Les 400 coups
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Béatrice G.
Béatrice G.

90 abonnés 458 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 21 mars 2014
Une chronique sur l'enfance douce-amère, touchante et tendre. L'apparente simplicité du film révèle en fait une extrême justesse et surtout petinence, même un demi-siècle plus tard; enfin c'est à ça qu'on reconnaît les chefs d'oeuvres: ils sont intemporels! A l'image du reste, le tout jeune Jean Pierre Léaud est simplement fabuleux et crève l'écran. Le final spoiler: où on suit le héros Antoine dans sa course vers la liberté
est magnifique. A voir pour la culture, certes, mais surtout pour le plaisir!
Gérard Delteil
Gérard Delteil

212 abonnés 1 923 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 mars 2014
Plus d'un demi siècle après sa sortie, ce film conserve beaucoup de charme et devient un document sur la France de la fin des années cinquante. Un document tout de même édulcoré ! Car, si on voit un père, un commissaire un et juge se débarrasser d'un gamin de 12/13 ans qui a fait une fugue en le plaçant dans un centre spécialisé, chose inimaginable aujourd'hui, la vie dans cette "maison de redressement", comme on disait à l'époque est présentée de façon bien gentillette. Ces établissements étaient en réalité de véritables bagnes pour enfants où la violence était quotidienne, voire les viols et sévices divers. C'est sans doute un des aspects les plus faibles du film de Truffaut et son univers plus poétique que réaliste. Jean-Pierre Léaud est tout de même extraordinaire de spontanéité... ou de fausse spontanéité.
DenbroughX
DenbroughX

57 abonnés 314 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 mars 2014
Et dire que Bazin a manqué le film de son chouchou à ... un an près. C'est d'autant plus regrettable que le film a bel et bien "créé la rupture", et à donner naissance au génie de Truffaut très vite pressentie par son mentor. Ce film est la véritable preuve qu'il ait encore possible de réaliser des films avec l'essentiel, à savoir la passion du grand cinéma, du savoir-faire et un grand courage, car comme tout cinéaste s'impliquant dans sa première oeuvre, Truffaut ne fait pas exception et a perdu quelques plumes une fois le tournage terminé. Il s'en sort avec les honneurs, et s'attribue même le porteur emblématique de la fameuse nouvelle vague. Ici tout est à prendre de ce côté très séduisant de cette nouvelle manière de faire des films, et c'est sans doute ce courage de Truffaut qui permet de le différencier de Godard, qui fait selon moi partie de cette autre côté de la nouvelle vague. Un film qui a marqué l'histoire, et pour une fois un bon film, dont la gouaye de Jean-Pierre Léaud, reflet de son réalisateur, a laissé son empreinte dans le cinéma, en France comme à l'étranger. Bref un film qui vient s'inscrire au côté de toutes les plus belles perles qui sont avant tout un hommage au cinéma.
ghyom
ghyom

93 abonnés 150 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 février 2014
Œuvre majeure, œuvre tendre et amusante d'abord mais œuvre subtile elle devient violente dans son propos (le rapport entre Antoine et sa mère est décrit d'une manière tellement frontale et tellement vrai, tellement réelle) et déchirante. Je défi quiconque de rester insensible à ce film et de ne pas avoir le coeur gros pendant cette dernière demi-heure et encore longtemps après la fin du film (et quelle fin ! quelle manière de conclure !)
Guimzy
Guimzy

