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    Uranus
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    kibruk
    kibruk

    145 abonnés 2 547 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2023
    Avec un casting extraordinaire composé de multiples légendes du cinéma français (dont hélas bon nombre nous ont quitté), "Uranus" nous propose une comédie dramatique au vitriol sur les mois qui ont suivi la libération. Le film dit beaucoup en nous montrant un bestiaire représentatif de la société française de l'époque, tout en étant un excellent moment de détente. On ne peut que se régaler en savourant des lignes de dialogues brillantes déclamées par des acteurs formidables, on retiendra particulièrement un Depardieu simplement incroyable, l'un de ses meilleurs rôles pour moi.
    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2022
    Adaptant une nouvelle cruelle de Marcel Aymé, Claude Berri s’adonne à un film assez bonasse, à l’image d’un de ses héros incarné par Philippe Noiret. Il résume la relativité du choix politique et le manichéisme de la Libération; Il y a du vrai bien sûr mais tout est ici outré, presque caricatural. La réalisation est elle aussi bien bonasse et ne tient que grâce aux exceptionnels niméros de nos meilleurs acteurs du moment et aux dialogues brillants qui sentent leur Marcel Aymé, décédé depuis longtemps (1967). Cela reste un film plaisant et drôle malgré le sordide des situations.
    Arthus27
    Arthus27

    92 abonnés 562 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 mars 2022
    Avec une telle brochette d'acteurs, il était impossible de réaliser un mauvais film. Brillamment interprété, le film nous offre plusieurs tirades de grande classe comme Depardieu, Marielle ou Noiret savaient nous offrir. Mais c'est également là que le film nous perd. A force de sur-écriture, les monologues se succèdent et nous donnent l'impression d'assister à du théâtre filmé. Les (multiples) intrigues rencontrent le même travers : sur-écrites, elles en deviennent confuses, et on perd de vue les différents enjeux scénaristiques. Les différents sujets abordés sont pourtant extrêmement intéressants à creuser : Quelle vie après l'occupation ? Quel regard poser sur celles et ceux qui ont collaboré? Sur les résistants de la dernière heure? Quel idéal embrasser pour le "monde d'après"?
    En conclusion, un film relativement agréable à voir, mais dont on regrettera la lourdeur.
    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2022
    Acerbe, grinçant, lucide. Cette satire sur la France sortant de l'Occupation met aux prises collaborateurs, résistants, hésitants et dépités au sein d'un casting éblouissant mené par un tonitruant Gérard Depardieu dont la fin, éprouvante, émeut. Dans une mise en scène jouant sur les regards et l'implicite, le récit mêle mensonges, trahisons et épiphanies dans une tonalité entre poésie et violence. Singulier, osé, pertinent.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2022
    Un film à la distribution remarquable, dont le thème est les lendemains de la libération vus d'un petit village français. L'occasion pour Claude Berri de réaliser une série de portraits de personnages qui ne sont pas tout à fait blancs, ni tout à fait noirs pour avoir dû affronter les circonstances souvent difficiles de l'occupation. On suit particulièrement les habitants d'un appartement partagé entre la famille d'un ingénieur (JP Marielle), celle d'un ancien résistant communiste ( Michel Blanc), d'un enseignant veuf (Philippe Noiret). L'appartement abrite aussi un ancien collabo qu'il faut protéger, de la gendarmerie, des ex-résistants et des communistes qui le traquent. Le second pôle, c'est le bistrot, tenu par G. Depardieu, alcoolique, poète depuis qu'il a découvert quelques vers d'Andromaque, ex petit trafiquant, ex catcheur de foire, et grande gueule indomptable, qui doit affronter le chef de gare vicieux et mielleux (Daniel Prévost);..s'en mêle un commissaire politique du PC ( étonnant Lucchini) et un commerçant qui s'est enrichi avec les allemands et le marché noir (Michel Galabru dans un rôle tragique) ...
    Les portraits sont soignés, le scénario vivant, les dialogues percutants, la direction d'acteurs réussie
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 mars 2020
    Ce n‘est qu’après la victoire des alliés à Monte-Casino (18 mai 1944) que la France se découvrit majoritairement une vocation de résistant, cantonnée jusqu’alors à une infime minorité. Les communistes, furent les plus vindicatifs, sans doute pour faire oublier leur collaboration active au régime nazi après le pacte germano-soviétique. Ils organisèrent donc une chasse aux sorcières que montre parfaitement « Uranus ». Le livre de Marcel Aymé, synthèse ironique au vitriol, est adapté inégalement par Claude Berri et sa petite sœur, Arlette Langmann. Le côté ironique et caustique du livre disparaît au profit d’un ton sérieux et sans concession, car c’est connu, on ne plaisante pas avec ces choses là ! Grâce à un casting d’exception chacun des personnages symboliques du livre est parfaitement représenté. Gérard Depardieu, cafetier herculéen, grande gueule alcoolique, qui adore Andromaque de Racine et se pense poète, mais qui déteste les « cocos » et donc de lui reprocher d’avoir servi des boches pendant la guerre. Le fait qu’il avait comme serveur un juif (qui n’était qu’un demi juif et de surcroit son neveu, donc ça ne compte pas) n’est pas une circonstance atténuante. Jean-Pierre Marielle, ingénieur déboussolé, qui croyait au Maréchal Pétain, un héros de la victoire de 1918, qui par humanité donne refuge à un collabo condamné à mort. Philippe Noiret, touchant professeur désabusé par la succession de haines (celle des nazis, celles des FFI), qui se range dans la bonté et le bonheur, qui « n’est pas une recette facile ». Michel Blanc, communiste honnête et humain, qui sent bien que le procès que Daniel Prévost (loin de ses habituelles comédies) au cafetier est un règlement de compte personnel. Mais Fabrice Luchini, l’intellectuel, le penseur de la cellule, que l’on sent absent dans ses actes de la deuxième guerre mondiale, veut un exemple. Sans oublier Michel Galabru, génial dans le rôle d’un sinistre salaud qui a profité du marché noir pour s’enrichir outrageusement en aspirant les économies des petites gens, et que personne n’inquiète, à commencer par les communistes. La scène qui l’oppose à son fils est certainement une des plus dure d’ « Uranus ». Film oublié de nos jours, ce qui est peu étonnant entre des critiques, très majoritairement à gauche et une télévision française du même bord. Malgré quelques réserves sur le jeu outré de Depardieu, le montage inégal et le parti-pris du sérieux (l’humour caustique d’Aymé donnait de la vivacité au propos, alors qu’ici il devient lourd et manichéen), « Uranus » mérite d’être vu.
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2022
    Adaptant Marcel Aymé, Claude Berri dresse un tableau représentatif et peu glorieux des règlements de comptes aux lendemains de la libération. Une parabole cynique, aux dialogues parfois cinglants, qui n’épargne personne. Bien qu’un peu oublié, « Uranus » est avant tout un film d’acteurs : Depardieu, Noiret, Marielle, Prévost, Blanc, Lucchini, Galabru, Desarthe. Du lourd.
    Agnes L.
    Agnes L.

