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    Le Roi de cœur
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    Limotges
    Limotges

    3 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 janvier 2022
    Film méconnu mais au combien nécessaire à voir. De Broca y est parfait dans la réalisation. C'est une splendide pièce de théâtre humaniste et pacifiste. Une merveille de cohérence cinématographique. Qui est fou?
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 janvier 2022
    Une très belle découverte pour moi que ce Roi de Cœur. C’est un film d’une grande poésie qui juge un monde où les aliénés ne sont pas ceux qu’on croit. Un monde qui oblige à prendre une place que l’on a pas choisi et qui voit l’inventivité et l’originalité comme une tare. Et tout cela sans être moralisateur, c’est un film léger pas hautain pour un sous et qui rend ainsi son message limpide. La troupe d’acteur s’amuse beaucoup et renforce la sincérité qui se dégage du film. Pour moi une des plus belle réussite de Philippe de Broca ce qui n’est pas rien.
    Hotinhere
    Hotinhere

    555 abonnés 4 963 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Une comédie aussi sympathique que farfelue, pleine de charme et de fantaisie, portée par un séduisant casting.
    Alain D.
    Alain D.

    589 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2020
    Mise en scène par Philippe de Broca, cette Comédie dramatico-burlesque nous offre de très bons moments. Basé sur une merveilleuse idée, le scénario finement écrit se révèle très habile. En mélangeant sujet grave et folie poétique, il nous procure bon nombre de séquences surréalistes et même quelques instants d'émotion.
    Outre une délicate BO de Georges Delerue, ce film fou nous offre une grande collection de personnages hauts en couleurs. Ils sont brillamment interprétés par Alan Bates qui assure parfaitement le rôle principal du Roi De Cœur. Sa fiancée est la belle Geneviève Bujold dans le rôle de Coquelicot la jeune funambule. Michel Serrault (déjà prédestiné) en coiffeur, Micheline Presle en souteneuse, Pierre Brasseur impressionnant en Général Geranium, Julien Guiomar impayable en évêque ...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2017
    Je ne suis pas un inconditionnel de ce genre de fables mais je dois dire ici qu’elle est particulièrement réussie, tant dans sa forme que dans ses idées. L’idée de base qui consiste à opposer ceux qui font la guerre et ceux qui sont fous est tout bonnement géniale, celle de livrer un village entier aux malades de l’asile psychiatrique n’en est qu’une conséquence qui tire le spectacle vers une farce colossale. Le premier mort du début surprend dans ce contexte mais le final viendra tout justifier. Les acteurs s’en donnent à cœur joie et nous avec ; ce qui, en plein essor de la ‘’nouvelle vague ‘’ est sacrement réconfortant, il y a de la place pour tous dans le cinéma du moment que les films sont ‘’bons’’. Les gags sont savoureux, des danses écossaises au coup de masse du lansquenet sur la tête du colombophile rien n’est à jeter. Les mimiques et les attitudes des uns et des autres sont un régal pour les yeux, les dialogues malgré quelques pensées philosophiques passant au second plan. Un grand film français intemporel qui je crois n’a guère été apprécié à sa sortie. Pourquoi ? En avance sur son temps !
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    12 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Très beau film, qui aurait pu être pour moi excellent, si les soldats allemands ne passaient pas pour des débiles profonds et les soldats anglais guère mieux. On peut faire de "la grande vadrouille" pour faire rire, sans faire du "papa Schultz". En dehors de ça, des séquences avec ces aliénés sont d'une grande poésie (rehaussées par une musique bien choisie) et d'une profonde humanité, me faisant penser au cinéma de Fellini. J. Guiomar et M. Serrault sont tordants et les scènes avec la présence des animaux sont jubilatoires. Je ne savais pas la folie aussi contagieuse et aussi pleine de bon sens ! Un final intelligent, spoiler: la fête est finie
    .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 mars 2017
    On aime De Broca pour son goût de l'absurde, ses oxymores dramatiques, ses personnages à contre sens, son culot à pousser la farce vers l'extrême, sans jamais verser dans le mauvais goût d'un Mel Brooks ni les pesanteurs d'un Blake Edwards. Les ingrédients de ses meilleures réussites contiennent dans ce Roi de coeur mais il manque la levure pour que le mélange prenne du volume. Ces fous lâchés dans une ville menacée d'être détruite par une charge explosive, s'agitent dans une farandole colorée et joyeuse, sans jamais nous émouvoir, sans jamais nous faire rire. On reste indifférent au cabotinage de Pierre Brasseur, aux débordements pré-Cages aux folles de Michel Serrault, au lyrisme forcé de Jean-Claude Brialy et au papillotements de cils de Micheline Presle. Le français parlé par Alan Bates n'est pas toujours audible. Un ratage presque total, à voir en passant, pardonnable dans une filmographie qui compte une bonne quinzaine de films remarquables.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mars 2017
