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    Les 400 coups
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    jeremie747
    jeremie747

    44 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mai 2010
    Il est toujours difficile de parler d'un grand classique comme celui-là. Ce qui marque de prime abord, c'est la mise en scène virtuose et surtout la photo magnifique de François Truffaut dans le Paris des années 50. On y suit le destin tragique et pourtant trivial d'Antoine Doinel enfant. Evoquant le crépuscule de l'enfance, le réalisateur pose son film en équilibre fragile entre l'enfance et l'âge adulte. Se crée alors une forme de décalage : entre le physique enfantin de Jean-Pierre Léaud et son attitude adulte, entre sa "délinquance" bien anodine et les sanctions qu'elle implique... L'effet de ce décalage, plutôt comique au début puis de plus en plus dramatique, sur le spectateur semble métaphoriser la perte de l'innocence d'un jeune garçon devenant grand. La terrible scène de l'incarcération d'Antoine, ses larmes d'enfant derrière les barreaux du fourgon et la cigarette qu'il se roule et fume dans son cachot, en est un merveilleux exemple...
    JeffPage
    JeffPage

    39 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Premier film de François Truffaut, ce film est aussi le premier qui fit connaitre les réalisateurs de la Nouvelle Vague au grand public en 1959. Celui-ci dresse le portrait d'Antoine Doinel, jeune garçon qui multiplie les bêtises et les fugues. Avec ce film, Truffaut, en plus d'ouvrir la voie à ses collègues des Cahiers, nous offre une vision de l'enfance et de la jeunesse de l'époque. La mise en scène, bien que moins innovante que celle d'A bout de souffle, est tout de même très bonne et prouve le talent de ce jeune réalisateur, alors âgé de seulement 28 ans. Coté acteur, Jean-Pierre Léaud livre ici sa meilleur performance, lui qui est plus connu pour son jeu d'acteur exécrable que ses performances. Au final, on a affaire à un très bon film qui marqua le cinéma français et ouvrit une nouvelle voie à la production française à l'aube des années 60.
    Alolfer
    Alolfer

    126 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2023
    Premier long-métrage du grand François Truffaut et premier très bon film ! Mr Truffaut raconte l histoire d'un enfant/ado qui est manque de confiance et donc commence à basculer et à faire des choix qui peuvent ruiner sa vie. Il nous raconte l'enfance à sa manière et c est très réussi ! le film est sorti 1959 et il n'a pas pris une ride ! Très belle histoire !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 décembre 2010
    La société française de la fin des années 50 figée à tout jamais dans ce film.
    JamesDomb
    JamesDomb

    102 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    François Truffaut et son alter ego Antoine Doinel interprété par le formidable Jean-Pierre Léaud. Il est important de savoir que le film est quasi-autobiographique et que Truffaut par le biais de ce premier long-metrage tentait de se débarrasser de quelque chose qui pesait lourd. Ainsi les parents, le vol de la machine à écrire, l'école buissonnière et le repaire dans les cinémas de quartier avec son meilleur ami, etc. sont des épisodes ayant marqué la vie du jeune Truffaut. Jean-Pierre Léaud est exceptionnel et apporte sa personnalité au rôle d'Antoine Doinel qui est en quelque sorte un mélange de lui-même et du cinéaste. Les autres acteurs sont très bons. C'est très beau, frais, poignant... Le film ne vieillit pas. Les images de la fuite d'Antoine sur la plage, ses révélations à la psychologue nous restent en tête et font parties de l'Histoire du Cinéma français. Tourné dans un très beau scope noir et blanc, Les 400 coups reste et restera un film culte.
    Carne
    Carne

    78 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je viens de découvrir Les 400 Coups de Truffaut en VHS et même si j'ai plus été touché par Le Dernier Métro ou L'Enfant Sauvage, je dois dire que ce film offre une vision marquante de la jeunesse dans les années 50. Outre les violences verbales entre élèves et autres méchancetés (Lorsque les élèves cassent les lunettes d'un élève détesté...), le film retrace le parcours d'Antoine Doinel, un jeune élève provocateur qui n'arrive pas à se conformer au système et qui va alors faire un nombre incroyable de bétises pour se considérer comme étant un homme jusqu'à réaliser son rêve à l'aide d'un dernier plan magnifique. La mise en scène de Truffaut colle au plus près de Jean-Pierre Léaud qui vampirisait dès lors l'écran malgrès son jeune âge...
    Un très bon film !!!
    NicoMyers
    NicoMyers

    56 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2009
    Grand film et icône de la nouvelle vague, Les 400 coups est une ode à la liberté brillamment mise en scène. Tout comme A bout de souffle de Godard, il n'a pas vieillit d'un poil et garde sa fraîcheur, sa puissance et son rythme. Parfois drôle, souvent émouvant, et très autobiographique de la part de Truffaut ; jeu d'acteur impressionnant de Jean-Pierre Léaud à 15 ans, très belle musique de Jean Constantin et, comme je l'ai déjà dit, parfaite mise en scène.
    Louis V
    Louis V