    166 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 décembre 2022
    Chronique d'un village français à la fin de la seconde guerre mondiale. A la suite du bombardement de certaines maisons, les habitants sont obligés de cohabiter à plusieurs familles dans le même appartement. Entre les communistes, les pétainistes, les neutres et les profiteurs de tout poil, cette histoire tragi-comique réunit une pléiade de très grands acteurs. Au dessus du lot, il y a Gérard Depardieu qui campe un Leopold truculent, une force de la nature qui tient un café, tout en ayant l'âme d'un poète. Film d'anthologie de Claude Berri qui adapte le roman de Marcel Aymé.
    mickael l.
    mickael l.

    42 abonnés 91 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 janvier 2021
    Claude Berri réalise là son meilleur film , malgré d'autre qui sont très bon . Mais là il met un Depardieu qui excelle dans tout les sens : dans l'alcool , la poésie il est excité . Il est très touchant , violent dans les paroles , ses répliques fusent ' je suis poète.... passé moi assianax on va filer en douce ..... ' quand au reste de la troupe il y a un Noiret poétique, Michel Blanc très bon en communiste ( encore une fois il prouve tout son talent dans le drame ), Lucchini fidèle à lui meme , Marielle ne fait pas du Marielle, il a un rôle un peu trop timide . Mais Galabru est excellent aussi lui qui s'est enrichi pendant la guerre sans aucune pitié.... voilà en.parti tout ce petit monde d'après guerre dans un village martyr ou tout le monde veut sauver sa peau et avoir celle de l'autre . Du grand cinéma
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Une histoire implacable, le témoignage acide d'une époque peu reluisante. Malgré cela, Uranus manque d'obejectivité quand même. Sinon, Depardieu du temps de sa splendeur, le duo Jean-Pierre Marielle et Philippe Noiret est un délice, et j'en passe... une pleiade d'acteurs en pleine forme, ainsi qu'une réalisation fort convenable, y'a pas de doute. Un défault il est vrai, Uranus parait souvent théâtrale.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Si, à travers les attitudes des habitants de ce village français qui est le décor du film, Marcel Aymé prétend donner le visage de la France libérée, alors c'est un pays infâme qu'il nous force à mépriser. Aymé, comme Guitry par ailleurs, a eu quelques soucis à la Libération. On peut imaginer facilement que ce pamphlet est excessif dans le cynisme, certainement caricatural et sans doute partiellement motivé par une rancoeur personnelle.
    Les figures pittoresques, sans aucun doute détestables si elles n'étaient mises en scène sous l'aspect de la comédie et de leur ridicule, constitituent un panel représentatifs et quasi exhaustifs de l'indignité de beaucoup de français. En premier lieu, les communistes apparaissent de farouches épurateurs, prompts à la dénonciation et s'attribuant les mérites de la Victoire. En face, il y a les lâches, ceux qui ont oublié leur passivité, ceux qui réfutent leur complicité avec l'occupant ou Vichy spoiler: . L'ancien milicien incarné par Gerard Desarthe est le moins accablé en ne reniant pas des idées politiques aussi nauséabondes soient-elles
    .
    On le voit, la part de vérité de chacun des personnages tend à devenir une généralité honteuse et évidemment outrée. Le travail de Claude Berri sur la recomposition de l'immédiate après-guerre est estimable mais, soit que certains protagonistes sont un peu ternes, soit que l'intrigue est mince spoiler: ( l'effervescence autour de la clandestinité du milicien traqué),
    le fim reste d'un intérêt très relatif. Depardieu, spoiler: en bistrotier amateur de Racine et de poésie
    , se taille la part du lion dans un rôle massif, grotesque, original.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    121 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2019
    On pense à l'après-guerre comme à une période, palimpseste produit de paillettes happy-endogènes. Mais si l'après-guerre était aussi une guerre ? Ça tombe bien, c'était le cas, et l'on va y être rappelé dans cette adaptation fabuleuse de Marcel Aymé par un Claude Berri toujours au top quand il s'agit de traduire un roman en script.