    "Le roi de cœur" est devenu avec le temps le film mystère de Philippe De Broca. Celui dont tout le monde a entendu parler mais que personne n'a vu. Mais il fut surtout en premier son film maudit car celui à qui tout réussissait, subissait son premier gros échec public en France alors qu'il venait avec ce film d'inaugurer sa propre maison de production destinée à financer ses films mais aussi à aider de jeunes talents. Le réalisateur traumatisé par cet échec se réfugiera un temps dans le Midi de la France. Bizarrement aux Etats-Unis, le film deviendra le chouchou des cinémathèques et campus universitaires au point d'acquérir doucement le statut de film culte. Progressivement il a commencé à se dire en France après la mort de De Broca en 2004 que "Le roi de cœur" était sans doute son chef d'œuvre. Mais pas moyen de vérifier cette assertion, aucune diffusion télé ou sortie DVD (disponible seulement aux Etats-Unis où une adaptation en comédie musicale sera même produite) ne voyant le jour. Il faudra attendre une programmation par le Festival Lumière de Lyon en 2016 pour qu'enfin une sortie DVD soit annoncée. L'attente était donc grande, tout à la fois faite de curiosité mais aussi d'inquiétude. Tous ces laudateurs encouragés par l'impossibilité de voir le film n'avaient-ils pas exagéré sa place dans la filmographie foisonnante du trublion du cinéma français des années 60 à 80 ? Assurément ce "Roi de cœur" qui mérite bien son nom peut être placé dans les cinq premiers d'une filmographie riche de 32 longs métrages. A quelle place exactement ? Sans doute un peu en dessous de "L'homme de Rio" (1964) et du "Bossu" (1997) qui allient perfection narrative et visuelle à une accessibilité plus évidente. "Le roi de cœur" dont l'imagerie lorgne du côté de "La kermesse héroïque" (1935) de Jacques Feyder sur une idée de Maurice Bessy développée par De Broca et son fidèle scénariste, Daniel Boulanger, nous propose dans le contexte chahuté de la fin de la Grande Guerre, la joyeuse et tonitruante émancipation d'un village (Senlis en vérité) par les pensionnaires d'un asile d'aliénés abandonnés par les habitants qui ont déserté le village suite à l'annonce d'une bombe devant exploser juste après le retrait des allemands au profit des anglais libérateurs. Un soldat britannique, Charles Plumpick (Alan Bates) est chargé par son commandement de s'introduire dans le village afin de désamorcer la fameuse bombe posée par les allemands. De Broca profite de ce contexte dramatique qu'il ne se gêne pas de parodier, pour jouer tout à la fois d'un suspense de circonstance mais aussi du potentiel comique de la confrontation entre les gens dits "normaux" et les "fous" qui ont pris possession du village. Toute la question posée par De Broca est de savoir si des gens qui se font la guerre peuvent vraiment être qualifiés de normaux. Son cinéma étant centré depuis le début vers la fuite du réel et l'exaltation de la légèreté, on comprend sans mal que De Broca ait profité de sa première expérience de producteur indépendant pour pousser au plus loin son approche de la vie qui n'est en réalité qu'un trompe-la-mort de la part d'un être profondément angoissé. Sous cet angle, Charles Plumpick est peut-être la réincarnation du metteur en scène lui-même qui s'offre là une déambulation parmi ceux qui ont la chance de pouvoir vivre dégagés de toute entrave sociale et morale. Elu "Roi de cœur" par une joyeuse assemblée anarchique composée de toutes les corporations réinventées (prêtre, tenancière et prostituées, coiffeur, pompiers, général en retraite,...), et amoureux de la belle et gracile Geneviève Bujold qui doit devenir sa reine, le soldat britannique peut aisément comparer les deux mondes et se demander dans lequel il sera le plus heureux après avoir vécu cette boucherie que fut la "der des ders". Pour le convaincre ses hôtes improvisés qui ont autrefois été des gens intégrés, lui assènent quelques vérités qui amènent à réfléchir. "N'arrêtez pas de respirer pour vivre vieux, "Tu chasses des chimères, je vais te confier mon secret. Je vis dans l'instant, il n'y a que l'instant qui compte !", "les plus beaux voyages se font par la fenêtre". Toutes ces maximes détournées font aujourd'hui la une des livres et magazines de psychologie, donnant les recettes du bonheur à de braves citoyens broyés par un consumérisme tyrannique. Des fous certes mais tout à fait conscients des limites qui sont les leurs quand ils ne suivent pas Charles lorsqu'il entreprend de les guider hors du village où lorsqu'ils rejoignent leur asile quand les habitants fuyards pointent le bout de leur nez une fois le danger écarté. De Broca qui a toujours su attirer les acteurs à lui a pu composer le casting idéal avec des iconoclastes extravagants comme Pierre Brasseur, Julien Guiomar, Michel Serrault, Jean-Claude Brialy ou Adolfo Celi auxquels se joint une Micheline Presle épatante que la démesure n'a jamais effrayée quand le jeu en valait la chandelle. Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes pour Charles Plumpick qui après avoir rejoint son régiment s'empresse de rejoindre sa bande de joyeux lurons. Sorti en plein dans les Trente Glorieuses alors que la vague de mai 68 n'a pas encore déferlé sur la France, le film sans aucun doute trop lucide sur l'homme social a été jugé trop subversif. Tout comme Marco Ferreri dont le dantesque "Dillinger est mort" sortira trois ans plus tard, on peut imaginer que De Broca n'était pas insensible aux théories du grand philosophe allemand Herbert Marcuse qui dénonçait l'inhumanité du principe de réalité répressif qui selon Freud justifiait la sublimation répressive des désirs. L'impasse dans laquelle est engagée l'humanité impose des changements de paradigme qui rendent désormais "Le roi de cœur" plus accessible. On aurait peut-être pu gagner cinquante ans. De Broca était donc bien un amuseur talentueux mais aussi un être sensitif extrêmement préoccupé par des pensées métaphysiques. Parsemé des quelques scènes très poétiques comme celle où Coquelicot (Geneviève Bujold) rejoint la maison où se trouve Charles sur un fil d'équilibriste, "Le roi de cœur" est sans aucun doute celui de ses films qui lui ressemble le plus.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 153 abonnés 5 137 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 février 2017
    Il fallait oser pour réaliser une bouffonnerie aussi énorme. À côté de ce film la "partie" avec P. Sellars c'est une lecture d'Homère....
    Farfelu, déjanté et quand même franchement grotesque. Mais à outrance. Totalement dans les excès. Malgré cela l'histoire tient la route!!! C'est un comble!!!!
    Newstrum
    Newstrum

