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    Les 400 coups
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    251 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 avril 2022
    "Les Quatre Cents Coups" est tout bonnement le premier coup de maître de Truffaut, cinéaste français emblématique de la Nouvelle Vague. C'est l'un des plus beaux films sur l'enfance, à la pertinence rare et au talent de mise en scène incontestable qu'il m'ait été donné de voir. Truffaut remet en cause les principes et les traditions sans aucune agressivité, le personnage d'Antoine, qui est son alter ego, est même très volontaire et idéaliste d'une jeunesse qui tente de s'émanciper dans une société ou le slogan "sois jeune et tais-toi" règne.

    Ce film est une ode poétique et mélancolique à la liberté.
    Paul Eluard l'écrivait, François Truffaut en a fait du cinéma.
    Stéphane D
    Stéphane D

    119 abonnés 2 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2022
    La note donnée n'a aucune importance : c'est la vue d'un Xénial qui découvre le film 60 ans après sa sortie.
    60 ans "seulement" tellement la distance est grande avec l'ambiance, le phrasé et la mentalité de l'époque.
    Exemple de dialogue :
    "-Si tu laves pas la chemise, lave au moins le col.
    -Oui mais si t'avais pas acheté ce phare anti-brouillard pour épater la galerie."
    La restauration 4K est incroyable côté image : pas une rayure.
    En revanche côté son le mono est difficile pour les oreilles quand on est habituébau Dolby Atmos des films modernes.
    Et les bruitages sont complètement approximatifs (1 coup de brosse en trop quand le personnage se coiffe, quelques couverts en moins quand le gosse met la table, etc). Même les miaulements de chats sonnent faux (ou alors eux aussi ont changé de langage depuis cette époque...)
    On découvre aussi de belles recettes de cuisine : le père désemparé de devoir se préparer à manger en l'absence de sa femme bricole un truc avec des oeufs: verser une bonne dose d'huile dans une poêle et juste casser des oeufs dedans.
    Niveau histoire, il s'agit d'un gosse en marge du système scolaire, c'est tout.
    Quant à la fin du film...le mot "FIN" apparaît tout d'un coup sans qu'on l'ait vu venir!
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2022
    Merci à MK2 et Carlotta d’avoir ressorti après restauration 4K la saga d’Antoine Doinel/Jean-Pierre Léaud alors âgé de 12 ans. J’ai ainsi eu le grand plaisir de pouvoir revoir sur grand écran « Les 400 coups », le premier long métrage de François Truffaut (1959), quasi autobiographique et dédié bien sûr à André Bazin. On y voit déjà les « marottes » du réalisateur : la tour Eiffel lors du générique d’entrée (toujours présente dans les films tournés à Paris et arme du crime dans « Vivement Dimanche » - 1983) ; les envolées de pigeons ; les livres (Antoine à reçu un livre de sa grand-mère mais sa mère l’a revendu … ces livres chers à Truffaut avec son fameux « Fahrenheit 451 » - 1966) et les écrivains (ici Balzac avec un petit autel et une bougie … annonçant « La chambre verte » - 1978) ; les jambes des femmes (lorsque la mère d’Antoine enlève ses bas … annonce « L’homme qui aimait les femmes » avec l’excellent Charles Denner – 1977).
    Les scènes les plus marquantes sont celles à l’école qui ressemble à l’école de mon enfance avec le piquet derrière le tableau et la craie transformée en Ovni … mais avec la présence d’un élève nommé Chabrol (!), un élève embêté avec l’encre (j’ai vécu ce drame étant gaucher et l’encrier à la droite du banc), un professeur d’Anglais qui zozote (et dira devant le Directeur et les parents « C’est peut-être une question de glandes ? ») … et bien sûr la fameuse excuse d’Antoine pour une journée d’absence « Ma mère ? Elle est morte hier ! ». A vrai dire de nombreuses scènes sont des morceaux d’anthologie : la seule scène où Antoine rit lorsqu’il revient du cinéma avec sa mère et son père adoptif bien que sa mère lui ai dit que « le cinéma esquinter les yeux » ; la scène dans le rotor de la foire ; les visages des enfants devant le Guignol ; des vues de Paris évoquant des Doisneau ; la lettre qu’il écrit à ses parents en disant « Il faut que je vive ma vie » ; la scène où Antoine les mains crispées aux barreaux au fourgon de police et la larme à l’œil voit Paris défiler avec ses illuminations de Noël ; la scène avec la psychologue du centre d’observation des mineurs délinquants avec par exemple pour excuse d’avoir volé de l’argent à sa grand-mère « Elle a pas besoin d’argent. Elle va mourir » …
    Le noir et blanc est souvent superbe et les angles de prise de vue multiples avec en particulier ce très long travelling latéral lorsqu’Antoine arrive à s’enfuir du COM et courre … jusqu’à la mer qu’il n’avait jamais vue !
    Inutile que ce film adulé par la critique a fondé la Nouvelle Vague avec « Hiroshima Mon Amour » (Alain Resnais -1959) et « A Bout de Souffle » (Jean-Luc Godard – 1960 … sur un scénario de François Truffaut). Bref un chef-d’œuvre à ranger au panthéon du 7ème art.
    Criticman17
    Criticman17