    29 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2016
    Nostalgie débordante, suante de tous les pores de ce chef-d'oeuvre inclassable. La beauté des plans, la réalisation, tout est déjà ''imperfectible et parfait'',
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 novembre 2008
    C'est le premier film de Truffaut, et pour un premier film, c'est assez hallucinant! La photo est très maîtrisée, tout comme l'enchaînement des scènes et la pertinance des dialogues (en VRAI français! ça fait plaisir!). Pourquoi 2 étoiles? Pour la banalité du scénario qui ne m'a tout simplement pas emballé. Dire que je me suis ennuyé serait mentir, mais je suis resté plus ou moins indifférent... Bizarre sensation que de dire ça d'un film de François Truffaut! Un second visionnage serait-il peut-être nécessaire?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2009
    C'est un réel plaisir de suivre les péripéties de ce garçon qui souhaite échapper à l'injustice personnalisée par les adultes. Ce film est destiné à tout le monde, il peut tous nous toucher puisque nous avons tous été incompris ou traité injustement au moins une fois durant notre enfance. Jean-Pierre Léaud joue extrêmement bien... les gosses de la génération Harry Potter ferait bien de tirer des leçons de cette performance d'acteur.
    Matis H.
    Matis H.

    21 abonnés 162 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2018
    Manifeste de la Nouvelle-Vague, "Les Quatre cent coups" est une œuvre brillante. Truffaut réalise un long-métrage à l'image de son jeune héros, Antoine Doinel, campé par un Jean-Pierre Léaud sublime de bout en bout, énergique, mélancolique, complexe, mais surtout transgressif.

    En cela, le cinéaste trouve son inspiration dans le cinéma de Jean Vigo ("Zéro de conduite" vient immédiatement en tête) et filme l'école comme un lieu de transgression plus que de règles. Une époque éphémère, que la mise en scène de Truffaut semble attraper au vol, avec difficulté.

    Cependant, si il ne problématise que tardivement son récit, le cinéaste cherche plus à dépeindre un contexte (école autoritaire, parents démissionnaires, goûts pour l'art incompris etc.) qui mène à une profonde tristesse, sous-jacente, qui gagne le film.

    La richesse des situations, et des basculements de tons, font des "Quatre cent coups" un métrage revitalisant, qui cherche à capter le quotidien pour en montrer les failles, et les répressions. Et si dans sa dernière partie ces ruptures sont moins nombreuses, elle font corps avec un cloisonnement mortifère, moins passionnant certes, mais nécessaire.

    C'est de cette rigidité, éducative et formelle, que Truffaut fait naitre le besoin de liberté, besoin qui trouve son apogée lors d'une scène déchirante de fuite durant laquelle la mise en scène retrouve une souplesse inespérée. Appel à la liberté et à la transgression, œuvre formelle dense et éprouvante, Truffaut se fait le porte parole de la jeunesse, pour mieux être celui des révoltés. Magnifique.
    Jonathan M
    Jonathan M

    130 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2016
    École buissonnière, l'arrogance comme carapace, la bêtise comme révolte. Contre qui ? Des parents formellement absents. Doinel se soigne dans l'errance et le mépris. Une fugue dans Pigalle et ses environs. Il se veut seul et incompris. Mais tout ce qu'il veut au fond, c'est de l'amour. Le cinéma et son meilleur pote feront office de compensation. Il y a comme une destiné universelle. Truffaut filme son adolescence avec un besoin urgent de se libérer. A l'image du dernier des 400 coups, la nécessité de courir jusqu'à la mer afin de respirer, sous fond musicale respirant la mélancolie du cinéaste. Touché.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 août 2010
    Un film génial avec la naissance du mythe Léaud.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Le premier long métrage de Truffaut est resté culte. Culte par son personnage principal, gamin attachant et culotté, culte de par la réalisation déjà très technique de ce petit nouveau, future icône de la nouvelle vague, du cinéma français, puis du cinéma mondial, culte grâce à l'histoire qui mélange les rythmes, les tons et les critiques, passant par la critique de l'éducation française, des conditions de vies difficiles de la classe moyenne, du désintérêt globale de la société pour ses enfants, parfois ludique et drôle, ou alors sombre et poignant, Truffaut nous offre une belle palette de sentiments. Mais "Les quatre cents coups" reste aussi culte de part son dernier plan complètement iconique, référence cinématographique totale. Pourtant ce premier film de Truffaut n'est pour le moins absolument pas sa meilleure œuvre.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2014
    Plus d'un demi siècle après sa sortie, ce film conserve beaucoup de charme et devient un document sur la France de la fin des années cinquante. Un document tout de même édulcoré ! Car, si on voit un père, un commissaire un et juge se débarrasser d'un gamin de 12/13 ans qui a fait une fugue en le plaçant dans un centre spécialisé, chose inimaginable aujourd'hui, la vie dans cette "maison de redressement", comme on disait à l'époque est présentée de façon bien gentillette. Ces établissements étaient en réalité de véritables bagnes pour enfants où la violence était quotidienne, voire les viols et sévices divers. C'est sans doute un des aspects les plus faibles du film de Truffaut et son univers plus poétique que réaliste. Jean-Pierre Léaud est tout de même extraordinaire de spontanéité... ou de fausse spontanéité.
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