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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un film magnifique sur l'enfance : les jeux, les fugues, les séances de cinéma, l'école buissonière ... Jean-Pierre Léaud apporte toute sa fraîcheur à Antoine Doisnel. Assurément ce film n'a pas pris une ride.
Un des meilleurs Truffaut sans aucun doute. Léaud y est superbe et le film comporte de très belles scènes, qui sont pour moi des perles du cinéma français. A voir ET à revoir.
bon, bien sur c'est Truffaut.... mais je reste un peu déçu, notamment par la fin ! en même temps, cela reste un bon film qui nous ramène quelques décennies en arrière. je ne connais pas beaucoup de films qui peuvent se vanter de vieillir aussi bien. A voir, au moins pour sa culture personnelle.
Les 400 coups est certainement, avec Zéro de Conduite, lune des plus belles, et surtout, lune des plus justes, illustration cinématographique de lenfance, de ses joies, de ses peines, et de ses révoltes. Car en plus de ces 400 coups, que tous nous avons en commun, et qui font le miel de nos souvenirs, le film dévoile la férocité des institutions, et la bêtise dune société qui ne veut voir en lenfant quune bête insoumise quil faut dresser. Ainsi, sous la légèreté de la caméra de Truffaut, on trouve, à peine dissimulée, une insondable violence, à limage de cette ultime rencontre entre Antoine et sa mère. Quant à la dernière séquence du film, elle est, à mes yeux, lun des plus beaux instants de cinéma, tout simplement. Ceux qui ont connu lancien temps disent souvent que cétait mieux avant. Après Les 400 coups on pourra leur dire que cétait tout aussi pire.
Magnifique film qui au-delà de marquer entre autres,la naissance de la nouvelle vague, subjugue par sa narration, et son rythme. tres beau noir et blanc. un classique à découvrir ou redécouvrir.
Ce premier film de F. Truffaut, marquant la naissance de la nouvelle vague n'a rien perdu de son charme. Hymne à l'enfance et à la liberté, nous assistons, amusés, aux pérégrinations du jeune Antoine Doinel. Le film, en partie autobiographique, marque chez Truffaut le début du cycle Antoine Doinel (suivront l'Amour à 20 ans, Baisés volés et Domicile conjugal).
"Les 400 coups" ont eu une suite, avec "Antoine et Colette" dans "l'amour à 20 ans", puis "Baisers volés", puis "Domicile conjugal" et enfin "L'amour en fuite". Si vous avez aimé "Les 400 coups" n'hésitez pas à découvrir la suite si ce n'est pas déjà fait.
Les épatants débuts de Jean-Pierre Léaud dans le film emblématique de la nouvelle vague. Chef d'oeuvre de tendresse, de légereté, à l'image de ce Paris que filme Truffaut, où les adultes faibles, froids et stupides courent après leurs gosses, chenapans qui croquent la vie à pleines dents. "Les 400 Coups", c'est Truffaut qui feuillette un album -photo de son enfance, d'où la puissance affective que dégage le film et le petit Doinel.
François Truffaut et son alter ego Antoine Doinel interprété par le formidable Jean-Pierre Léaud. Il est important de savoir que le film est quasi-autobiographique et que Truffaut par le biais de ce premier long-metrage tentait de se débarrasser de quelque chose qui pesait lourd. Ainsi les parents, le vol de la machine à écrire, l'école buissonnière et le repaire dans les cinémas de quartier avec son meilleur ami, etc. sont des épisodes ayant marqué la vie du jeune Truffaut. Jean-Pierre Léaud est exceptionnel et apporte sa personnalité au rôle d'Antoine Doinel qui est en quelque sorte un mélange de lui-même et du cinéaste. Les autres acteurs sont très bons. C'est très beau, frais, poignant... Le film ne vieillit pas. Les images de la fuite d'Antoine sur la plage, ses révélations à la psychologue nous restent en tête et font parties de l'Histoire du Cinéma français. Tourné dans un très beau scope noir et blanc, Les 400 coups reste et restera un film culte.