Le parcours de Roger Moore dans la saga James Bond a été quelque peu chaotique. Difficile en effet de remplacer l’initiateur du rôle, Sean Connery qui sur son seul charisme a imposé l’image de l’agent 007 au cinéma. Commencée en 1973 avec l’hésitant « Vivre et laisser mourir », sa carrière dans le rôle aura été jusqu’à présent la plus longue avec sept épisodes dont on peut dire que quatre ont été de très bonne facture et deux de tristes navets. En somme un parcours tout à fait honorable qui ne justifie guère le rejet qui frappe l’acteur à qui il est le plus souvent reproché d’avoir dénaturer l’image ouvertement virile voire allègrement machiste qu’en avait proposée Sean Connery. En réalité, celui qui fut avec succès Simon Templar (« Le Saint ») puis Brett Sinclair (« Amicalement vôtre ») n’avait pas d’autre choix que d’amener le personnage à ce qui fait l’essence de son jeu (décontraction et humour) sous peine d’être peu crédible tout d’abord puis finalement ridicule. « Dangereusement vôtre » sorti en 1985 assure avec bonheur la transition avec Timothy Dalton qui sera pour deux épisodes, un James Bond plus ténébreux et assez décrié. Le scénario écrit par Richard Maibaum et Michael G. Wilson inspiré de la nouvelle de Ian Fleming, « Bons baisers de Paris » parue en 1960 s’avère être d’excellente facture. Max Zorin, le méchant complétement déjanté, interprété par un Christopher Walken peroxydé du meilleur effet , envisage de mettre la main sur l’industrie naissante des puces d’ordinateur en inondant la Silicon Valley. Epaulé par l’ex-John Steed (Patrick Macnee) de « Chapeau melon et bottes de cuir », reconverti pour l’occasion en valet de pied qu’il se plait à martyriser, l’agent 007 marie tout au long du film bravoure, charme et humour pour le plus grand plaisir du spectateur qui sent bien que pour sa dernière participation à la saga, Roger Moore est en totale confiance. Les James Bond Girl sont parfaites en les personnes de Tanya Roberts et de Grace Jones. Les cascades sont parfaitement réussies comme à l’accoutumée avec un final sur le Golden Gate que n’aurait pas renié le grand Hitchcock. Il convient donc d’infirmer les dires de ceux qui ont et continuent de présenter la participation de Roger Moore à la saga comme une catastrophe. Elle est simplement différente de celle de Sean Connery et s’avère tout aussi réjouissante. Il faut aussi rappeler que sur les six prestations de l’acteur écossais, deux voire trois n’ont pas été étincelantes.
Tout d'abord je tiens à contredire les propos de James Domb deux critiques en dessous de celle-ci. En effet il déclare que Dangereusement vôtre est le moins bon épisode de la saga, ce à quoi je réponds : "non faut pas déconner, Rien que pour vos yeux est bien pire !". Enfin ce n'est que mon avis...Toujours est-il que A View to a Kill n'est quand même pas fameux. Déjà les James Bond Girls n'ont rien de sensas ( une hérésie pour cette série :-) ! ), et seul le méchant sort du lot : Christopher Walken, impitoyable. Un Bond un peu plat, relativement plaisant à suivre mais à des années-lumière des meilleurs opus.
Un des meilleurs Roger Moore et un des meilleurs Bond tout court je trouve. Avec notamment la présence de Walken et Grace qui sont superbes en méchants. L'histoire n'est pas si mal et les effets tiennent la route. A voir
Un mauvais 007, le manque de rythme, les cascades plus improbables les unes que les autres, et le fait que la doublure de Roger Moore soit plus présente à l'écran que l'acteur lui-même nous gâche le plaisir. Il était temps de tourner la page et de passer à l'excellent Timothy Dalton.
Il était vraiment temps que Roger Moore passe le relais , un épisode bien poussif , coté scénario , c'est du vu et revu , même le casting n’arrive pas à sauver les apparences , le Bond de trop pour lui .
Un pur Bond dans la tradition. Roger Moore est tout à fait dans l'esprit. De l'action, des jolies filles et quelques gadgets... Tout est réuni pour passer un bon moment.
