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    Les 400 coups
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    Audrey L
    Audrey L

    638 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    A mon humble avis, le meilleur Truffaut, tant par son côté autobiographique pleinement assumé qui rend toutes les séquences du film incroyablement crédibles, que par l'exceptionnelle prestation de Jean-Pierre Léaud, la forte tête qui ne mâche pas ses mots mais qui au fond de lui-même reste un enfant avec sa sensibilité et sa perception propre du monde des adultes. Et ces adultes, ne paraissent-ils pas d'ailleurs les vrais enfants du film ? Entre les parents qui viennent de s'apercevoir que leur enfant a fugué et ne font rien pour le chercher (ils ne font que se demander puérilement à cause de qui l'enfant est parti), les policiers qui jouent aux petits chevaux devant l'enfant enfermé comme un grand criminel pour avoir volé (et rendu !) une machine à écrire, ou le professeur qui boude les explications des élèves prouvant que Doinelle (l'enfant) n'a pas copié... Qui sont en réalité les grands "gamins" du film ? Qui sont réellement ceux qui font "Les Quatre cents coups" aux autres ? Le film vous le donne en mille... Un superbe film de Truffaut, porté par l'incroyable personnalité de son jeune acteur principal, et sa thématique forte des relations entre enfants et adultes...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 403 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2017
    Les 400 coups est un film considéré comme un des chefs-d’œuvre de sa génération. Pour ma part j’ai un peu de mal à y voir, si ce n’est par une tonalité plus grave, un métrage bien différent d’un Diabolo menthe par exemple. C’est un film sur la jeunesse et ses difficultés.
    Le rythme est lent, et le ton est à la chronique. Succession de tranches de vie d’un jeune des années 50, le métrage se suit sans déplaisir, mais avec le sentiment que ça manque de peps, de relief, et cela en dépit de certaines séquences plus graves que de coutume dans le cinéma de ce genre. Pour tout dire, le film alterne des passages vraiment bons, et authentiques, avec des séquences plus quelconques, voire assez anecdotiques et amenées avec des lourdeurs (la relation du héros avec Balzac). Truffaut semble parfois appuyer ses effets à l’excès, et je n’ai pas vraiment trouvé la fraicheur que l’on peut habituellement ressentir dans des films se déroulant avec des héros jeunes.
    Le casting est d’ailleurs un peu inégal. Jean-Pierre Léau est bon, mais il campera avec beaucoup plus de force et de subtilité un Antoine Doinel plus mature. La vérité, c’est que Léaud a déjà un jeu très mature, trop mature, et qu’il perd précisément du naturel et de la fraicheur qu’on peut trouver chez des acteurs du même âge. Truffaut est un cinéaste de l’écrit, du préparé, et j’ignore la genèse de ce film, mais il me semble clairement ressentir cette dimension trop écrite, qui apparait tant dans l’histoire que dans le jeu des acteurs, et spécialement chez Léaud. En revanche ses parents sont très bien campés, et Claire Maurier campe tout spécialement un personnage singulier qui apporte beaucoup de substance au film. Pour ma part, c’est le personnage le plus vrai et le plus original du film, un de ceux qui justifient le visionnage des 400 coups. Pour le reste, il y a des apparitions d’acteurs de renoms : Moreau, Brialy, Demy est aussi de la partie, mais ça reste anecdotique.
    Quant à la forme, Truffaut livre une mise en scène sympathique, mais je n’ai rien trouvé de spécialement mémorable. Pour ma part ce n’est pas un film qui dénote une modernité particulière. Noir et blanc classique, on appréciera tout de même les décors naturels, mais la mise en scène n’est pas très enthousiasmante. C’est filmer assez mollement, et les bonnes séquences restent éparses dans un film globalement correct mais sans plus.
    Je dirai simplement que ce métrage est un film sur la jeunesse qui ne se distingue pas énormément dans le genre. Chaque décennie a eu des films dans ce genre, dans les années 50 Les 400 coups tient une bonne place, mais j’ai du mal à percevoir ce qui le rendrait exceptionnel. 3.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 avril 2017
    Je pense que ce film rachète la plus part de vos daronnes. L'un de mes préférés. #lesvraisaventquecpasunfilmpourlesfiottes
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    195 abonnés 2 511 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2017
    Les Quatre Cent Coups est un film qui ne m'a pas tant séduit que ça.
