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ferdinand75
550 abonnés
3 869 critiques
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4,0
Publiée le 30 mars 2021
Un très bon film qui n'a pas vieillit . Surement le meilleur Truffaut, Impertinent , drôle, irrévérencieux . Ce personnage de Doinel est est très original,et le jeu de JP Léaud formidable. Avec " A bout de souffle" le deuxième pilier de la Nouvelle vague française. ET une peinture formidable e la France pré-Gaullienne des 60' .
"Les 400 coups" est le premier succès de Francois Truffaut avec son acteur fétiche Jean Pierre Léaud. Celui-ci joue le rôle d'un enfant très désobéissant, il n'a pas l'attitude d'un enfant lambda de son âge. Ce garçon écrit sur les murs en classe lorsqu'il est au piquet, il vole dès qu'il le peut, il ment sans cesse, il fugue, fait l'école buissonnière. Les parents ont de quoi se tirer les cheveux! Cependant, progressivement, on comprendra que sa situation familiale est la raison de ce comportement déviant. Le père du petit Antoine Doinel, obsédé par les courses automobiles, n'est en fait, que son beau père. Antoine est issu d'une relation antérieure avec un autre homme. Sa mère, quant à elle, ignore complètement son fils. Elle ne le cajole pas, ne le protège pas, ne s'en occupe pas. Ce manque d'amour est ce qui le perturbe profondément, il parle de sa mère comme quelqu'un qui le dispute constamment. Par cette histoire, Truffaut veut montrer l'importance l'affection d'une mère pour le développement et le bien être de son enfant, il prouve que c'est le socle de base pour lune construction saine. D'autre part, la musique est particulièrement agréable et bien trouvée Un film riche et culte
4 561 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 22 février 2021
Les quatre cents coups aurait pu être intéressant si Truffaut avait quelque chose à dire. Mais nous n'avons que des métaphores étendues. Le protagoniste ne parvient pas à se développer ou à évoluer de quelque manière que ce soit. Tant de gens ont décrit le garçon comme étant incompris et l'autorité est considérée comme le méchant. Mais ce n'est pas un film sur un enfant incompris qui est victime sans raison. On lui donne de nombreuses occasions de s'améliorer et de se racheter de ses actes égoïstes et imprudents mais il continue à faire du mal jusqu'à ce que ses parents soient obligés de prendre des mesures extrêmes pour le contrôler et même alors il ne change pas. Il n'y a absolument pas de développement de personnages dans l'histoire. On nous montre également une grande quantité de plans longs et inutiles qui ne font rien pour faire avancer l'intrigue ni ne portent aucun symbole discernable. Toute l'expérience est une observation lente et ennuyeuse d'un garçon qui récolte ce qu'il a mérité maintes fois sans apprendre de ses erreurs...
Top, le genre de témoignage historique qui nous fait avancer vers un monde meilleur ♥ Et quand c'est subtilement mis en scène avec tendresse et humour, bah oui, on s'attache tous ensemble ♥♥♥
Top, le genre de témoignage historique qui nous fait avancer vers un monde meilleur ♥ Et quand c'est subtilement mis en scène avec tendresse et humour, bah oui, on s'attache tous ensemble ♥♥♥
Un film sur la jeunesse au scénario si naturel qu'il arrive à faire suivre au spectateur l'évolution du personnage sans apriori. En effet l'on suit le récit sans idée de ce qui va arriver et pourtant rien ne semble illogique ce qui donne une impression de "vraie vie". Les drames comme les petits bonheurs sont filmés d'un point de vue extérieur qui ne rajoute pas le côté pompeux d'une réalisation intellectuelle. Les personnages sont crédibles et les acteurs ont leur part de mérite. Enfin visionné aujourd'hui, la vieille France et qui plus est Paris semblent si attrayants et obligent à une nostalgie pourtant jamais vécue.
