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    Les 400 coups
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    251 critiques spectateurs

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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    589 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Ce n'est pas le meilleur film de Truffaut, loin s'en faut à cause de beaucoup trop d'approximations et d'une absence complète de scénario mais c'est sans doute son plus attachant à cause du personnage d' Antoine Doinel, merveilleusement interprété par un jeune garçon de 14 ans. C'est énormément autobiographique bien que Truffaut ne soit pas clair sur ce sujet, tantôt il le niera, tantôt il le reconnaîtra. C'est d'ailleurs cet aspect qui est le plus gênant  car le film étant tourné en décors naturels ( le son étant post synchronisé) en 1958, la circulation dans les rues, la vie parisienne, la classe qui devrait être un CM2 correspondent mal aux années 39/42 dans lesquelles s'étaient passés les faits réels, de plus sous occupation allemande. Il faut donc regarder les 400 coups avec des yeux naïfs. L'impression finale est douloureuse car si Truffaut porte un oeil attendri sur ses personnages, ils dégagent tous une vie difficile empreinte de fatalité. La beauté de la séquence finale se terminant par un ‘’ regard caméra'' de Doinel nous rappelant, hélas, le destin tragique de son créateur. Il est impossible aux jeunes spectateurs actuels de ressentir '' les 400 coups'' comme je peux le faire pour avoir vécu prés de la place Clichy à l'époque du tournage, je ne saurais être aussi objectif que je le souhaite. L'avenir lointain dira la place exacte de ce film dans l'histoire du cinéma français. Ce qui reste certain,c'est qu'il respire la vie et qu'il incite à suivre la ''saga Doinel'', rareté dans le cinéma mondial.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Dédié à la mémoire de son mentor André Bazin, cofondateur des Cahiers du cinéma dans lesquels il fourbira ses premières armes, Les quatre cents coups est le premier long de François Truffaut, et c’est déjà une pierre angulaire. Largement autobiographique, il introduit le personnage d’Antoine Doinel, qui rempilera pour trois nouveaux films, toujours sous les traits du souvent insupportable Jean-Pierre Léaud. Cette fois il est encore jeune, simple, attachant. Avec son pote René – Patrick Auffray, qu’on ne reverra pratiquement plus par la suite – il fait comme l’indique le titre : fugues, larcins, école buissonnière, insolence en classe et jeunes questionnements. C’est avec un regard d’une infinie justesse et un sens de la réalisation déjà au point que le grand chantre de la Nouvelle vague promène sa caméra entre les bancs du collège et dans les rues de la ville. Le rapport à l’autorité, l’assimilation des usages, les passions qu’il faut museler, les leçons de la vie ne sont pas de tout repos pour un gosse plein d’entrain et d’imagination. Au milieu des travellings fascinants, du cadrage étudié, des arpèges doucereux de Jean Constantin et des lumières du ponte Henri Decae (un des rares à ne pas débuter ici), on se laisse happer par ce quotidien empreint de nostalgie et de dangereuse malice, qui servira de phare à toute une génération. Assurément un pilier.
    Cthulhu Mantis
    Cthulhu Mantis

    26 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2015
    Il est très difficile d'imaginer Jean Gabin ou un Jean Paul Belmondo sans les dialogues de la gouaille Parisienne écrit par Michel Audiard. C'est idem pour le tout jeune Jean-Pierre Léaud qui a 14 ans à la sorti du tout premier long métrage de François Truffaut donc tous les deux seront liés a jamais par leur collaboration et leur liens qui les unissent pendant plus de 20 ans et qui marquera également la célèbre saga Antoine Daniel.

    C’est toujours un immense bonheur de faire découvrir un film qu’on aime à ceux qu’on aime. Ces plans presque aériens du petit Doinel déambulant dans sa ville. Avec son sourire, sa solitude et sa jeunesse. spoiler: Jusqu’au dernier plan, fabuleux, les pieds dans l’eau et vers l’horizon.


    Film qui a révéler Jean-Pierre Léaud et François Truffaut en 1959 qui deviennent mondialement connus pour les grands cinéphile du monde entier. Un an après A bout de souffle de Jean luc Godard qui révèlera au grand publique Jean-Paul Belmondo. Ce film est le tournant de l'arrivée de la fameuse nouvelle vague qui sont notamment François Truffaut, Jean luc Godard, Eric Rohmer, Claude Chabrol et Jacques Rivette.