    5 abonnés 235 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 janvier 2022
    Film puissant qui traverse le temps par son ingéniosité. Les 400 coups marque une époque et un style intimiste de François Truffaut. La mise en scène et le scénario placent ce film comme un film culte du cinéma français. Film éternel.
    Théo Plaisant
    Théo Plaisant

    3 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 janvier 2022
    Ce film réalisé par François Truffaut qui parle de l'adolescent Antoine Doisnel qui est rebelle et qui fait énormément de cachotteries, il fait une première fugue quand il voit sa mère trompé son père puis reviens vite à la maison mais victime d'une injustice scolaire il recommence à fugué et à faire les 400 coups.

    Ce film est plutôt bon malgré sa date de sortie (1959) et que s'attendre de mieux que ce film de Truffaut très cher compère d'Alfred Hitchcock, dans ce film les acteurs sont plutôt bon malgré leurs amateurisme c'est donc l'exploit, il est aussi admirable de retrouver la France des anciens temps.

    Le vieux Paris est très bien représentatif et c'est comme ci on y était, le réalisateur fait beaucoup de traveling avec aussi certain plan d'ensemble et de plongé pour nous repérer dans le cadre spacial. Les décors de Bernard Evein sont très bien réalisés, les costumes également.

    Le son est malheureusement pas jouissif et desfois exécrable mais cela est vite excuser comme ce film date de 1959, j'ai l'impression que le son grésille et que la musique desfois est très sature ce qui desfois empêche de bien suivre le déroulement de l'histoire.

    Le film est toutefois bon avec une histoire original avec une belle fin, les choix du réalisateur sont bon que ça passe au niveau des cadrages etc... A voir !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 janvier 2022
    Si d'ordinaire je reste dubitatif face à la plupart des films de cette fameuse Nouvelle Vague, il y a ce je-ne-sais-quoi d'humanité et de poésie qui se dégage en plus dans le cinéma de François Truffaut qui évoque en moi de l'intérêt, et son premier et emblématique long-métrage est bien celui qui représente le plus cet état d'esprit. On met en scène l'enfance troublée d'Antoine Doinel, un personnage qui aura eu droit à sa saga cinématographique sous la tutelle de son géniteur (François Truffaut donc). Si le film ne se base pas sur un scénario vraiment concert (ce qui aura parfois amené quelques moments de vide qui m'auront un peu ennuyé), toute sa puissance réside en ce personnage extrêmement attachant et profondément empathique, interprété par le tout jeune Jean-Pierre Léaud qui témoigne déjà à 14 ans d'un énorme talent. Son franc parler et son désir d'essayer de résoudre comme il peut des choses qui le dépassent font d'Antoine Doinel un personnage haut en couleurs et touchant lorsqu'il se retrouve dans le mal malgré son permanent désir de faire le bien. Ce personnage est à mon sens le plus grand coup de génie de la Nouvelle Vague et ses débuts au cinéma sont à la fois l'apogée de la carrière de son metteur en scène et de son interprète. En soi je le concède : ces 400 Coups, c'est vraiment une perle.
    Come B.
    Come B.