    L'histoire est correcte, se tient amplement, mais j'ai trouvé qu'elle traînait un peu en longueur par moment. J'admets avoir eu du mal à m'identifier et avoir de l'empathie pour le jeune Antoine Daniel, ce qui fait que je n'ai pas trop accroché au film. La thématique du cercle vicieux dans la délinquance est plutôt bien traitée.
    Les acteurs ne sont pas mauvais. Les deux jeunes acteurs Jean-Pierre Léaud et Patrick Auffay jouent de manière très naturelle et très convaincante.
    Bref, c'était pas mal, mais sans plus.
    raffiki
    raffiki

    92 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Grand classique du cinéma, ce film témoigne d'une époque assez lointaine aujourd'hui avec des relations parents enfants particulières de nos jours. Ce film permet de passer un bon moment avec quelques éclats de rire des moments de tristesse. A voir ou à revoir sans avoir peur de s'attaquer à un grand du cinéma.
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Pas complètement conquis par cette œuvre retenue par l'Histoire comme instigatrice de la Nouvelle Vague française. Loin des envolées esthétiques que le mouvement cherchera par la suite, confinant souvent à l'abstraction et à une déconstruction totale de son matériau cinématographique pour atteindre la voix recherchée, Les Quatre Cents Coups demeure en fait assez proche des codes du classicisme. La liberté qu'il se permet, en fin de compte, est surtout celle des thèmes, qui mettent en avant la jeunesse contemporaine et la difficulté à grandir, cherchant leur vitalité directement dans l'existence des hommes de leur temps plutôt que d'élever ceux-ci à des considérations solennelles par le biais des codes narratifs et dramatiques habituels et un peu trop révérés pour ne pas sembler ronflants. Le mouvement naissant, tellement éclectique que sont unité est parfois difficile à retrouver a posteriori, se distinguait en fait surtout par une liberté neuve dans la possibilité de donner à ses thèmes de prédilection et à l'expression de son moi intime la prévalence totale sur la forme et sur la conduite d'un récit balisé. Cette liberté, on la retrouvait donc déjà dans ce premier Truffaut, comme élan artistique (dans les moyens employés) et aussi comme objet à atteindre, comme sentiment à embrasser. C'est donc un peu dommage, je trouve, de constater le peu de surprise qu'amène le récit, sa progression restant cadrée par un souci (presque toujours respecté) de réalisme par respect pour la teneur en partie autobiographique du scénario. Cette mort de l'enfance qu'on regarde partir comme Antoine devra regarder Paris le quitter à travers la grille d'un camion de police, je la trouve ici étouffée, trop contenue. Ce que je vois dans Les Quatre Cent Coups, c'est surtout le regard de l'adulte, et sa mélancolie est trop proche de la mienne pour la ranimer véritablement, lui insuffler le souffle qu'elle voit elle-même expirer.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 mai 2016
    Je n’avais pas revu le film depuis mon enfance, très tôt à l’âge de sept ou huit ans. Je me souvenais vaguement des bêtises d’Antoine Doinel, de sa gouaille. En revanche, je me souvenais davantage de ses errances nocturnes dans le Paris des années 50, magnifié par le noir et le blanc d’une photographie somptueuse d’Henri Decae qui rappelle l’oeuvre humaniste de Doisneau.
    J’ai grandi avec ce film et l’impression qu’il s’est imprégné en moi depuis cette première fois. Il a certainement influencé mes goûts artistiques et le fait que je sois attaché au cinéma réaliste, aux situations et personnages tirés du quotidien.
    Je l’ai redécouvert avec beaucoup de nostalgie et de bonheur. Je fus ému et émerveillé. D’ailleurs, il m’est difficile de trouver d’autres termes appropriés car le film ne se définit pas, il se vit, se pleure et se rit aussi. C’est aussi simple que ça.

    Les Quatre Cents Coups est un film vrai sur une jeunesse, un modèle familial, comme on en a rarement eu. Ce n’est pas seulement le portrait d’une adolescence difficile, c’est un film singulièrement vivant, plein de charme et d’amour.