175 abonnés 467 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 18 décembre 2013
Film désormais classique de la Nouvelle Vague, Les quatre cents coups est une oeuvre majeure dans la filmographie de François Truffaut. Un film coup de poing encore aujourd'hui, bien qu'il ait forcément un peu vieilli, et que le jeu d'acteur ne soit pas toujours convaincant. En effet, la révélation de Truffaut cinéaste est foudroyante et le film marque les esprits par sa liberté de ton et par la qualité de sa mise en scène, alors louée par les nombreux supporters de la Nouvelle Vague dont Truffaut fut l’un des fondateurs alors qu’il n’était encore qu’un journaliste pour Arts et Les Cahiers du Cinéma. Certes, on y retrouve tous les ingrédients qui font la Nouvelle Vague à l’époque : décors naturels, prises de vue en extérieurs, situations et personnages tirés du quotidien, langage de tous les jours, mise en scène décomplexée et audacieuse… Mais se contenter de ces simples détails serait occulter la beauté de la photographie de Henri Decae, qui nous offre un Paris magnifié. Et ce serait aussi oublier la formidable composition musicale du film, bouleversante de justesse et de dramaturgie. Reste que si le film nous bouleverse aujourd’hui encore, alors que les innovations d’alors sont devenues monnaie courante, c’est que ce qui fera le cinéma de Truffaut tout au long sa carrière est déjà en germe dans ce premier opus : enfance, lyrisme, émotion, liberté. Sur un scénario simple et linéaire, le réalisateur livre ce qu'il semble être une auto-biographie. Mais il va bien plus loin que le portrait d'un seul homme. Il est le portrait de toute une génération de petits parigots, et plus généralement une évocation universelle de l’enfance où tous les spectateurs pourront puiser. On est loin ici des enfants stars ou de ces portraits d’enfance bourrés de clichés. En témoigne la séquence de Guignol, quelques minutes d’éternité et une évocation de l’enfance qui n’est pas sans rappeler le grand Doisneau. D’une certains manière, Truffaut livre ici un film proche du cinéma-vérité, un quasi-documentaire sur la vie d’un adolescent dans les années 50 qui pourrait tout aussi bien être Truffaut que.. Léaud. Ce dernier joue ici son premier grand rôle au cinéma. D’une énergie et d’une aisance tout bonnement démentielles, Léaud EST Doinel, un adolescent gouailleur au naturel confondant. Le film lui doit énormément et sa performance épate encore aujourd’hui. Bien sûr, le film a pris un coup de vieux et on peut avoir du mal à se happer entièrement dedans. On peut même être sceptique quant à l'interprétation des acteurs. Mais tout déborde de justesse. Les quatre cents coups est un film à voir, car il lance le succès de deux personnages du cinéma français. Un film bouleversant, ultra-réaliste, qui malheureusement pris un petit coup de vieux.
Hotinhere
Hotinhere

598 abonnés 5 078 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 octobre 2024
Chronique autobiographique pleine de tendresse d’une enfance blessée éprise de liberté, incarnée par la révélation JP Léaud. Et la Nouvelle Vague apparut.
Tiger V.
Tiger V.

101 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 novembre 2013
Un film qui montre bien la phrase mythique des quatre cents coups. Le film retrace la vie d'un jeune garçon qui commet des bêtises avec ses camarades dans un temps très ancien ou les professeurs tapaient les élèves avec leurs règles au bout des doigts. Un casting pas mal dans l'ensemble et je trouve qu'il montre bien le comportement des gens à cette époque. Le film met bien en valeur ce qu'on pouvait à l'ancien époque, le combat d'un garçon qui essaie de devenir un homme et qu'il croit que l'école ne l'aidera pas. Des baffes de parents, l'enseignement et les activités sont des ingrédient bien intègres dans le film. Je trouve que les décors sont exactement comme on pouvait avant. Les costumes sont bien choisis pour tout le monde que ce soit les adultes ou les garçons avec leurs shorts. Un film de gaminerie bien amusant.
Truman.
Truman.

238 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 25 novembre 2013
Avec les quatre cents coups François Truffaut filme la jeunesse avec sincérité comme on ne l'avait jamais vu en 1959, une jeunesse perdu en quête de liberté face a des problèmes familiaux ou scolaire .
Une jeunesse qui malgré elle sombre dans la délinquance et l'on ressent un film très inspiré car le réalisateur s'inspire beaucoup de sa jeunesse ayant été en centre de redressement pour mineurs .

On retrouve un film en avance sur son temps avec par exemple la fameuse réplique du professeur "Ah elle sera belle la France dans 10 ans !!" .

Mais les quatre cents coups n'est pas seulement le premier film de François Truffaut ou l'un des films de "la nouvelle vague" de cinéma Française c'est avant tout un film qui offre une vision et des propos réfléchis sur l'éducation scolaire et parentale .