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 décembre 2021
    Le fond et la forme s'allient avec une justesse qui touche au sublime pour traiter de questions profondes et graves de façon particulièrement touchante.

    Et le film est sorti en 1959... tout y est. Un miracle du cinéma.
    Forez
    Forez

    19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 décembre 2021
    J'ai regardé ce film en entier comme on admire une œuvre d'art mondialement connu.
    Les acteurs sont bons, j'imagine les acteurs très bien dirigés, l'histoire prenante.
    En se remettant à l époque ,1959, cette façon de filmer était très novatrice.
    J'ai ressenti la même chose que en regardant La guerre des boutons ou les films de Tati :
    - c'est un instantané de la France d'après guerre, sans vouloir faire de nostalgie c'est intéressant à ce titre
    - le film "a très bien vieilli " preuve du génie du réalisateur.
    ned123
    ned123

    156 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    J'ai vu un film... qui parle de l'adolescence qui passe, de la jeunesse qui va, de la vie qui avance... On sent une forme de volonté de mettre en avant la dimension autobiographique, d'une famille "recomposée" de l'époque, avec une certaine précarité des petits travailleurs, et ce film est touchant... c'est également une magnifique occasion de revoir le Paris des années 50 en noir & blanc... C'est savoureux.. Les pérégrinations de cet adolescent sont touchantes. On est ému parfois grâce à une réalisation au plus près des personnages... On oscille entre le drame et la comédie, mais toujours avec un pivot étonnant en la personne de JP Léaud...
    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Je suis très heureux d'avoir découvert ce vieux classique du cinéma français, les 400 coups. Un film très intemporel, qui capte parfaitement l'insolence des enfants mais la montre d'une manière très innocente, ce qui donne un ton vraiment mignon à l'œuvre. D'autant plus que la France de l'époque est parfaitement filmée, ça donne une dimension nostalgique au film même si on a pas connu cette époque. Antoine est passionnant à suivre et il faut vraiment saluer la performance des acteurs, qui sont tous excellents dans leur rôle. Je regrette juste la fin du film dans un centre que je trouve beaucoup moins intéressante mais hormis ça, les 400 coups n'a pas pris une ride !
    Roub E.
    Roub E.