    Il dit tant de choses sur l’enfance, l’éducation, la liberté, l’émancipation…des thèmes qui me sont très chers.
    Le film de Truffaut est un plaisir instantané.

    Aujourd’hui le cinéma français est si pauvre qu’il fait rarement de grands films. Après toute l’essence inspiratrice de la Nouvelle Vague, on tente seulement de maintenir la tête hors de l’eau.

    A lire sur :
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2016
    Film reflétant une époque, le paris des années 1960, dialogues tres bien ciselés, Jean Pierre Leaud est remarquable en electron libre, lâché dans ce paris romantique.
    On en sort libéré d'un certain poids, de certaines conventions,
    A recommander
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Nostalgie débordante, suante de tous les pores de ce chef-d'oeuvre inclassable. La beauté des plans, la réalisation, tout est déjà ''imperfectible et parfait'',
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    42 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Eh bien, quel coup de maître ! Truffaut apporte au cahiers des charges de la Nouvelle Vague un regard semi-autobiographique et fait de sa première réalisation un grand film sur l'enfance. Les Quatre Cents Coups est profondément ancré dans son époque. Tous les éléments du long-métrage transpirent la fin des années 50, que ce soit les scènes de classe, les tenues des élèves ou la tournure des dialogues ("Ouais, tu vas pas nous dire qu'avec ta gueule de faux-jeton tu leur fais pas les poches de temps en temps !"). Pourtant, le film conserve un propos universel car on retrouve énormément de petits riens qui ont fait l'enfance de tous : courir après les pigeons pour les voir s'envoler, profiter du cours de sport pour sécher, etc. La scène où l'on voit des enfants en bas âge assister à un spectacle de marionnette est particulièrement réussie puisqu'elle renvoie à la position du spectateur (et puis c'est tout mignon en plus). La mise en scène est un modèle de réussite. La caméra s'accroche à Antoine et ne le lâche jamais. Le montage, et plus particulièrement les nombreux fondus qui relient les séquences, donnent l'impression que nous sommes témoins des moments les plus marquants de la vie du gamin, comme s'il s'en souvenait des années plus tard. Truffaut arrive à capter aisément le quotidien du jeune. Je regrette d'autant plus le fait que la dernière partie soit moins universelle. Ce qui arrive à Antoine relève du cas particulier et c'est bien dommage. Et soudain, la dernière scène du film surgit et marque les esprits. Je me souviens rarement du dernier plan d'un film, mais je me souviens très bien de celui de Jules et Jim ainsi que celui du Dernier Métro, ce qui me laisse penser que Truffaut est un réalisateur qui sait terminer ses histoires en beauté. Les Quatre Cents Coups est une réussite artistique qui, je pense, laissera peu de monde indifférent. Ce temps passé avec Antoine, à voir et comprendre ses joies, ses peines, c'était beau. L'ensemble est accompagné d'une musique très douce, comme une berceuse nécessaire pour évoquer les souvenirs d'une enfance déjà lointaine...
