Les 400 coups
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258 critiques spectateurs

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GéDéon
GéDéon

101 abonnés 551 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 15 novembre 2023
Alors âgé de 27 ans, François Truffaut signe son premier long-métrage en 1959. Le contenu évoque l'enfance difficile d'Antoine Doinel, personnage récurrent de la cinématographie du réalisateur et toujours interprété par Jean-Pierre Léaud. Entre mensonges, fugues et actes de rébellion, l’adolescent refuse avec une forme d’insouciance les différentes autorités, qu’elles soient parentales ou scolaires. Le vent de liberté insufflé par le récit marque une ambition plus vaste de faire changer le regard de la société française de l’époque sur l’éducation et la jeunesse. C’est parfois réussi mais souvent répétitif sans que l’on s’ennuie. Bref, un film emblématique de la Nouvelle Vague auquel on doit accorder un certain crédit.
LNKRDRN
LNKRDRN

5 abonnés 765 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 23 juin 2023
Pour le film, j'ai envie de dire... pourquoi pas.

Je n'ai pas trouvé le film plus passionnant que ça même j'ai trouvé la thématique plutôt intéressante.

Les premières minutes du film m'ont mis dans l'ambiance avec le personnage principal qui fait des bêtises de plus en plus grave à cause de son entourage plutôt bancale...

Mais le film a un petit peu mal vieilli au niveau de la réalisation. Les scènes sont longues, les plans également, la musique se fait rare et les dialogues ne sont parfois pas évident à entendre.

Au fur et à mesure que j'ai avancé dans le film, je me suis senti désintéressé car j'ai trouvé qu'il tournait un peu en rond malgré les quelques changements au fil de l'histoire.

Mais bon, je trouve que le film a un côté conscient et a posé un pied dans la dénonciation donc ce film a néanmoins son charme.

À voir si vous aimez bien les vieux films comme celui-ci.
LAvisDuNeophyte
LAvisDuNeophyte

3 abonnés 462 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 mai 2023
Un peu lent et vieilli certes. Mais le portrait d'un enfant qui part à la dérive faute d'une structure familiale saine reste très pertinent. On revoit avec plaisir le Paris des années 50.
Alolfer
Alolfer

143 abonnés 1 259 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 avril 2023
Premier long-métrage du grand François Truffaut et premier très bon film ! Mr Truffaut raconte l histoire d'un enfant/ado qui est manque de confiance et donc commence à basculer et à faire des choix qui peuvent ruiner sa vie. Il nous raconte l'enfance à sa manière et c est très réussi ! le film est sorti 1959 et il n'a pas pris une ride ! Très belle histoire !
Chaîne 42
Chaîne 42

162 abonnés 3 133 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 12 août 2022
J'ai toujours eu du mal avec ce cinéma français dit nouveau de ces années, simplement à mon sens une nouvelle génération de bourgeois se targuant de renouveler la façon de filmer avec des thématiques plus intimiste mais toujours aussi difficile de s'identifier à ces caractères égocentristes et ce manque d'imagination et d'extraction d'une réalité assommante qui s'auto analyse.
Ravi
Ravi

1 critique Suivre son activité

4,5
Publiée le 27 mai 2022
J’adore ce film! Quand je le viens de regarder,je ne préviens pas qu’il y a beaucoup de surprises !La mère méchante,le père gentil, un ami untouchable,si j’avais un ami comme ce garçon, je ne sentirais pas nul et seul quand j’étais petite ! En fonction de technologie, je suis étonné parce que c’est un film au cinquième,le directeur est très malin !
NotThatYouThink
NotThatYouThink

40 abonnés 274 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 4 avril 2022
Pour l'époque, je pense que ce film a un vrai coté historique. J'ai trouvé la première partie vraiment intéressante, on est très proche de la famille Doinel et malgré l'aspect très minimaliste de leurs vies, on se sent bien chez eux (même si quand ils mangent de la soupe, ils ne mangent que de l'eau !). Le fiston, Antoine joue merveilleusement bien pour son age. Malheureusement, le film se perd dans la seconde partie avec des longueurs qui n'ont pas d’intérêt. spoiler: Le fait que la mère d'Antoine trompe son mari n'est pas remis en cause, ni élucidé.
On sent bien que la thématique centrale concerne la jeunesse et l'éducation dans un monde difficile. Je reste donc partagé sur le scénario, alors que l'atmosphère est là, tout comme l'aspect technique.
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 3 avril 2022
"Les Quatre Cents Coups" est tout bonnement le premier coup de maître de Truffaut, cinéaste français emblématique de la Nouvelle Vague. C'est l'un des plus beaux films sur l'enfance, à la pertinence rare et au talent de mise en scène incontestable qu'il m'ait été donné de voir. Truffaut remet en cause les principes et les traditions sans aucune agressivité, le personnage d'Antoine, qui est son alter ego, est même très volontaire et idéaliste d'une jeunesse qui tente de s'émanciper dans une société ou le slogan "sois jeune et tais-toi" règne.

