En récupérant une puce électronique ultra-secrète sur le corps sans vie de l’agent 003, James Bond découvre qu’une terrible machination est en train de se jouer, avec à la clé, la destruction de toute la Silicon Valley…
Dernier opus de la franchise en présence de Roger Moore dans le rôle du célèbre agent secret, après 7 opus en l’espace de 12ans. A 57ans, il souhaite passer le flambeau et cela peut se comprendre. Pour ce dernier chapitre en sa présence, John Glen met les petits plats dans les grands et nous offre un film à grand spectacle et ce, dès la scène d’ouverture.
De la Sibérie avec cette poursuite à ski, en passant par la traque sur la tour Eiffel, jusqu’à la course de chevaux truquée. De la course poursuite dans les rues de San Francisco au volant d’un camion de pompier à l’affrontement dans la mine de Zorin, sans oublier la bataille finale dans les airs au-dessus du Golden Gate, très clairement, on ne voit jamais le temps passer. Et ce, malgré un scénario non pas confus mais qui part un peu dans tous les sens, puisque pêle-mêle, il y est question de puces électroniques, de dopage de chevaux, d’expériences nazies, de guerre froide et enfin, de complot technologique. Vous en conviendrez, avec tous ces éléments réunis en l’espace de 120min, on n’a pas le temps de s’ennuyer.
On appréciera beaucoup le casting où l’on y retrouve un très sympathique tandem de méchants (Christopher Walken & Grace Jones) et dans un second rôle fort plaisant, un certain Patrick Macnee. A noter aussi que l’on découvre pour la première fois, un certain Dolph Lundgren (27ans) lors d’une très courte apparition (aucune ligne de dialogue), il doit sa présence à Grace Jones avec qui il était en couple lors du tournage.
Signalons aussi l’excellent titre "A View to a Kill" de Duran Duran et pour la petite anecdote, il est amusant de constater que pour la séquence avec la Renault 11 sur les quais de Seine, le cascadeur Rémy Julienne ne s’est pas trop embarrassé et a carrément pompé (réutilisé) l’une de ses précédentes cascades, à savoir celle de la Citroën 2CV dans Le Gendarme et les Gendarmettes (1982), ben ouai, pourquoi s’emmerder ?!
(critique rédigée en 2008, réactualisée en 2022)
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