    Cela reste certainement un souvenir vivifiant pour Jean-Pierre Léaud évidemment pour sa rencontre avec François Truffaut et ce lien qui les uniraient tant, donc Léaud n'a jamais sans doute réussi vraiment a faire le deuil.

    Il disait il n'y a pas longtemps lors d'un festival en Espagne pour le récompenser pour l'ensemble de sa carrière que quelque part dans le monde les gens l'identifier encore au gamin des quatre cents coups ce qui est incroyable alors qu'il doit maintenant avoir 70 ans et le film passer 50 ans. La jeunesse de Léaud qui est imprimé sur la pellicule est une image qui appartient définitivement au passé et à l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 décembre 2014
    Le seul film où il m'est possible de supporter Leaud. Un film qui peut plaire aux anti-nouvelle vague.
    Henry Joel M
    Henry Joel M

    33 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2015
    le premier film de François Truffaut c’est vraiment moyen pourquai ?
    l’histoire est trop tristesse et trop dur pour Antoine Doinel
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Film culte de la Nouvelle Vague, chronique de la puberté désenchantée, il est est toujours agréable à regarder surtout pour la fameuse gouaille de Jean-Pierre Léaud. Cependant il a subi le passage du temps et on peut le regarder désormais plus comme un documentaire sur la vie à Paris à la fin des années 50 que comme un chef d'œuvre, car le tournage en extérieur, le point de vue novateur à l'époque sur l'adolescence sont des atouts bien minces pour transcender les époques et les esprits.
    Napoléon
    Napoléon

    141 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mai 2022
    L'histoire est très plate, répétitive et sans surprises. Les acteurs quand à eux sont opaques ne laissant rien transparaître, le petit virement psychologique d'Antoine vers la fin ne change rien. Une oeuvre qui a sans doute mal vieillie et qui sortie de son époque ne signifie plus grand chose.
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Somptueux. Vu il y a quelques jours sur Arte, c'était mon premier Truffaut et bien j'ai été conquis. Le film aborde des thèmes assez taboux pour l'époque, notamment sur le fait de presque justifier les âneries faites par Antoine Doinel. L'absence des parents, la pauvreté, la faible culture du père, l'incompréhension du corps enseignant, tout cela est habilement traité sans pour autant verser la doctrine de l'enfant roi. Le film montre juste une autre réalité.
    Surtout, si le film est aussi bon c'est grâce au magnifique Jean-Pierre Léaud, gamin de 13 ans qui s'exprime comme un adulte, qui a une voix incroyable et un jeu parfaitement juste. Une révélation!
    monique h.
    monique h.

    49 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 novembre 2014
    j' ai du mal à penser que c' était un chef d' oeuvre à l' époque , où ça a mal vielli , par contre sujet toujours plus ou moins d' actualité , un enfant qui n' a aucune affection et qui fait des mauvais coups , par contre la maison de correction a été remplacé par d' autres structures
    Raphaël O
    Raphaël O

    145 abonnés 1 567 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2014
    Ce drame, premier long-métrage de François Truffaut, dispose d'un scénario original et remarquablement bien écrit relatant de l'enfance d'après-guerre, une superbe mise en scène et est interprété par d'excellents comédiens.
    Un chef-d'œuvre.
    Ghibliste
    Ghibliste