Ce film est une ode poétique et mélancolique à la liberté.
Paul Eluard l'écrivait, François Truffaut en a fait du cinéma.
Stéphane D
Stéphane D

133 abonnés 2 160 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 mars 2022
La note donnée n'a aucune importance : c'est la vue d'un Xénial qui découvre le film 60 ans après sa sortie.
60 ans "seulement" tellement la distance est grande avec l'ambiance, le phrasé et la mentalité de l'époque.
Exemple de dialogue :
"-Si tu laves pas la chemise, lave au moins le col.
-Oui mais si t'avais pas acheté ce phare anti-brouillard pour épater la galerie."
La restauration 4K est incroyable côté image : pas une rayure.
En revanche côté son le mono est difficile pour les oreilles quand on est habituébau Dolby Atmos des films modernes.
Et les bruitages sont complètement approximatifs (1 coup de brosse en trop quand le personnage se coiffe, quelques couverts en moins quand le gosse met la table, etc). Même les miaulements de chats sonnent faux (ou alors eux aussi ont changé de langage depuis cette époque...)
On découvre aussi de belles recettes de cuisine : le père désemparé de devoir se préparer à manger en l'absence de sa femme bricole un truc avec des oeufs: verser une bonne dose d'huile dans une poêle et juste casser des oeufs dedans.
Niveau histoire, il s'agit d'un gosse en marge du système scolaire, c'est tout.
Quant à la fin du film...le mot "FIN" apparaît tout d'un coup sans qu'on l'ait vu venir!
Bernard D.
Bernard D.

117 abonnés 613 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 février 2022
Merci à MK2 et Carlotta d’avoir ressorti après restauration 4K la saga d’Antoine Doinel/Jean-Pierre Léaud alors âgé de 12 ans. J’ai ainsi eu le grand plaisir de pouvoir revoir sur grand écran « Les 400 coups », le premier long métrage de François Truffaut (1959), quasi autobiographique et dédié bien sûr à André Bazin. On y voit déjà les « marottes » du réalisateur : la tour Eiffel lors du générique d’entrée (toujours présente dans les films tournés à Paris et arme du crime dans « Vivement Dimanche » - 1983) ; les envolées de pigeons ; les livres (Antoine à reçu un livre de sa grand-mère mais sa mère l’a revendu … ces livres chers à Truffaut avec son fameux « Fahrenheit 451 » - 1966) et les écrivains (ici Balzac avec un petit autel et une bougie … annonçant « La chambre verte » - 1978) ; les jambes des femmes (lorsque la mère d’Antoine enlève ses bas … annonce « L’homme qui aimait les femmes » avec l’excellent Charles Denner – 1977).
Les scènes les plus marquantes sont celles à l’école qui ressemble à l’école de mon enfance avec le piquet derrière le tableau et la craie transformée en Ovni … mais avec la présence d’un élève nommé Chabrol (!), un élève embêté avec l’encre (j’ai vécu ce drame étant gaucher et l’encrier à la droite du banc), un professeur d’Anglais qui zozote (et dira devant le Directeur et les parents « C’est peut-être une question de glandes ? ») … et bien sûr la fameuse excuse d’Antoine pour une journée d’absence « Ma mère ? Elle est morte hier ! ». A vrai dire de nombreuses scènes sont des morceaux d’anthologie : la seule scène où Antoine rit lorsqu’il revient du cinéma avec sa mère et son père adoptif bien que sa mère lui ai dit que « le cinéma esquinter les yeux » ; la scène dans le rotor de la foire ; les visages des enfants devant le Guignol ; des vues de Paris évoquant des Doisneau ; la lettre qu’il écrit à ses parents en disant « Il faut que je vive ma vie » ; la scène où Antoine les mains crispées aux barreaux au fourgon de police et la larme à l’œil voit Paris défiler avec ses illuminations de Noël ; la scène avec la psychologue du centre d’observation des mineurs délinquants avec par exemple pour excuse d’avoir volé de l’argent à sa grand-mère « Elle a pas besoin d’argent. Elle va mourir » …
Le noir et blanc est souvent superbe et les angles de prise de vue multiples avec en particulier ce très long travelling latéral lorsqu’Antoine arrive à s’enfuir du COM et courre … jusqu’à la mer qu’il n’avait jamais vue !
Inutile que ce film adulé par la critique a fondé la Nouvelle Vague avec « Hiroshima Mon Amour » (Alain Resnais -1959) et « A Bout de Souffle » (Jean-Luc Godard – 1960 … sur un scénario de François Truffaut). Bref un chef-d’œuvre à ranger au panthéon du 7ème art.
Criticman17
Criticman17