    47 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 janvier 2017
    Une parenthèse (dés)enchantée en temps de guerre, servie par une distribution extraordinaire, les belles couleurs de Pierre Lhomme et la musique de Georges Delerue, et surtout la fantaisie de De Broca. Un film merveilleux, le plus beau de son auteur. A ne pas rater. Voir ma critique sur mon site :
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2017
    Un flop à sa sortie en 1966, un succès dans la foulée aux USA, la méprise a suscité bien des commentaires sur un film qui aujourd’hui apparaît bonifié par ses rides et son histoire. Loufoque à priori quand tous ces pensionnaires d’un asile d’aliénés prennent la poudre d’escampette pour redonner vie à un village déserté devant l’arrivée des troupes allemandes qui à la fin de la première guerre détruise tout ce qu’ils peuvent avant de battre en retraite. C’est presque sur le ton de la galéjade que Philippe de Broca, léger et désinvolte rapporte des faits véridiques pour en faire une parodie d’un quotidien pas très reluisant. Les plus fous ne sont bien évidemment pas ceux que l’on imagine, et on se plait à suivre cette fête ininterrompue sur la place de l’église où Tati et Mocky auraient pu se rencontrer. L’affiche est magnifique de célébrités confirmées ou en devenir dont Michel Serrault en folle Figaro qui précédait l’événement. A l’image de ce réalisateur qui ne se contente pas d’amuser et d’instruire les foules. Il joue de l’œil et de la caméra, brocarde ici et là, le sabre et le goupillon. Julien Guiomar en Monseigneur Marguerite. Irrésistible ! Avis bonus Le point de vue du directeur de la photo, des comédiens et de Mme de Broca… C’est très intéressant d’autant que dans le premier chapitre, plusieurs vidéos du tournage donnent un excellent aperçu des coulisses de ce film.
    Pour en savoir plus
    Eselce
    Eselce

    1 396 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    C'est basé sur un scénario à fort potentiel. Une ville désertée que des pensionnaires d'un asile d'aliénés va envahir. Mais la comédie tourne vite au gros bazar sans queue ni tête et surtout sans être drôle :( Une anarchie qui est trop contrôlée. De l'improvisation pour les acteurs aurait sans doute donner un meilleur résultat. Potentiel sous exploité et loin d'être amusant, tout y est sans surprise alors qu'il y avait matière à faire du n'importe quoi "amusant". Je l'ai trouvé loin d'être drôle malgré une excellente idée et une époque qui se prête à la folie. J'espère voir un remake un de ces jours car il y a vraiment de quoi réaliser un grand cru !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Le propos du film n'est pas neuf (le plus fou n'est pas celui que l'on croit) mais il est servi avec brio, mêlant la poésie, l'absurde, le loufoque, beaucoup d'humour plus british que français. Le rire ou le sourire ne m'ont pas quitté malgré quelques longueurs au cours de ces 110 minutes. Je suis sortie de la salle plus légère qu'en entrant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2014
    Quel dommage qu'un tel film soit passé inaperçu ! Il en fleurit tant d'instants poétiques, de réflexions métaphysiques... C'est avec le coeur léger et l'oeil humide qu'on le savoure.
    landofshit0
    landofshit0

    275 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2013
    Le ton donné au film est étrange mais il n'est pas inintéressant. Debroca aurait tout de même gagner à rendre le contraste entre les fous remplis d'utopie et ceux qui les enfermes plus grand. La guerre est un monde qui n'a pas sa place dans la folie et seul les saints d’esprits peuvent la créer,voilà en gros le message du film. Le roi de cœur manque de vrai décalage,il est surtout trop remplis de danses et de musiques.
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