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inspecteur morvandieu
40 abonnés
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2,0
Publiée le 25 janvier 2024
Un concours de circonstances fait se rencontrer à l'occasion du bal d'un ambassadeur la jeune et jolie Arlette (encore un rôle d'orpheline perdue pour Danielle Darrieux) et le diplomate Pierre de Rougemont (Claude Dauphin). Entre les deux nait une histoire d'amour légère spoiler: qui trouvera une conclusion heureuse après maintes chamailleries, le refus de s'avouer leur flamme et diverses péripéties de vaudeville. A un certain moment de la comédie, spoiler: quand la bluette semble tourner au ménage à trois (avec Jean Tissier) , on est tenté de penser à Lubitsch, l'allusion coquine et l'élégance en moins toutefois. A vrai dire, dédiée au personnage de femme-enfant de Danielle Darrieux, à sa personnalité mélangée (et pas toujours cohérente) de jeune fille romantique et impertinente, la comédie de Decoin demeure assez terne pour ne pas dire simpliste ou vulgaire. Même fort de ses brillants seconds rôles de l'époque (outre Tissier: Carette, Luguet et autre Saturnin Fabre), le film manque de relief et la romance entre DD et Dauphin (elle dans la candeur, lui dans l'exaspération) d'une fantaisie plus originale, moins convenue. En fait, c'est à Saturnin Fabre que reviennent les scènes les plus amusantes dans un préambule franchement loufoque où l'acteur à la voix forte enseigne à une assemblée de cancres le rigoureux métier de pickpocket...
Ce film est une petite comédie charmante : Arlette (Danielle Darrieux), après avoir tenté de voler un diplomate, se retrouve à sa demande dans une réception et fait la connaissance de Pierre de Rougemont (Claude Dauphin), qui a alors un petit coup de coeur pour elle. En apprenant sa véritable identité, les choses se compliquent pour Arlette. On se doute de l’issue mais on prend malgré tout plaisir à voir les personnages se tourner autour, s’éviter, se retrouver… Danielle Darrieux incarne parfaitement son personnage de jeune femme malicieuse, pétillante et plein d’humour (on sourit à plusieurs reprises). Les personnages secondaires sont amusants. Le point de vue moral est original au démarrage du film : Arlette débarque dans une école de pickpockets, ce qui crée quelques scènes amusantes (le recrutement, les leçons de M. Aristide pour apprendre à mentir…). Les situations sont peu réalistes au regard d’aujourd’hui mais ce film a le mérite d’être divertissant et d’avoir un certain charme.
Délicieuse comédie des années 30 avec E Feuillere, eblouissante et S Fabre excellent. A découvrir pour une éloquente des relations sociales dévolues mais o combien élégantes. Beaux décors, rythme soutenu et Claude Dauphin plus séduisant que jamais. Du cinéma français de grande qualité. Anecdote, ce film réunit un futur grand résistant, (C Dauphin) et un acteur que son activité d'acteur durant la guerre détruisit complètement après guerre (S Fabre). Hasard ...
Un vaudeville plutôt bêta où les situations sont possibles grâce à la naïveté des personnages et la simplicité des dialogues dans le sens maternel du terme... Et cet acteur Jean Tissier est quand même franchement insupportable et on le voit partout dans les mêmes rôles......
Un très plaisant vaudeville bourgeois avec force robes de soirée, diplomates et chapeaux mous. Le principal intérêt film et dans la composition de Daniel Darrieux qui passe la pauvre petite fille à la femme du monde très déterminée. En même temps elle est aussi jolie qu'elle chante bien.
Un bon vieux film en noir et blanc, comme les anciens apprécient. Un dénouement énorme après un nombre de rebondissements impressionnant. Je le deconseille aux moins de 7 ans. 4/5
Unis à l’époque sur les plateaux comme à la ville, Henri Decoin et Danielle Darrieux ont multiplié les collaborations depuis Le domino vert (1935). Si nous nous limitons aux films dont Decoin était le réalisateur, Battement de cœur matérialise déjà leur cinquième collaboration alors qu’1938, lors du tournage, l’actrice n’était âgée que de vingt-et-un ans. C’est au rythme de ce Battement de cœur que la comédienne passera définitivement au statut de star du cinéma français. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Surtout connu pour « Razzia sur la chnouf », Henri Decoin a réalisé près de cinquante films dont « Battement de cœur » en 1940. Le film suit les pas d’Arlette, joué par Danielle Darrieux, qui intègre des cours de pickpocket chez monsieur Aristide. Elle y apprend charme et innocence pour mieux voler ses victimes. Prise en flagrant délit par un homme, celui-ci lui propose en marché, de trouver l’infidélité de sa femme, ce qu’elle accepte. « Battement de cœur » est une comédie dramatique qui dresse le portrait d’une France d’insécurité avec ironie. L’interprétation des comédiens est remarquable et l’originalité du scénario comme le prouvent les séquences élèves-professeur sont délicieuses. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Comédie d'avant-guerre qui reste moderne, avec des aspects sociaux qui n'ont guère évolué, du moins chez les défavorisés. Moderne toujours, mais surtout extrêmement drôle, rythmée, aux dialogues qui fusent et admirablement jouée. Danielle Darrieux y est remarquable, éclairant le film malgré son jeune âge, passant de la naïveté joyeuse à la mélancolie ironique. Comme souvent à l'époque, elle-même et son partenaire principal, Claude Dauphin, sont accompagnés de seconds (?) rôles pittoresques et délicieux. Une vieille comédie de haut niveau, pleine d'entrain et sans temps morts.
Donc quelques chaines TV rendent hommage à la comédienne centenaire. Cet encore film de Henri Decoin (1940) qui avec ses 27 années de plus que celle qui fut sa compagne, fut sans doute un mentor, mais plus sûrement un réalisateur amoureux comme peuvent le montrer leurs 10 films communs.
Dans ce cinéma d’avant-guerre, Danielle Darrieux symbolise à merveille la légèreté, elle en est l’icône vibrante, ludique et modeste. Ludique car elle EST le jeu, l’interprétation même. Vibrante et modeste car bien souvent d’une sensualité discrète.
Ici, elle est Arlette, échappée d’une maison de correction pour atterrir dans un cours de Picpocket! dirigé par un Saturnin Fabre savoureux, et avec pour collègue un toujours réjouissant Carette. Elle tentera, se fera prendre, s’en sortira… Ces films-là prennent le goût d’un sucre d’orge sans que le goût ne passe jamais.
Une comédie drôle avec peu de temps morts n'ayant pas trop vieillie. Une excellente interprétation de D. Darrieux, servie par d'excellents seconds rôles.
Avec les vieilles comédies c'est toujours délicat d'une part comme pour les comédies actuelles il y a souvent du déchet d'autre part elle ne vieillissent pas toujours bien. Ces deux écueils sont ici passés aux la main. Le scénario évolue rapidement. Decoin évite les lourdeurs et profite bien de son casting, avec une mention spéciale pour Daniel Darrieux juste excellente.
"Battement de coeur" est une bonne comédie française vieille de 73 ans qui n'a pas pris une ride. On aimerait que toutes les comédies qui sortent en ce moment aient la même qualité d'écriture, de rythme et de mise en scène, qu'elles soient françaises ou étrangères. Quant à la distribution, elle pétille avec une Danielle Darieux étincelante, André Luguet et Claude Dauphin, excellents et le trio des seconds rôles exceptionnels : Carette, Fabre et Tissier. Cerise sur le gâteau : le côté immoral qui court tout au long du film. Tout cela fait qu'on n'est pas si loin de Capra et de Lubitsch !