J'ai longtemps été tiraillé entre 3,5 et 4 sur 5 pour ce film mais finalement la première option l'a emporté. Et je vais m'en expliquer. De manière générale, j'ai apprécié ce visionnage pour les raisons suivantes : tout d'abord, si on se replonge dans le contexte de l'époque, en 1959 donc, ce film apparait effectivement comme novateur. Il filme un Paris de manière réaliste et libre, les scènes d'intérieur assez figées, faisant face aux scènes d'extérieur en mouvement constant. Ensuite il s'intéresse à cette jeunesse de la fin des années 50 en mal de liberté et d'inconscience dans une société encore assez fermée où l'avenir semble monotone et ce sujet est traité avec fraicheur! Il prend de plus une tournure dramatique quand on sait que le film est presque autobiographique pour le jeune Truffaut qui réalise ici son premier long-métrage. Le spectateur ne peut que prendre partie pour cette "bonne bouille" adolescente de "Doinel" interprété magistralement par le jeune Jean-Pierre Léaud, qui finalement ne fait pas de grosses bêtises mais finit par atterrir en centre fermé de redressement pour mineurs. Celui-ci essaie en effet de s'évader d'un paysage morne, gris et citadin et de s'émanciper face à une maman peu aimante (fille-mère) dont la grossesse n'était pas désirée, et un père plus intéressé par le rallye automobile que par son fils (adoptif). L'un des échappatoires du jeune Antoine est d'aller arpenter les salles obscures, joli clin d'œil à la passion du réalisateur qui commença comme critique de cinéma. Le film se termine par une longue course élégamment filmée en travelling sur le sable, vers la mer, véritable ode à la liberté. Ce qui m'a fait conforté dans mon choix d'un trois et demi sur cinq, c'est finalement cette espèce d'idéologie sous-jacente soixante-huitarde (marxiste) réfractaire à l'ordre et aux valeurs traditionnelles et faussement progressiste. Elle imprègne le film et, si on se plonge dans le contexte actuel de 2020, elle est pour moi en grande partie responsable du chaos sociétal dans lequel nous vivons en France : perte des valeurs et du respect, segmentation de la société et individualisme, consumérisme à outrance, communautarisme religieux et progressisme dévoyé. Même si j'admire le travail artistique et narratif de François Truffaut ainsi que la liberté qui transpire par les pores du film, je ne peux le dissocier du signataire du "manifeste des 121". Il pose néanmoins une des pierre fondatrices du mouvement artistique majeur de la "nouvelle-vague".
Un très bon film qui nous permet de nous replonger dans une autre époque. Histoire nous raconte l'adolescence d'Antoine Doinel qui n'a pas été tout rose. On reconnaît aussi le joli travail de Truffaut qui grâce à son savoir-faire nous permet de faire une visite des quartiers de Paris.
Quand ça veut pas, ça veut pas... Je n'ai jamais réussi à accrocher avec ce film. Même si effectivement, il plante une façon de tourner qui est à l'origine de tout ce qui va se faire par la suite (je pense notamment au long traveling qui suit le héros), ce film m'a toujours gonflé car je trouve qu'il a énormément vieilli. Mais bon, tous les goûts...
. Parce que les 400 coups fait partie des oeuvres parlant le mieux du monde difficile de l'enfance. Ou plutôt des dégâts causés par le monde des adultes sur celui de l'enfance ; . Pour les débuts tonitruants de F. Truffaut apportant une mise en scène fluide, libre, un regard neuf, réaliste et tendre.
Waaaw ! "Les 400 coups" aura mis complètement à terre les autres films qui sont sortis en 1959. Je n'aurais jamais cru qu'un si vieux film français noir et blanc de ce genre aurait rencontré un tel succès et m'aurais autant plu. Pourquoi est ce si célèbre ? Parce que c'est émouvant, magnifiquement filmé et c'est probablement le premier film de l'histoire dont le sujet essentiel est l'enfance. Le film se déroule dans le Paris sale des années 50-60 où l'on suit la terrible vie d'Antoine Doinel, un cancre malheureux qui a décidé de vivre sa vie seul, éloigné de ses parents pauvres, pour devenir enfant de rue. Je n'aurais jamais pensé que "Les 400 coups" était une autobiographie de son réalisateur François Truffaut, qui a toujours dit qu'il était lui aussi un terrible cancre dans sa jeunesse. Personnellement, je pense également que Truffaut s'était inspiré de "La fureur de vivre", mais ça reste un très grand film. Il y des scènes drôles, d'autres tristes et d'autres très profondes. spoiler: Là aussi, la scène finale où Antoine court sur la plage est devenu célèbre pour illustrer le grand cinéma. Il y également le passage où il se retrouve au cachot qui est épouvantable de tristesse.
En tout cas, lorsqu'on a regardé "Les 400 coups", on reste très heureux de ne pas avoir connu l'école d'autrefois !!! Je trouve que c'est super que ce film soit visible sur Netflix car il est vraiment essentiel à la culture cinéphile.
On pourrait se dire que "Les quatre cents coups" de François Truffaut est démodé, qu'il a trop vieilli. Comme le bon vin, le film de Truffaut a peut-être pourtant pris en saveur avec le temps. En racontant les difficultés d'un adolescent dans sa relation avec ses parents et ses professeurs, le film est non seulement un beau récit sur la fin de l'enfance. Mais c'est surtout désormais un film qui évoque une époque que beaucoup n'ont pas connu. Le film se situant à la fin des années cinquante, les enfants du film sont les grands-parents d'aujourd'hui. "Les quatre cents coups" est un incontournable du cinéma français, un film qu'on garde un grand plaisir à regarder.
Le film vaut surtout pour son aspect social et l'ambiance du Paris des années 50, deux éléments qu'il est intéressant d'observer avec un œil contemporain. Le reste est d'une fadeur extrême, les scènes s'enchaînent dans une totale desarticulation, sans liant, et surtout sans aucun rythme si bien que le film paraît durer une éternité. Passivité et manque d'inspiration sont les maîtres mots et ce ne sont pas les quelques plans bien léchés qui relèvent le niveau.