    76 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2014
    La première chose qui impressionne dans "Les Quatre Cents Coups" c'est la liberté de ton, je ne suis pas un spécialiste mais il ne doit pas y avoir beaucoup de films d'avant 60's se permettant de parler à ce point comme la rue. François Truffaut, dont c'est le premier film, y fait déjà preuve de ses talents de metteur en scène : certains plans sont magnifiques spoiler: (la fontaine publique, les enfants devant Guignol, la plage, etc...)
    , et puis il y a du rythme... Les acteurs sont plutôt biens dirigés si l'on part du principe que la plupart sont très jeunes, ce qui n'est jamais chose facile ; Jean-Pierre Léaud est extrêmement juste. De plus, j'ai trouvé la BO souvent excellente, ce qui n'était pas gagné au vu de mes goûts. Après c'est sûr que ça a vieilli... en même temps pour un film réaliste aussi "ancien", difficile de ne pas subir tel sort. Un joli drame sur l'adolescence qui mérite bien son statut d'oeuvre culte. La fraîcheur de vieux embruns...
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2014
    Avec son premier long métrage, Truffaut montrait deja toute l'étendue de son talent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Comment critiquer "Les 400 coups" ? On ne peut pas, tout simplement. Cependant, je l'ai trouvé moins puissant et moins mirobolant que "Jules et Jim", du même cinéaste. "Jules et Jim" avait, pour moi, non pas une fraîcheur différente, mais sans doute un rendu plus authentique, un rendu possédant une âme plus dévastatrice. Certes, "Les 400 coups" possède un charme inhérent mais n'a pas encore la chaleur d'un Truffaut au sommet de son art (je trouve). Il s'agit ici de ma première vision de ce film. Et il m'a semblé judicieux de le comparer à "Jules et Jim", son premier chef d’œuvre à mes yeux. Il faut dire aussi que j'avais lu le bouquin de Roché avant de voir son adaptation filmique.
    Pour présenter "Les 400 coups", il faut passer par la case François Truffaut, inévitablement. Pris sous l'aile d'André Bazin (critique travaillant aux Cahiers du cinéma), François écrit sa rage de vivre en de virulentes analyses de films qui transgressent le cadre du cinéma d'antan. Il participe ainsi à un cinéma plus libre, ce qui se fera ressentir dans ses tous premiers courts-métrages dont "Les mistons" (1957) avec la regrettée Bernadette Lafont. Deux ans plus tard, "Les 400 coups" sort sur les écrans et François Truffaut acquiert la reconnaissance internationale sur la Croisette (il reçoit le Prix de la mise en scène). De ce phénomène critique et public naît le mouvement dit de la "Nouvelle Vague". "Les 400 coups" est assurément le film phare de cette manifestation libertaire. La même année, un de ses scénario est adapté et propulse Godard à la gloire en 1960 : "A bout de souffle" avec l'inaltérable Belmondo, le chef d’œuvre de la Nouvelle Vague, sort sur les écrans et reçoit l'Ours d'Argent à la dixième édition de la Berlinale. Truffaut est lancé, ses succès parlent pour lui.
    Mais revenons un peu sur "Les 400 coups". Je vais seulement donner dix raisons sur le pourquoi de regarder ce premier métrage de François Truffaut.
    Première raison : la façon dont est traité l'histoire d'Antoine Doinel. Un coup à l'intérieur, l'autre coup à l'extérieur (dans des décors parisiens bien foutus. Merci Henri Decäe. Travailleur de l'image sur "Le silence de la mer" de Melville et "Ascenseur pour l’échafaud" de Malle notamment.). Une première dans l'Histoire du cinéma, si je ne m'abuse !
    Deuxième raison : le scénario, traitant du thème du problème de l'adolescence dans le Paris des années 50. Truffaut et Moussy (retrouvant le cinéaste pour son "Tirez pas sur le pianiste") font du personnage d'Antoine Doinel non seulement la métaphore de la jeunesse mais aussi de la psychologie de l'enfance et de la complexité de la vie. Scénario tiré aussi de la vie de Truffaut faisant une part d'autobiographie.
    Troisième raison : pour son interprète principal, Jean-Pierre Léaud (Antoine Doinel), magistralement extraordinaire et hallucinant dans son rôle. Il forme, avec Patrick Auffray, un duo dévastateur charmant.
    Quatrième raison : le rythme. Truffaut s'empresse à multiplier les cadrages pour nous embourber dans les aventures d'Antoine. Ses plans, ses cadres, ses travellings, ses plongées... nous poussent à vadrouiller en compagnie de l'adolescent fugueur, menteur... jusqu'à la fin !, le tout dans une fraîcheur inopinée rondement menée par la musique de Jean Constantin qui n'a pas encore l'allure d'un Delerue mais qui en prend la route. Merci Jean ! Compositeur pour Piaf, Cordy.
    Cinquième raison : l'amour du cinéma de Truffaut. A chaque coin de rue, on peut apercevoir des affiches de cinéma. D'autre part, on assiste aussi à un spectacle de guignols. Préfiguration du "Dernier métro" ? On assiste aussi aux infos que l'on va voir au cinéma. Mais aussi aux apparitions de Jeanne Moreau (la Dame à la voix rauque), Jean-Claude Brialy (le confident des stars) et de Jacques "Rochefort" Demy notamment.
    Sixième raison : la présence du futur réalisateur populaire Philippe de Broca en tant que premier assistant-réalisateur. "Cartouche", "L'homme de Rio", "Le magnifique" (tous avec Bébel), c'est lui !!
    Septième raison : le film est dédié à André Bazin. François dit de lui qu'il s'agit de son père adoptif.
    Huitième raison : l'influence du cinéaste par des réalisateurs comme Jean Vigo (initiateur de la Nouvelle Vague et dont son action dans le cinéma lui vaudra la reconnaissance par l'attribution aux jeunes réalisateurs français de recevoir le Prix Jean Vigo depuis 1951) ou Ingmar Bergman (connu du grand public pour son "Septième sceau").
    Neuvième raison : "Les 400 coups" fait office de premier opus dans la saga Antoine Doinel, toujours réalisée par Truffaut. Il sera suivi par "L'amour à 20 ans" (film à sketches de 1962), "Baisers volés" (1968), "Domicile conjugal" (1970) et "L'amour en fuite" (1978).
    Dixième raison : Doinel est ainsi à Truffaut ce que James Bond est à Fleming. Tout le personnage de Truffaut se rassemble dans l'esprit du personnage écrit par le metteur en scène contemporain de "La nuit américaine". François suit Antoine dans toutes les étapes de sa vie. Et là, pour un commencement, je dis tout simplement : chapeau !!!
    Pour terminer sur "Les 400 coups", autant de raisons pour découvrir la toute première œuvre de l'ex-critique des Cahiers du cinéma. Dans l'ordre, il s'agit donc pour moi : un, d'un classique à la française (Truffaut quoi !), deux, d'un classique (pour les investigations de son auteur sur tous les plans), trois, d'un essentiel (pour la saga Doinel à bien des égards), quatre, d'un film anthologique (comment oublier "Les 400 coups" ?), et cinq, d'un film mythique (long-métrage autobiographique teinté de nostalgie aujourd'hui).
    Spectateurs, foncez tête baissée, à n'en pas douter !! Enrichissement culturel approuvé. D'où ma note : 3 étoiles sur 4.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Quel plaisir de voir (ou revoir) ce premier film de François Truffaut, si admirablement filmé dans un Paris de la fin des années 50 et mettant en scène un jeune adolescent de la classe moyenne, mal dans sa famille, mal dans son école et épris de liberté , un peu border-line comme on dirait aujourd'hui.
    La comparaison à tous points de vue avec Mommy, le film de Xavier Dolan est intéressante. Deux façons diamétralement opposées de voir l'hyperactivité, deux façons opposées de fair epreuve de tendresse envers des écorchés...
    Critik D
    Critik D