On tourne le tout sous forme comique par moment, et les acteurs eux sont fabuleux . Les Quatre cents coups est un coup dans le cinéma Français de l'époque et un film aux messages intemporel .
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 juillet 2013
Premier long-métrage de François Truffaut et initiateur de ce qui deviendra la Nouvelle Vague du cinéma français, "Les Quatre cents coups" est un chef d'oeuvre, en bonne et due forme. Dédié à André Bazin, l'un des fondateurs du célèbre mensuel "Les Cahiers du Cinéma" qui a pris Truffaut sous son aile (et que le réalisateur considérait comme son père adoptif), "Les Quatre cents coups" fut le premier film à mettre en scène le personnage d'Antoine Doinel, héros récurrent des futurs films de Truffaut comme "L'Amour à vingt ans" ou encore "L'Amour en fuite", marivaudages plus ou moins réussis selon mon avis. En effet, et ce à titre personnel uniquement, "Les Quatre cents coups" est le meilleur film de la saga "Antoine Doinel", le plus juste et le plus profond à mon goût. L'histoire d'un jeune garçon délaissé par ses parents et multipliant bêtises sur bêtises pour se donner une question d'exister. Truffaut l'a toujours clamé haut et fort, "Les Quatre cents coups" utilise des éléments autobiographiques concernant la jeunesse du réalisateur. Comme Truffaut, Doinel adore lire, passer son temps au cinéma et multiplier les conneries, comme celles de falsifier des mots d'excuse. En ce sens, le film est un magnifique portrait sur l'enfance, à l'instar d'un Comencini, en ajoutant le côté dur et âpre de la vie. Car "Les Quatre cents coups" est aussi un film traitant de la solitude. Solitude d'un adolescent délaissé par le monde, un peu paumé dans les rues de Paris, mauvais élève qui ne semble aucunement destiné à un avenir radieux. La mise en scène de Truffaut sublime magnifiquement l'histoire tandis que le choix de Jean-Pierre Léaud dans le rôle de Doinel est criant de vérité tant le jeune acteur ébloui par sa prestance. Les thèmes abordés par Truffaut, la narration ainsi que la réalisation font des "Quatre cents coups" un des films majeurs de la Nouvelle Vague, et du cinéma français, tout simplement. Une fable humaine, s'inscrivant dans une réalité sociale très bien retranscrite, sublimée par le talent de François Truffaut.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 24 juin 2014
Un film culte du cinéma français. On suit la vie d'un jeune garçon turbulent, parfois tendre et surtout attachant. La première partie est légère est amusante mais la seconde partie du film tourne plus vers le drame. Quant à l'acteur principal, il est formidable.
carbone144
carbone144

97 abonnés 780 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 19 juin 2013
Bon, ça a vieilli. Très bonne interprétation, surprenante de spontanéité de JP Léaud. Mais sinon, si pour l'environnement dans lequel se passe le film, on peut y trouver un intérêt certain, le film nous laisse trop sur sa fin. Un peu long pour ce que c'est. Dommage.
Mathias Le Quiliec
Mathias Le Quiliec

69 abonnés 378 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 janvier 2019
On mesure un chef d'oeuvre aux rides qu'il prend ou non. A part les fameux "400 coups" qui aujourd'hui tourneraient autour d'arme ou de drogue ou de vols plus important que ceux d'Antoine dans le film, question d'époque, rien a redire. Le propos est là, il n'a pas changé, sauf qu'à l'époque c'est tout nouveau et qu'on peux enfin s'identifier à quelqu'un (un gamin juste excellent), et un jeune réalisateur de talent traduisant parfaitement par sa caméra, son scénario, le malaise de l'adolescence avec ses joies et surtout ses angoisses. Les 400 coups nous vont droit au coeur, Jean Pierre Léaud à 14 ans jouant comme un dieu j'insiste (rien à voir avec les ados d'aujourd'hui) du moins suffisamment naturellement pour obtenir notre sympathie, notre empathie rendant du même coup ce film aussi crédible que génial. Un des films les plus représentatif du courant "Nouvelle vague" chère au bon François. Une oeuvre teinté de mélancolie, d'amitié, d'amour familiale et d'apprentissage de la vie durant la puberté, un vrai vent de liberté nous balayes lors du visionnage, un sentiment de bien être total. Chaque garçon, chaque enfant s'est forcément retrouvé dans une des situations compliqué rencontré par Antoine durant le film. Des scènes nous restes en tête longtemps (le tourniquet, le père à l'école, le dialogue avec la psychologue) et bien entendu le regard caméra final faisant encore aujourd'hui office de référence du genre. Mention spéciale a tous les seconds rôles apportant vraiment un plus à l'oeuvre (le meilleur pote, le maître, les parents), traduisant une certaine époque, une certaine mentalité, manière de vivre dans les années 60. Non vraiment tout est d'une extrême justesse ou presque dans ce petit chef d'oeuvre sacrant l'adolescence, la nouvelle vague francaise, les débuts de Truffaut et donc d'un futur très grand (petit pour son âge là !) ... JEAN PIERRE LEAUD !
Skipper Mike
Skipper Mike