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 octobre 2015
    Un classique du cinéma français, pierre fondatrice de la Nouvelle Vague, "Les quatre cents coups" est le film qui révéla un acteur emblématique de ce mouvement, Jean-Pierre Léaud. Enjoué et libre dans un premier temps, le film s'attarde sur les détails du quotidien d'une famille modeste, avec une précision et une sensibilité qui permet une identification totale du spectateur aux personnages, même à l'instituteur autoritaire, dont Truffaut se moque gentiment. L'école comme lieu de discipline; la famille comme celui de la protection mais aussi du déséquilibre, qui se manifeste par les différences marquantes entre le père et la mère, ces deux parties convergent progressivement vers l'éclatement, faisant ainsi émerger la figure rebelle et solitaire du jeune Antoine Doinel. Mais en prenant une direction plus sombre, le film trouve moins de variations dans son ton, moins de ruptures de rythme aussi, et s'expose inévitablement à quelques longueurs. Reste la satisfaction d'avoir vu un film original, doté d'une grande vitalité, qui offre par ailleurs une poignée de moments particulièrement émouvants, comme son final ambigu qui met en scène à la fois le désir de liberté et le vertige d'un avenir incertain.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 novembre 2015
    Mon premier Truffaut, et je ne suis pas déçu. On suit dans ce film Antoine Doinel, un cancre, que son professeur punit sans arrêt et avec une mère vraiment immonde avec lui. Doinel sait se faire dés le départ un personnage très attachant. On comprends ce qui le motive, pourquoi il fait des bêtises, mais le film n'est pas non plus manichéen, il pose juste un regard compréhensif et juste sur l'enfance, sa quête de liberté et de reconnaissance. Les acteurs sont tous formidables, la mise en scène de Truffaut est excellente, il y a de l'humour, de l'émotion, de la poésie... Bref un film touchant sur l'enfance.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Loin du style prétentieux et pédant de ses camarades de la Nouvelle vague, François Truffaut nous brosse le portrait (apparemment largement autobiographique) d'un jeune garçon délaissé par sa famille et qui sombre petit à petit dans la délinquance. Sur un scénario relativement simple, le cinéaste français fait montre de tout son talent de metteur en scène et nous happe littéralement dans son histoire. En prime, le jeune Jean Pierre Léaud nous livre une très bonne prestation malgrè son âge. Autant dire que "Les quatre cents coups" ouvre magnifiquement bien cette saga cinématographique.
    Alexis D.
    Alexis D.

    106 abonnés 877 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 octobre 2017
    Un classique du cinéma français, pierre fondatrice de la nouvelle vague, "Les quatre cents coups" est le film qui révéla un acteur emblématique de ce mouvement, Jean-Pierre Léaud. Enjoué et libre dans un premier temps, le film s'attarde sur les détails du quotidien d'une famille modeste, avec une précision et une sensibilité qui permet une identification totale du spectateur aux personnages, même à l'instituteur autoritaire, dont Truffaut se moque gentiment. L'école comme lieu de discipline, la famille comme celui de la protection mais aussi du déséquilibre, qui se manifeste par les différences marquantes entre le père et la mère, ces deux parties convergent progressivement vers l'éclatement, faisant ainsi émerger la figure rebelle et solitaire du jeune Antoine Doinel. Mais en prenant une direction plus sombre, le film trouve moins de variations dans son ton, moins de ruptures de rythme aussi, et s'expose inévitablement à quelques longueurs. Il reste la satisfaction d'avoir vu un film original, doté d'une grande vitalité, qui offre par ailleurs une poignée de moments particulièrement émouvants, comme son final ambigu qui met en scène à la fois le désir de liberté et le vertige d'un avenir incertain. Le réalisateur en toute simplicité nous livre un récit simple mais pourtant si riche en émotions et en intelligence. D'une très grande qualité d'écriture, abordant avec justesse et mélancolie la fin de l'enfance, il nous livre un récit tout le temps juste et touchant à travers un personnage très attachant, il ne tombe jamais dans la caricature ou la niaiserie, comme les films abordant ces thèmes en sont parfois propices. Les scènes d'ouverture et finales sont superbes et le réalisateur fait preuve d'une belle maîtrise technique et arrive à toujours capter les émotions avec brio. La photographie en noir et blanc est magnifique, tout comme les décors naturels, tourné dans un Paris que le réalisateur sait sublimer. Le jeune Jean-Pierre Léaud nous montre déjà toutes ses capacités d'interprète. Une très belle œuvre, un hymne simple mais puissant à la liberté, n'oubliant pas les touches d'humour et sachant se faire touchant et émouvant de manière simple. Sincère, brillant et intemporel
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2016
    École buissonnière, l'arrogance comme carapace, la bêtise comme révolte. Contre qui ? Des parents formellement absents. Doinel se soigne dans l'errance et le mépris. Une fugue dans Pigalle et ses environs. Il se veut seul et incompris. Mais tout ce qu'il veut au fond, c'est de l'amour. Le cinéma et son meilleur pote feront office de compensation. Il y a comme une destiné universelle. Truffaut filme son adolescence avec un besoin urgent de se libérer. A l'image du dernier des 400 coups, la nécessité de courir jusqu'à la mer afin de respirer, sous fond musicale respirant la mélancolie du cinéaste. Touché.
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