AlloCiné
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Roub E.
Un sujet rarement traité celui de l épuration. Le film dresse une multitude de portraits, tous aussi fascinants les uns que les autres. La lâcheté, l indifférence, l aveuglement, la perfidie, les sentiments qui s exacerbent ... Tout ceci servi par une brochette d acteurs d exception sans la moindre exception.
Une comédie dramatique qui ose aborder une période complexe et sombre de l'histoire de la Seconde Guerre Mondiale avec une poésie et des dialogues solides. Adaptation d'un roman polémique de Marcel Aymé, le scénario raconte la vie d'un petit village français après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et comment, en partant de la fuite d'un collabo sur le point d'être fusillé, les gens du village vont petit a petit dévoiler leurs vraies visages, une intrigue sombre et qui installe un climat de crainte et de suspicion sur ce village typique mais aux habitants perturbés par cette époque transitoire difficile vers un avenir meilleur, et porté par de grands dialogues subtil et puissant. Réunion de grands acteurs français, le casting réunit un Gérard Depardieu théatral et puissant a l'image, un Philippe Noiret formidable et émouvant, Michel Blanc perdu dans cette sombre histoire, Jean-Pierre Marielle droit et convaincu ou encore un Michel Galabru fatigué et acculé. Loin des comédies qui l'ont fait connaitre ou encore de son polar dramatique "Tchao Pantin", Claude Berri adapte le roman de Marcel Aymé en choisissant l'aspect de la fidélité a l'oeuvre et une mise en scène très théâtrale des évènements, laissant toute la place a l'interprétation des acteurs.
Une comédie dramatique réussi et puissante, une adaptation un peu trop théâtrale et poussive mais intéressante.
Une comédie dramatique réussi et puissante, une adaptation un peu trop théâtrale et poussive mais intéressante.
beaucoup de personnages hauts en couleur, de bon diaglogue et une histoire séduisante un trés bon moment ciné
Uranus, c’est « l’astre sombre et glacé » qui pèse de tout son poids sur la France de l’après-Seconde Guerre mondiale, une France officiellement en paix mais dont le climat social et politique n’a rien de très pacifique. C’est le temps de « l’épuration », rarement montré au cinéma. Un temps de tensions et de règlements de comptes, dont l’histoire française aurait aimé effacer quelques facettes peu glorieuses. Le film, adapté d’un roman de Marcel Aymé, a d’ailleurs suscité de vives polémiques et controverses à sa sortie, 45 ans après les faits évoqués.
Uranus offre en mode choral un tableau de cette France d’alors, qui est aussi un bilan de la France sous l’Occupation, avec ses vrais ou faux résistants, ses « cocos », ses anciens miliciens collabos, ses pétainistes de toujours, ses commerçants opportunistes, ses humanistes idéalistes… Une belle brochette de portraits, croqués avec une lucidité calme, en évitant toute prise de parti ou leçon de morale politique. Le film renvoie dos à dos les radicaux fascistes ou de gauche, en matière de dénonciation et de condamnation mortifères, et conclut sur la lâcheté et l’hypocrisie de la majorité des gens. La dimension critique, ici, est cependant toujours pondérée par une certaine compassion pour le genre humain, dans toutes ses imperfections. Ce qui donne au récit une belle qualité de regard, amère certes, mais tout en nuances. Accompagnée d’excellents dialogues.
Claude Berri a su par ailleurs, de manière plutôt heureuse, contrebalancer la tonalité délétère de l’histoire en focalisant sur un personnage haut en couleurs, celui du cafetier pochtron et poète, qui accueille enseignant et écoliers dans son bistrot, qui est capable de s’émouvoir en écoutant ou récitant l’Andromaque de Racine, comme de se laisser emporter dans les plus tonitruantes fureurs. Incroyable Depardieu, qui en fait beaucoup mais qui impressionne. On notera aussi la performance étonnante de Daniel Prévost, en contre-emploi, et la qualité d’ensemble du casting, qui regroupe une belle partie du gratin du cinéma français de l’époque.
Uranus offre en mode choral un tableau de cette France d’alors, qui est aussi un bilan de la France sous l’Occupation, avec ses vrais ou faux résistants, ses « cocos », ses anciens miliciens collabos, ses pétainistes de toujours, ses commerçants opportunistes, ses humanistes idéalistes… Une belle brochette de portraits, croqués avec une lucidité calme, en évitant toute prise de parti ou leçon de morale politique. Le film renvoie dos à dos les radicaux fascistes ou de gauche, en matière de dénonciation et de condamnation mortifères, et conclut sur la lâcheté et l’hypocrisie de la majorité des gens. La dimension critique, ici, est cependant toujours pondérée par une certaine compassion pour le genre humain, dans toutes ses imperfections. Ce qui donne au récit une belle qualité de regard, amère certes, mais tout en nuances. Accompagnée d’excellents dialogues.
Claude Berri a su par ailleurs, de manière plutôt heureuse, contrebalancer la tonalité délétère de l’histoire en focalisant sur un personnage haut en couleurs, celui du cafetier pochtron et poète, qui accueille enseignant et écoliers dans son bistrot, qui est capable de s’émouvoir en écoutant ou récitant l’Andromaque de Racine, comme de se laisser emporter dans les plus tonitruantes fureurs. Incroyable Depardieu, qui en fait beaucoup mais qui impressionne. On notera aussi la performance étonnante de Daniel Prévost, en contre-emploi, et la qualité d’ensemble du casting, qui regroupe une belle partie du gratin du cinéma français de l’époque.