92 abonnés 650 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 17 mai 2013
Le premier long-métrage de François Truffaut est une perle sensible et émouvante. En créant son propre Holden Cauldfield à caractère autobiographique — interprété de façon remarquable par le jeune Jean-Pierre Léaud —, le metteur en scène filme une chronique de l'enfance d'une tendresse infinie, avec force réalisme. C'est très beau et très touchant, et il est difficile de ne pas s'identifier à Antoine, ce qui donne au film une valeur universelle et confirme son statut de chef-d’œuvre.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 13 mai 2013
François Truffaut fait les quatre-cent coups
Que d’erreurs et de manque d’imagination dans ce film qui, oui, a beaucoup plu en son temps, mais les spectateurs et les critiques ont peut-être aussi commis une erreur en ayant apprécié cet œuvre, quoique je respecte tous les gouts.
Antoine Doinel, jeune personne d’à peu près treize ans, défie l’autorité. Il n’écoute pas ses parents, il n’obéit pas aux professeurs, il ne se préoccupe pas de la loi. Cet enfant veut devenir un homme, un homme libre.
Le scénario, dit comme cela, peut paraitre simple, banal et même inutile. C’est d’ailleurs pour cela que, comme beaucoup de gens, je m’attendais à des rebondissements, des passages auxquels on ne pouvait absolument pas s’attendre. Mais non, tout reste malheureusement dans la simplicité, dans la banalité et même dans l’inutilité. Tout le monde vous dira le contraire. Ils vous diront que ce film est tout simplement extraordinaire, magnifique et innovant pour l’époque. Par respect pour l’époque. Où est passé l’objectivité ? Mais pourquoi toujours vénérer les anciens films ? Pourquoi toujours dénigrer les nôtres, les récents, et être indulgent envers les films noirs et blancs ? Celui-ci a, certes, reçu une amélioration grandiose dans la manière de filmer, mêlant panoramiques, mouvements de grues – que peu utilisées à l’époque – et bien d’autres techniques innovantes, mais il peine à convaincre de par le scénario. Synopsis pouvant se résumer par : Je fais des bêtises, on me punit, je vais me coucher. Mais il y a aussi une question qui se répète tout au long du film : Vais-je rentrer à la maison ce soir ? Pourquoi se baser sur cela ? Une fois, c’est bien, mais deux ou trois c’est trop. C’est à l’image du film, répétitif.
Autre très gros point faible de ce film : la lenteur. Est-on obligé de voir courir un garçon durant plus d’une minute. Vous savez faire un travelling, c’est très bien mais quelques secondes m’auraient amplement suffit pour comprendre. Je cherche un bon côté à ce film, en vain. En fouillant bien, on peut trouver une chose, une personne : Jean-Pierre Léaud, qui a sut interpréter le rôle d’Antoine – presque – à merveille.
Ne parlons pas de la fin – décevante – car peut-être irez-vous voir ce film. Si c’est le cas, c’est que vous n’avez pas lu cette critique ou que vous l’avez mal comprise, mal interprétée. Le septième art sans couleurs de Monsieur Truffaut aura renversé le cinéma d’après guerre, mais en ce qui me concerne je suis déçu face à ce film qui restera malgré tout un grand classique. Donc, si vous allez le voir, je vous souhaite bonne chance !

Merci à Victor C. pour cette critique.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 9 mai 2013
Pour un premier film, c'est franchement une belle réussite! François Truffaud (admiré par le soi-disant "maître" Spielberg), met en scène un enfant parisien et sa vie, ses bêtises, ses croyances, le cinéma (encore une fois), et les premières expériences de toutes sortes. Il est empreint de réalisme, c'est-à-dire enfermer un gamin de 13 ans dans un poste de police, c'est une chose, mais en plus le laisser dormir dehors et faire un camp de travailleur de métal, il faut le faire! Amusant, empreint d'une poésie infantile et d'une musique toute simple mais efficace, "Les quatre cent coups" se classe parmi les classiques français au même titre que "Les Diaboliques" ou "Jeux Interdits". On peut admirer le plan séquence final qui en dit long sur l'état d'esprit du jeune homme comme l'affiche du film qui représente la fin, on le voit regardant quelque chose que le spectateur ignore. Son copain? Un espoir? Ou au contraire l'agent? On ne saura jamais mais on peut y réfléchir.
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