Maydey maydey c'est le nom de la méchante james bond girl charismatique, la black géante : réponse à roger moore en la voyant en rouge avec un chapeau "en effet elle a la tête d'une balise de détresse" mdr. Ce james bond se passe en grande partie en france et je me suis régalé sur de nombreuses scènes. James bond immanquable !
Un Bond avec un Moore très fatigué(57 ans) qui assure le minimum syndical pour sa dernière apparition dans le role. Reste une mise en scène efficace,de belles cascades et surtout Walken parfait en méchant mégalomane.
Les pathétiques adieux de Moore au rôle de l'agent secret. L'acteur, définitivement trop vieux pour rester crédible (il approchait la soixantaine), voit les plans où il se fait doubler se multiplier (sans que personne n'essaie de le cacher d'ailleurs) et son air vieux, usé et fatigué (tient ca me rappelle quelqu'un...) le discrédite immédiatement. L'histoire n'arrange rien, pompée sur celle de Goldfinger (la Silicon Valley remplaçant Fort Knox) et offre peu d'interêt là où nombre de situations sont franchement ridicules (les scènes de poursuite parisiennes où Bond met plus d'innocents en danger qu'autre chose). Tout aussi ridicule est la Bond girl principale, Tanya Roberts, "leading lady" la plus fadasse depuis Britt Ekland en Mary Goodnight (qui avait au moins pour elle d'être marrante). Il s'agit cela dit de la seule erreur de casting, Christopher Walken faisant sensation en richissime psychoapthe de même que Grace Jones dans la peau de la sauvage May Day. Patrick Mc Nee s'en sort lui aussi très honorablement en pseudo valet brimé. Malgré un scénar' peu insipré et aucun Bond n'étant totalement mauvais, quelques moments surnagent comme l'imposant final en haut du Golden Gate Bridge, sans toutefois faire oublier que le chant du cygne de Moore reste bien triste. Enfin, c'est juste mon avis !
Sans aucune hésitation, le plus mauvais James Bond de la série. Il faut dire que voir cet agent secret de 58 ans tomber les jeunes filles, effectuer des cascades de moins en moins impressionnantes et déjouer les plans diaboliques d'un énième magnat est à se plier de rire. Roger Moore vieillit à vue d'œil et s'engouffre dans le grotesque à travers une succession de scènes sans aucune saveur, déblatérant des répliques désormais creuses et sans panache, faisant ainsi sombrer la machine dans l'insipide et ce malgré quelques bons points. Avant tout, le scénario s'avère bigrement intéressant, collant finalement très près aux années 80 avec ce méchant charmant et sans pitié (excellent Christopher Walken) qui souhaite engloutir la Silicon Valley sous un raz de marée afin d'obtenir le monopole des usines de puces électroniques. Malheureusement, il est très mal construit et ne parvient jamais à nous immiscer totalement dans le récit. De plus, le film possède de bonnes scènes d'action hélas toutes trop courtes, empêchant lesdites séquences de devenir mémorables, comme cette course-poursuite en Citroën CX en plein Paris, la course d'obstacles à cheval truffée de pièges impromptus ou encore celle dans San Francisco à bord d'un camion de pompier. Seul le final sur le pont du Golden Gate vaut son pesant d'or malgré les années qui passent. Mais c'est surtout au niveau du rythme que le film bât de l'aile : mou, sans panache ni aucun style, le long-métrage peine à captiver. Et ce n'est ni la présence (aussi bienvenue que tardive dans la série) de Patrick McNee campant un agent anglais vite évincé ni celle de la chanteuse-mannequin Grace Jones, imposante mais piètre actrice, qui viendront rehausser cette quatorzième aventure visiblement de trop. On regrettera donc que les producteurs se soient attardés sur une nouvelle péripétie avec Roger Moore, pour qui Octopussy sonnait déjà indubitablement le glas, et n'aient pas à la place opté pour un changement d'acteur. Pas forcément irregardable mais franchement décevant, Dangereusement vôtre est une belle déception que le temps n'épargne hélas et fait partie de ces 007 que l'on préfère oublier.