9 abonnés 241 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 26 janvier 2022
Film puissant qui traverse le temps par son ingéniosité. Les 400 coups marque une époque et un style intimiste de François Truffaut. La mise en scène et le scénario placent ce film comme un film culte du cinéma français. Film éternel.
Théo Plaisant
Théo Plaisant

3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 24 janvier 2022
Ce film réalisé par François Truffaut qui parle de l'adolescent Antoine Doisnel qui est rebelle et qui fait énormément de cachotteries, il fait une première fugue quand il voit sa mère trompé son père puis reviens vite à la maison mais victime d'une injustice scolaire il recommence à fugué et à faire les 400 coups.

Ce film est plutôt bon malgré sa date de sortie (1959) et que s'attendre de mieux que ce film de Truffaut très cher compère d'Alfred Hitchcock, dans ce film les acteurs sont plutôt bon malgré leurs amateurisme c'est donc l'exploit, il est aussi admirable de retrouver la France des anciens temps.

Le vieux Paris est très bien représentatif et c'est comme ci on y était, le réalisateur fait beaucoup de traveling avec aussi certain plan d'ensemble et de plongé pour nous repérer dans le cadre spacial. Les décors de Bernard Evein sont très bien réalisés, les costumes également.

Le son est malheureusement pas jouissif et desfois exécrable mais cela est vite excuser comme ce film date de 1959, j'ai l'impression que le son grésille et que la musique desfois est très sature ce qui desfois empêche de bien suivre le déroulement de l'histoire.

Le film est toutefois bon avec une histoire original avec une belle fin, les choix du réalisateur sont bon que ça passe au niveau des cadrages etc... A voir !
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 19 janvier 2022
Si d'ordinaire je reste dubitatif face à la plupart des films de cette fameuse Nouvelle Vague, il y a ce je-ne-sais-quoi d'humanité et de poésie qui se dégage en plus dans le cinéma de François Truffaut qui évoque en moi de l'intérêt, et son premier et emblématique long-métrage est bien celui qui représente le plus cet état d'esprit. On met en scène l'enfance troublée d'Antoine Doinel, un personnage qui aura eu droit à sa saga cinématographique sous la tutelle de son géniteur (François Truffaut donc). Si le film ne se base pas sur un scénario vraiment concert (ce qui aura parfois amené quelques moments de vide qui m'auront un peu ennuyé), toute sa puissance réside en ce personnage extrêmement attachant et profondément empathique, interprété par le tout jeune Jean-Pierre Léaud qui témoigne déjà à 14 ans d'un énorme talent. Son franc parler et son désir d'essayer de résoudre comme il peut des choses qui le dépassent font d'Antoine Doinel un personnage haut en couleurs et touchant lorsqu'il se retrouve dans le mal malgré son permanent désir de faire le bien. Ce personnage est à mon sens le plus grand coup de génie de la Nouvelle Vague et ses débuts au cinéma sont à la fois l'apogée de la carrière de son metteur en scène et de son interprète. En soi je le concède : ces 400 Coups, c'est vraiment une perle.
Come B.
Come B.

3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 décembre 2021
Le fond et la forme s'allient avec une justesse qui touche au sublime pour traiter de questions profondes et graves de façon particulièrement touchante.

Et le film est sorti en 1959... tout y est. Un miracle du cinéma.
Forez
Forez

20 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 décembre 2021
J'ai regardé ce film en entier comme on admire une œuvre d'art mondialement connu.
Les acteurs sont bons, j'imagine les acteurs très bien dirigés, l'histoire prenante.
En se remettant à l époque ,1959, cette façon de filmer était très novatrice.
J'ai ressenti la même chose que en regardant La guerre des boutons ou les films de Tati :
- c'est un instantané de la France d'après guerre, sans vouloir faire de nostalgie c'est intéressant à ce titre
- le film "a très bien vieilli " preuve du génie du réalisateur.
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