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ocelot
24 abonnés
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5,0
Publiée le 7 juin 2008
Un grand film de la Nouvelle Vague avec un jeune acteur déjà très brillant.
J'ai vu ce film pour la première il y a une semaine et nous sommes en 2008. Après avoir vu ce film, la première chose à laquelle j'ai pensé c'est à quel point notre société a changé en comparaison avec celle du film.
Antoine Doinel aurait surement fait sa devise de la formule de Jean-Paul Sartre "la seule façon d'apprendre, c'est de contester." Premier film de François Truffaut, film phare ayant historiquement lancé la Nouvelle Vague, "les quatre cents coups" est au moins indispensable au niveau historique. Si effectivement on se retrouve face à un film contestataire et briseur de règles au niveau du contenu, le long métrage reste de facture assez classique dans sa forme. Le scénario est en effet exceptionnel, et permets à Truffaut de démontrer toute sa virtuosité dans l'écriture. Un scénario de Nouvelle Vague par son ode à la liberté, sa critique des autorités(l'éducation, l'école montrée comme un prison), son amour de la jeunesse. On retrouve quelques prémisses de mai 68, et on a grand plaisir à voir le réalisateur pouvoir s'exprimer sans contraintes. D'ailleurs son fim est autobiographique. On reconnait ainsi un personnage qui allait voir des films au lieu d'aller à l'école, mais aussi un personnage qui a du mal à se trouver, souffrant de troubles par rapport à ses parents, entre un père inconnu et une mère mérpisante. Derrière ce scénario de grande qualité, Truffaut ne s'est pas encore affirmé comme metteur en scène. Certes, il s'agit d'une réalisation travaillée et sans grands défauts, mais souffrant cruellement d'originalité, celle-là même qui donnera tout son intérêt à la Nouvelle Vague. Le découpage assume pleinement l'influence du Maître Alfred Hitchcock (voir la scène où Doinel rapporte la machine à écrire), l'alternance plan fixe en intérieur, et étendu à l'extérieur est intéressante mais s'essoufle assez vite. On retrouve aussi de nombreux symboles intéressants à analyser, mais la mise en scène ne prendra jamais son envol. Notons enfin la grande performance du tout jeune Jean-Pierre Léaud, qui parviendra à finaliser l'impression générale du film: Antoine Doinel allait devenir un personnage culte.
"Jules et Jim" est une perle du cinéma, une histoire d'amour hors du commun avec Jeanne Moreau encore toute frêle qui donne son piment au film et la célèbre chanson: "Le tourbillon de la vie" ("On sait connu, on s'est reconnu..."). Un bon cinéphile se doit d'avoir vu au moins une fois ce film hors du commun.
Un film lent et ennuyeux qui nous montre des fils de bourgeois parisiens à la maison, à l'école, dans la rue... La seule chose intéressante qui se passe est que le principal "héros" du film se retrouve en "maison de correction", à la demande de ses parents, pour avoir simplement volé une vieille machine à écrire. Ca change d'aujourd'hui où un professeur va passer en justice, aussi à la demande des parents, pour avoir osé gifler un élève qui l'avait traité de connard.
Avec "Jules et Jim", le chef-d'oeuvre de François Truffaut. Que dire sur cette oeuvre ? On a déjà tout écrit. Tout est juste, la réalisation (enlevée et brillante), le montage (ultra serré et moderne), l'interprétation (le seul grand rôle de Jean-Pierre Léaud). Depuis les 400 coups, on n'a jamais aussi bien filmé l'enfance !
On suit honorablement la descente dans l'adolescence "bête" de ce jeune garçon, avec de l'humour et de l'émotion bien dosé. Seul bémol: une musique abrutissante
Film qui a certes ses défauts mais qui, par le jeux des acteurs, est terriblement efficace et convaincant. J'ai beau le revoir je suis toujours émue par ce môme d'une sensible naïveté qui tente en vain de trouver sa place dans une société résolument hermétique et bourrée de valeurs sociales que les adultes ne respectent pas elles-mêmes. J'y vois là aussi un film d'une modernité étonnante où certaines préoccupations adultes, matérielles et sociales entre autres, viennent parasitées les liens parentaux. Tous les parents devraient revoir ce film pour se rappeler sous quels yeux, du haut de leurs 10 ans, ils voyaient le monde.
Film culte. A voir pour les amateurs de cinoche français, les acteurs sont très bons, c'est réaliste! La petite bande son nostalgique va bien avec le film.
c'était vraiment mauvais et pas crédible du tout. me suis vraiment fait chier, si y'a un truc qui me fatigue c'est les mauvais films qui on réussi à devenir des classiques, pff, je vais pioncer...
« Les 400 Coups », icône de la Nouvelle Vague, premier film et coup de génie. François Truffaut capte toute l’enfance : le majestueux de l’insouciance, l’amusement sans fin, la turbulence nonchalante ; révolutionne l’art avec virtuosité, ingéniosité et révèle le jeune Jean-Pierre Léaud, dont le rire est l’un des plus communicatifs du cinéma.
Autre film "pilier" de la Nouvelle Vague et premier long métrage réalisé par François Truffaut, "Les Quatre cents coups" fait débuter les aventures d'Antoine Doinel qui se poursuivront dans "Baisers volés", "Domicile conjugal" et "L'amour en fuite". Ce personnage est interprété avec une justesse stupéfiante par le jeune Jean-Pierre Léaud. Ce qui frappe aussi est la part d'autobiographie ; Truffaut se sert de l'acteur comme alter ego, joue de sa ressemblance physique, tourne dans les lieux de son enfance...La structure du film se compose en deux parties ; la première expose les difficultés d'Antoine que ce soit à l'école ou avec ses parents. Cette partie est quasi-parfaite dans sa construction. Dans la seconde, le cinéaste révèle alors l'origine des symptômes de l'enfant et c'est là que j'ai du enlever une étoile car cette autre moitié est convenable mais un peu moins rythmée et cohérente que sa première. Indispensable quand même.
Ptit môme intelligent et espiègle, Antoine Doinel aime bien faire l'école buissonnière, mais ce n'est pas un enfant difficile. Une mère absente, un père complètement détaché, le bon vieux professeur d'école austère, et une suite d'évènements d'apparence banale conduisent le ptit Doinel à faire des bêtises, celles qui donnent ce goût si sucré à l'enfance. Mais comme le dit St Exupéry, les grandes personnes ne comprennent pas tout, pas même pourquoi un gamin en manque d'attention s'éprend de liberté. A travers une série de péripéties au charme unique dans le décor du vieux Paris, défilent les conséquences absurdes de l'incompréhension d'un enfant par la société. La dernière scène est simplement sublime, une des plus belles scènes du cinéma selon moi.