Le savoir-faire français dans toute sa splendeur : une prose poétique absolument délicieuse : Noiret nous parlant du bonheur, ""L'égoïsme d'un homme est aussi adorable que celui d'un papillon ou d'un écureuil." Depardieu en poète de comptoir illuminé... Berri nous donne envie de lire Aymé. Comme dans "Jean de Florette", il sait nourrir ses personnages et nous offrir des films d'acteurs absolument grandioses.
TTNOUGAT
Brillant,intelligent et affreusement humain. Le contexte de l'époque des faits relatés s'y prête évidemment beaucoup mais il n'est pas certain qu'en 2010,époque du politiquement correct un tel film sortirait. Il est même presque sur que la majorité de la jeunesse penserait à une aimable pochade sans croire une seconde à une réalité pire encore. Cela étant dit,il demeure un fort beau film avec des acteurs français de tout premier plan. Depardieu y est tout a fait prodigieux dans un personnage certes caricatural mais extrêmement touchant. Son amour pour Andromaque est une belle trouvaille. Quant à Galabru il est inoubliable « Tu me ressembles tellement que en te regardant je me dégoûte ». Philippe Noiret étant quant-à lui un peu en dessous de son niveau habituel. Le seul reproche porte sur un parti pris excessif du sordide dans l'ajout des scènes amoureuses. Marie-Anne est d'emblée représenté comme une fille facile et sa maman aura un comportement qui n'était pas nécessaire dans un tel sujet. C'est en tous cas un des meilleurs Claude Berri même s'il doit beaucoup à Marcel Aymé.
Terrible G. Depardieu ; Splendide P. Noiret ; sobre J_P Marielle ; Si on veut se faire plaisir et voir quelques acteurs s'ébattre dans un film rondement réalisé, "Uranus" est là. On est au tout début des années '90, et le film est du bon côté de la décennie. Car il faut dire que peu de temps après et depuis lors, on a pas eu grand chose de bon à se mettre sous la dent...
Ce film nous dépeint un aspect de l'après guerre rarement évoqué, l'idée est bonne. Il y a un très bon casting et on n'est pas déçu par l'interpretation (Depardieu, Lucchini, Blanc, Mariel...), je dirai même que l'on se régale à voir Depardieu jouer certaines scènes. Une pointe de reflexion, de philosophie, pas mal du tout, juste parfois des passages un peu trop irréaliste.
Un film qui traduit très bien cette période sombre de notre histoire, CLAUDE BERRI réunit ici un casting éblouissant, avec un GERARD DEPARDIEU survolté dans son rôle de barman poète, une de ses meilleures interprétations, bref du grand cinéma!!!!
Une pléthore de bons acteurs sur fond d'occupation. De très bons huis clos.
le plus beau casting que l'on puisse trouver dans le cinéma français, un très grand réalisateur, un sujet très interessant sur la nature humaine tiré d'un bon bouquin de marcel aymé, et pourtant, ça a du mal a passé.Surfait, l'adaptation de l'ouvrage et les acteurs ont du mal a être credible.A part Depardieu, en Leopold le poète.La scène de sa mort est magistralement interpretée.
Quel casting!
que le must des acteurs francais, sur une période trouble de l'histoire de France, l'apres occupation et les réglements de comptes......
superbe film.
que le must des acteurs francais, sur une période trouble de l'histoire de France, l'apres occupation et les réglements de comptes......
superbe film.
Un film qui ose traiter la partie cachée de notre histoire, & notamment ces résistants de la première heure; quand il ne montre pas, de toute façon, un monde point trop manichéen avec ces anciens collaborateurs se repaissant de la haine & de la peur, (et profitant bien sûr de la fin de la guerre)et enfin de leurs "mises en scène" sans fin totalement stériles: Le jeu de P.Noiret est, de +, simplement excellent !
NeoLain
Une histoire implacable, le témoignage acide d'une époque peu reluisante. Malgré cela, Uranus manque d'obejectivité quand même. Sinon, Depardieu du temps de sa splendeur, le duo Jean-Pierre Marielle et Philippe Noiret est un délice, et j'en passe... une pleiade d'acteurs en pleine forme, ainsi qu'une réalisation fort convenable, y'a pas de doute. Un défault il est vrai, Uranus parait souvent théâtrale.
ferdinand75
Une mise en scène plutôt plate, où la direction d'acteurs laisse vraiment à désirer. Chacun fait et joue un peu comme il le veut. Le pire étant Gérard Depardieu qui joue du Depardieu et est complétement incrédible dans son rôle. Il nous fait comme d'habitude la grosse brute qui hurle qui casse tout, une sorte de gros monstre, un Hercule, qui déclamerait de la poèsie. Ce n'est pas du Marcel Aymé ni du Berri , c'est du Depardieu qui fait son cabotin, et joue à l'extrème ..Il prend le dessus sur tout le monde et détruit l'esprit du film par une théatralité désuette et démodée..C'est lassant ...Certains acteurs son bons , voir très bons : Lucchini superbe en stalinien mielleux et lâche,Daniel Prévost excellent , Noiret est bien aussi même si l'on est trop prêt de Alexandre le Bienheureux, sans que la texte de M. Aymé le justifie..
L'idée de cette adaptation difficile était courageuse , surtout de la part de Berri mais le film est gâché par Depardieu
L'idée de cette adaptation difficile était courageuse , surtout de la part de Berri mais le film est gâché par Depardieu
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