTST
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