    152 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    C'est un très beau film que nous offre ici François Truffaut et relatant de la jeunesse d'après guerre. Notamment des faits nouveaux comme la liberté qu'acquiert les femmes avec un emploi et la remise en question de l'autorité du père, seul autorité parental valable. La réalisation d'origine a été gardé et bénéficie d'une image en noir et blanc qui nous aide davantage à nous plonger dans cet époque troublé. Mais la force principal du film réside seulement moi dans son scénario, qui fait preuve de réalisme pour un peu que l'on en fasse sont analyse et son enjolivé les faits. Montrant ainsi un jeune adolescents incompris, à la fois plongé dans une réalité d'enfant mais à qui l'on demande sans cesse une attitude adulte. Un jeune qui en veut et qui souhaite réussir mais qui souhaite toutefois rester un enfant et s'éloigner du conflit familiale qui réside à son domicile. Et on voit que chaque événement va être déterminant pour la réalité d'Antoine et sa finalité. J'ai cependant trouvé la fin brutal, on ne s'y attends pas vraiment et elle m'a laissé en suspend dans mon analyse. Le film est vraiment intéressant et mérite d'être vu, c'est une belle fresque historique d'une jeunesse perdue et des systèmes peu adapter à leur réponse. Les acteurs sont très convaincants, j'ai admiré le jeune Jean-Pierre Léaud qui porte presque le film à lui seul et qui démontre un certain talent. Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous le conseil fortement, c'est vraiment un très beau film.
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