    Il place son Uranus en orbite de cette jolie phrase parmi tant d'autres : « dans l'horreur, toutes les idées se valent ». Et le voilà parti dans son odyssée, sa caméra docilement géostationnaire portant son regard sur des hommes rendus à une liberté que la guerre leur avait fait désirer mais aussi oublier, et dont ils ne savent plus rien faire d'autre que recréer le conflit.

    Au miracle tel qu'il est incrusté dans nos livres au niveau du baby boom, Berri oppose son papy boom : Noiret, Marielle, Galabru, puis ces jeunots de Depardieu, Prévost, Luchini et Michel Blanc. Il arrive une fois de plus à faire d'un panthéon bien vivant autant de torches pour des flammes fantastiques ; un Depardieu raspoutinien, un Galabru dantesque, un Noiret pragmatique, je pourrais tous les faire, et tous sont le parangon parfait de leurs rôles incroyables, pleins de ferveur et de largesse dans les mouvements tout comme ils sont doués pour les gestes plus négligeables apportant tellement de matière par leur côté bêtement humain et quasiment organique.

    À force de si bien adapter le livre, la planète où Berri dresse ses plans tend à se pervertir légèrement dans la trainée aveuglante de ses lignes littéraires. Parfois la trame du film se distend sous ce poids qu'on a cherché à conserver, sous cette lucidité qui déborde un peu trop des protagonistes. Mais peut-être était-ce nécessaire pour que, derrière la littérature de son œuvre, Berri fasse comprendre pourquoi l'empathie peut faire mal.

    septiemeartetdemi.com
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 décembre 2021
    Tiré du roman éponyme de Marcel Aymé, Uranus raconte le quotidien d'une ville française sinistrée peu de temps après la Libération.
    Au milieu d'une distribution en or ( Blanc, Marielle, Luchini, Prevost, Galabru...), Gerard Depardieu nage comme dans un verre de p'tit blanc avec son rôle de Léopold, patron de bistrot alcoolique et apprenti-poète.
    Mais au delà de ses acteurs, la véritable force de ce film ce sont ses dialogues proches du texte d'origine sorti en 1948 et témoignage d'une époque où, aux côtés d'une infime minorité de résistants ou de collabos, se trouve une majorité d'anonymes, lâches, hypocrites ou simplement indifférents sur lesquels l'Histoire passe sans qu'ils ne cherchent à y prendre part.
    Règlements de compte, délations, luttes politiques s'enchainent,même si le professeur Watrin ( Philippe Noiret) veut croire que l'humanité est foncièrement bonne.
    Par sa galerie de personnages qui se croisent, cela sonne parfois comme du théâtre. Mais du bon théâtre.
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    18 abonnés 791 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2024
    Claude Berri bénéficie d'un superbe casting pour son film. Mais la façon de déclamer leur texte donne au jeu des acteurs un côté trop théâtral. Cela en devient trop poussé à l'image de la spoiler: façon de mourir de Gérard Depardieu
    .
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    En adaptant au cinéma le roman de Marcel Aymé, Claude Berri livre la chronique d’un petit village français à la Libération. Entre mesquineries et rancœurs, anciens Collaborateurs et Résistants règlent leurs comptes. Sorti en 1990, rarement un film français n’a rassemblé une telle pléiade d’acteurs talentueux (Gérard Depardieu, Michel Blanc, Jean-Pierre Marielle, Daniel Prévost, Philippe Noiret, Michel Galabru, Fabrice Luchini, etc.). Bref, une distribution de rêve. Mais ce qui est incroyable reste la performance phénoménale de Gérard Depardieu qui, à l’instar de Johnny Halliday lors des concerts des « Restos du cœur », arrache tout sur son passage. Bref, une œuvre magnifiquement interprétée qui traduit de manière théâtrale les affres de la nature humaine.
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