Les Quatre cents coups narre l'enfance de François Truffaut. Une enfance, certes légèrement modifiée par l'apport de la personnalité de Jean Pierre Léaud. D'ailleurs, la rencontre, Truffaut/Léaud, deux novices qui signent leur baptême dans le septième art, est un des grands points forts du film, ne serait-ce que par leur postérité. Donc l'enfance d'un enfant à part, pas comme les autres, plus sensible, plus fragile, un enfant non adapté aux systèmes académiques (sic). Une enfance pénible, "emprisonnée", où l'on a pas le droit à l'erreur. Une enfance qui se crée et se réfugie dans un monde parallèle, où le cinéma (Bresson, Cocteau, Renoir ... etc), l'amitié (René de son vrai prénom Robert), la littérature (Balzac), l'école buissonnière la rue entre autres sont rois, contre un monde d'adultes pervertit, hypocrite, strict, coupable, coupable d'être faux. Bref, c'est fluide, c'est humble, c'est beau ; c'est du François Truffaut.