    948 abonnés 4 994 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 novembre 2021
    Un des films qui a lancé la nouvelle vague et donc la carrière de François Truffaut. On sent évidemment que « les 400 coups » est un film très personnel pour l’auteur qui laisse transparaître qu’il y a beaucoup de lui même dans le personnage d’Antoine Doinel, mais si c’est très personnel ça n’est jamais nombriliste. C’est filmé avec suffisamment de recul et d’intelligence pour être touchant sans être voyeur. Fait avec visiblement peu de moyens, Truffaut compense avec une énergie folle et avec la complicité de son jeune acteur fait un film plein de vie à l’image de l’adolescence qu’il dépeint. Un film d’évasion, de rébellion qui n’a pas volé sa réputation car c’est bien une des plus belles œuvres de son auteur.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2021
    Critique intraitable pour Les Cahiers du Cinéma où il fustige ce qu’il appelle le cinéma de papa à travers des réalisateurs comme Claude Autant-Lara, Jean Delannoy ou des scénaristes comme Jean Aurenche et Pierre Bost, le jeune François Truffaut âgé de 26 ans fait en 1959 avec « Les 400 coups » une entrée tonitruante dans le cinéma français qu’avec Claude Chabrol, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer il va dépoussiérer en initiant le mouvement de la Nouvelle Vague. Statut d’auteur, tournage en extérieur, décors naturels, dialogues en prise avec la réalité quotidienne et refus de tous les artifices de mise en scène hérités des anciens sont donc au programme de son premier long métrage qu’il dédie à André Bazin, son mentor, décédé le 11 novembre 1958, quand commence le tournage. Le film sera salué au Festival de Cannes 1959 où il récoltera le Prix de la mise en scène. Tout Truffaut est déjà là, qui se montre contre toute attente plus classique dans son approche esthétique qu’un Jean-Luc Godard ou un Eric Rohmer et qui indique d’emblée sa fascination pour le monde de l’enfance à l’image d’un Luigi Comencini en Italie ou d’un Robert Mulligan aux Etats-Unis. Son enfance tourmentée de fils non désiré passée entre une mère peu aimante et un beau-père distant sert de toile de fond à l’intrigue des « 400 coups » que le réalisateur-scénariste place à la fin des années 1950. Cette analogie avec sa propre enfance dont Truffaut reprend certains épisodes (école buissonnière, fugue, nuit au poste de police, enfermement en maison de redressement, chapardage…) sera très mal vécue par les parents de Truffaut qui réclameront des excuses après la sortie du film en salles. Plusieurs volte-face sur le sujet auront lieux à divers moments de la vie de Truffaut. Magnifiquement filmé par Henri Decae (chef opérateur pour Bresson et Melville), le Paris de l’époque donne aux « 400 coups » une valeur de témoignage qui confine presque au documentaire tellement Truffaut saisit l’âme des quartiers où il pose sa caméra. Mais c’est bien le jeune Jean-Pierre Léaud qui permet au réalisateur débutant de prouver sa sensibilité, tirant le meilleur de la maturité précoce du jeune Antoine Doinel qui confronté à la morosité du couple désuni formé par ses parents, doit se construire à travers l’affrontement avec l’autorité et la déambulation urbaine. Le formidable directeur d’acteurs qu’il restera jusqu’au bout ( 22 longs métrages à son actif) sait parfaitement saisir l’émotion qui transparaît du visage de ses acteurs qu’il sait placer dans les meilleures dispositions. Le personnage d’Antoine Doinel qui réapparaîtra dix ans plus tard dans « Baisers volés » sera suivi à différentes étapes de sa vie d’homme sur un total de quatre films dont le plus émouvant reste bien sûr « Les 400 coups » où Jean-Pierre Léaud n’a jamais été aussi convaincant, parvenant à provoquer sourires et larmes chez un spectateur ému par ce petit être qui tente de faire crânement face à une vie qui si elle ne commence pas sous les meilleures auspices, semble tout de même l’attirer intensément comme le montre le sublime dernier plan du film où la musique de Jean Constantin colle parfaitement à l’émotion recherchée par Truffaut. Aujourd’hui,le réalisateur dont l’œuvre doit être revisitée n’occupe certainement pas la place que le statut qui était le sien lors de son décès prématuré en 1984 laissait présager. Une injustice à réparer.
    ORHVETKTA
    ORHVETKTA

    42 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juin 2021
    Un des personnages les plus charismatiques de la nouvelle vague incarné par Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'un jeune adolescent de 14 ans, incompris et rejeté par sa mère et son professeur et se retrouvant seul - parfois avec son ami d'infortune - dans les rues de Paris. A voir absolument.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2021
    Premier film de François Truffaut, “Les 400 coups” est l’histoire d’un écolier turbulent en pleine crise existentielle. Il faut dire que sa mère est désagréable avec lui et que son père ne le prend jamais au sérieux. Comme un cri face à ses parents qui se disputent sans arrêt, le garçon de douze ans enchaîne les bêtises et sèche l’école. Pourtant, le jeune Antoine, brillamment interprété par Jean-Pierre Léaud, possède une maturité intérieure, trop vite arrivée à cause d’une insouciance bafouée. Chef d'œuvre sur l’enfance, “Les 400 coups” se veut spontané et offre l’occasion au spectateur de s’évader avec Antoine dans sa soif de liberté. Touchant par sa sincérité, le long-métrage offre des scènes mémorables, comme par exemple, le regard caméra de l’enfant en plan final.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 312 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2021
    Film plus ou moins autobiographique contant les dérapages d’un enfant mal aimé dans une société trop rigide. Prétexte à une mise en scène de grande qualité et une photo N&B qui magnifient un Paris des années 60 que ne renieraient ni Prévert ni Doisneau.
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