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Un visiteur
4,0
Publiée le 23 mars 2009
C'est un réel plaisir de suivre les péripéties de ce garçon qui souhaite échapper à l'injustice personnalisée par les adultes. Ce film est destiné à tout le monde, il peut tous nous toucher puisque nous avons tous été incompris ou traité injustement au moins une fois durant notre enfance. Jean-Pierre Léaud joue extrêmement bien... les gosses de la génération Harry Potter ferait bien de tirer des leçons de cette performance d'acteur.
Grand film et icône de la nouvelle vague, Les 400 coups est une ode à la liberté brillamment mise en scène. Tout comme A bout de souffle de Godard, il n'a pas vieillit d'un poil et garde sa fraîcheur, sa puissance et son rythme. Parfois drôle, souvent émouvant, et très autobiographique de la part de Truffaut ; jeu d'acteur impressionnant de Jean-Pierre Léaud à 15 ans, très belle musique de Jean Constantin et, comme je l'ai déjà dit, parfaite mise en scène.
Première réalisation pour l’un des cinéastes français les plus reconnus dans le monde, âgé alors de 26 ans, après plusieurs courts-métrages à son actif, il réalise Les 400 Coups (1959), une œuvre en partie autobiographique, s’inspirant de sa propre enfance (Truffaut connut une enfance difficile au point d'être enfermé dans un centre d'observation pour mineurs). Alors que la Nouvelle Vague commence à peine à pointer le bout de son nez, Truffaut prouve déjà son énorme talent dans la mise en scène, de ses nombreux plans en intérieurs, comme en extérieurs, son scénario irrévérencieux, ses sales gosses qui mériteraient bien une correction et cette qualité photo en noir & blanc qui colle parfaitement au Paris des années 50. Du rire et encore du rire avec ces adolescents fougueux et ces adultes impuissants face à tant de remue ménage. Le réalisateur du cultissime La Nuit américaine (1973) ne tardera pas à se faire connaître auprès du monde entier, comme en témoignent ses distinctions pour sa toute première œuvre : Prix de la Mise en Scène lors du 12ème Festival de Cannes en 1959 & une nomination à l’Oscar en 1960 !
Le film qui a fait connaître François TRUFFAUT. Un vrai chef-d'oeuvre ! Je l'ai vu et revu maintes et maintes fois avec toujours autant de plaisir. Les acteurs sont tous d'une justesse incroyable notamment Jean-Pierre LEAUD qui a ainsi obtenu la consécration après avoir déjà joué 2 ans plus tôt dans LATOUR prends garde ! Je l'ai enregistré voici quelques mois en DVD et je vous conseille d'en faire autant ou d'aller l'acheter dans le commerce s'il existe. Il a vraiment sa place dans toute bonne DVDthèque et il est à déguster en famille ou entre amis. C'est une histoire poignante se passant il y a de ça une cinquantaine d'années mais qui peut être de nouveau d'actualité avec certaines lois en projet sur la déliquance des mineurs. Ce film est un vivant plaidoyer contre certaines méthodes repressives et nos parlementaires avant de légiférer seraient bien inspirés de le voir et de réfléchir ensuite s'ils veulent faire des lois équilibrées en sachant que l'enfermement peut détruire un gamin de cet âge qui sinon pourraits'en sortir. Il y a là en effet matière à débat !
Belle histoire sur la fin de l'enfance il y a quelques longueurs mais le tout est marrant pour devenir assez triste à partir du moment ou les parents "abandonne" leurs fils. La mise en scène est intéressante mais je retiens surtout la première partie du film qui est vraiment bien.
C'est le premier film de Truffaut, et pour un premier film, c'est assez hallucinant! La photo est très maîtrisée, tout comme l'enchaînement des scènes et la pertinance des dialogues (en VRAI français! ça fait plaisir!). Pourquoi 2 étoiles? Pour la banalité du scénario qui ne m'a tout simplement pas emballé. Dire que je me suis ennuyé serait mentir, mais je suis resté plus ou moins indifférent... Bizarre sensation que de dire ça d'un film de François Truffaut! Un second visionnage serait-il peut-être nécessaire?
Les 400 Coups fait partie des oeuvres fondatrices de la Nouvelle Vague, à l'instar d'Hiroshima Mon Amour et A Bout de Souffle... A partir d'un scénario de Marcel Moussy, Truffaut installe l'émotion avec beaucoup de tendresse pour son personnage : Antoine Doinel ( Jean-Pierre Léaud, légèrement taciturne et plus spontané que jamais ). On suit avec beaucoup de plaisir le parcours tragique de ce miston à la dérive ( le plan final est aujourd'hui emblématique ), que les adultes ne comprennent pas : les parents, l'éducation et même la justice sont des valeurs qu'il rejette simplement, sans arrière-pensées. La tristesse de ce film résulte de cette impuissance des adultes face à l'enfance et de cette rébellion de l'enfance face à l'âge adulte. La musique de Jean Constantin donne un souffle de nostalgie au film de François Truffaut. Un très beau premier film, efficace et émouvant, et ce malgré quelques longueurs. A voir absolument, rien que pour Jean-Pierre Léaud et sa bouille de titi parisien. Un film charnière.
Le personnage d’Antoine Doisnel, qu’incarne Jean Pierre Léaud, deviendra avec le temps un leitmotiv dans la filmographie de François Truffaut, considéré même comme un reflet du réalisateur. Cette première apparition à l’écran se fait d’ailleurs dès le premier long-métrage de Truffaut qui est en cela un récit très autobiographique narrant la initiatique extrêmement émouvante de cet enfant perturbé vers l’émancipation et la maturité. Depuis sa scolarité difficile à la sévérité de la maison de correction en passant par la vie de famille décousue, cette vision de l'enfance aussi poétique que tristement réaliste pose un regard assez acerbe sur toutes les formes d’autorité qui sclérose la société. Ce discours subversif ainsi la remarquable ingéniosité de la mise en scène firent à juste titre des 400 coups le fer de lance d’une Nouvelle vague qui révolutionnera d’abord le cinéma français puis, à plus long terme, le cinéma mondial.
Mouais. Le début est extra, il est loin d'être fantastique mais il nous montre la rigueur de l'éducation des années 1950. Et certaines répliques sont pas mal. Mais la seconde partie est d'un ennui mortel, au secours. Quand on sait que ce film est hissé au rang de film culte, on rigole doucement.
Un film simultanément poétique et réaliste. Truffaut, nostalgique de son enfance, ne nous offre pas un portrait idéal ou catastrophe de cette période de la vie, mais une représentation authentique et tendre, incarnée avec beauté par Jean-Pierre Léaud, déjà complètment Doinel.
C'est gentil, c'est mignon, ca évoque avec tendresse et humour la fin de l'enfance et les difficultés que peuvent rencontrer les enfants issu de parents populaires. La mise en scène, original pour l'époque, a pris un sacré coup de vieux aujourd'hui. Les dialogues ne sont pas toujours crédible (entres enfants). Mais la tendresse du film le laisse se regarder, meme aujourd'hui.
François Truffaut était juste avant ce film un critique très dur : on l'attendait donc en retour. On a pas été déçus ! Sous l'exigence du critique se cachait une grande sensibilté née d'une enfance difficile et d'un amour sans bornes pour le cinéma : c'est ce qu'il évoque dans ce film fondateur d'une oeuvre brillante à venir.