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    Les 400 coups
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    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2020
    Un chef d'oeuvre de François Truffaut à la fin des années 1950. Un très beau film français. Un magnifique long-métrage.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 décembre 2012
    La nouvelle vague dans ses œuvres et avec elle une réalisation fluide et légère à travers l'enfance perturbée d'Antoine Doisnel, futur personnage clé de la filmographie de Truffaut. Les problèmes de la vie quotidienne et de l'éducation n'ont pas beaucoup changé depuis, les problèmes liés à l'école non plus et le petit Doisnel endosse parfaitement sa responsabilité de figure de proue de l'école buissonnière et autres bêtises de son âge. Un film rafraîchissant qui n'a pas vieillit.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2012
    Un des meilleurs films sur l'enfance que j'ai pu voir, pas le meilleur mais un des meilleurs. Disons qu'au début le film a un côté universel qui m'a énormement plu et qu'il perd progressivement (dommage). Du coup la seconde moitié du film m'a moins parlé. Par contre, la mise en scène est vraiment très bonne, je crois que j'aime beaucoup le cinéma de Truffaut alors que je ne suis pas un grand fan de la Nouvelle Vague, mais les 400 coups me donne vraiment l'envie de poursuivre la filmo du réalisateur.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Quel plaisir de voir (ou revoir) ce premier film de François Truffaut, si admirablement filmé dans un Paris de la fin des années 50 et mettant en scène un jeune adolescent de la classe moyenne, mal dans sa famille, mal dans son école et épris de liberté , un peu border-line comme on dirait aujourd'hui.
    La comparaison à tous points de vue avec Mommy, le film de Xavier Dolan est intéressante. Deux façons diamétralement opposées de voir l'hyperactivité, deux façons opposées de fair epreuve de tendresse envers des écorchés...
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Pas complètement conquis par cette œuvre retenue par l'Histoire comme instigatrice de la Nouvelle Vague française. Loin des envolées esthétiques que le mouvement cherchera par la suite, confinant souvent à l'abstraction et à une déconstruction totale de son matériau cinématographique pour atteindre la voix recherchée, Les Quatre Cents Coups demeure en fait assez proche des codes du classicisme. La liberté qu'il se permet, en fin de compte, est surtout celle des thèmes, qui mettent en avant la jeunesse contemporaine et la difficulté à grandir, cherchant leur vitalité directement dans l'existence des hommes de leur temps plutôt que d'élever ceux-ci à des considérations solennelles par le biais des codes narratifs et dramatiques habituels et un peu trop révérés pour ne pas sembler ronflants. Le mouvement naissant, tellement éclectique que sont unité est parfois difficile à retrouver a posteriori, se distinguait en fait surtout par une liberté neuve dans la possibilité de donner à ses thèmes de prédilection et à l'expression de son moi intime la prévalence totale sur la forme et sur la conduite d'un récit balisé. Cette liberté, on la retrouvait donc déjà dans ce premier Truffaut, comme élan artistique (dans les moyens employés) et aussi comme objet à atteindre, comme sentiment à embrasser. C'est donc un peu dommage, je trouve, de constater le peu de surprise qu'amène le récit, sa progression restant cadrée par un souci (presque toujours respecté) de réalisme par respect pour la teneur en partie autobiographique du scénario. Cette mort de l'enfance qu'on regarde partir comme Antoine devra regarder Paris le quitter à travers la grille d'un camion de police, je la trouve ici étouffée, trop contenue. Ce que je vois dans Les Quatre Cent Coups, c'est surtout le regard de l'adulte, et sa mélancolie est trop proche de la mienne pour la ranimer véritablement, lui insuffler le souffle qu'elle voit elle-même expirer.
    Jahro
    Jahro

    55 abonnés 684 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Dédié à la mémoire de son mentor André Bazin, cofondateur des Cahiers du cinéma dans lesquels il fourbira ses premières armes, Les quatre cents coups est le premier long de François Truffaut, et c’est déjà une pierre angulaire. Largement autobiographique, il introduit le personnage d’Antoine Doinel, qui rempilera pour trois nouveaux films, toujours sous les traits du souvent insupportable Jean-Pierre Léaud. Cette fois il est encore jeune, simple, attachant. Avec son pote René – Patrick Auffray, qu’on ne reverra pratiquement plus par la suite – il fait comme l’indique le titre : fugues, larcins, école buissonnière, insolence en classe et jeunes questionnements. C’est avec un regard d’une infinie justesse et un sens de la réalisation déjà au point que le grand chantre de la Nouvelle vague promène sa caméra entre les bancs du collège et dans les rues de la ville. Le rapport à l’autorité, l’assimilation des usages, les passions qu’il faut museler, les leçons de la vie ne sont pas de tout repos pour un gosse plein d’entrain et d’imagination. Au milieu des travellings fascinants, du cadrage étudié, des arpèges doucereux de Jean Constantin et des lumières du ponte Henri Decae (un des rares à ne pas débuter ici), on se laisse happer par ce quotidien empreint de nostalgie et de dangereuse malice, qui servira de phare à toute une génération. Assurément un pilier.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2013
    Tourné avec une légèreté et une finesse sans pareil, le film de Truffaut est absolument fascinant sur le plan formel, il est vrai, mais surtout de part son intensité dramatique. Les aventures du jeune Doinel nous confrontent aux affres de la vie, et avec lui, on se sent cerné, engoncé, sans solution. Alors que Paris est un terrain de jeu si vaste, un véritable appel à la liberté, toute possibilité de s'évader est annihilée par les carcans de la vie en société. Le metteur en scène réussit parfaitement à faire ressentir cette frustration, cette injustice à laquelle est confronté le jeune héros, incarné par un Jean-Pierre Léaud incroyable de justesse. Au-delà de sa modernité formelle, les 400 coups est donc un film qui transperce le cœur.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    « La recherche de l'absolu vous a conduit droit au zéro »

    Voici certainement le flambeau du cinéma vérité celui explosant la sédentarité de décors pyramidaux et sédentaires comprimant des comédiens prisonniers dans une surface imposée.

    Les plateaux de cinémas volent en éclats. La caméra s'installe dans la rue en filmant à la dérobée un nouvel espace de liberté offrant à des comédiens enfin oxygénés une suite de mouvements incorporés à la réalité des choses dans un concept scénarisé fusionnant merveilleusement avec la technologie de son époque.

    Antoine Doinel premier cas social citadin de l'histoire du cinéma Français vit ses dysfonctionnements à l'air libre ou en milieu exigu en gérant en alternance traversées de rues à haut risque et promiscuités contraignantes.

    Le rendu de la fin de ces années cinquante rigides et austères est remarquable parce qu'il est tout simplement vrai. Ce Paris aux façades noires pardonne pratiquement les écarts d'un jeune esprit vif prisonnier d'un contexte familial, étroit, instable, indifférent, sévère et punitif.

    Si l'on demande mille francs, c'est que l'on espère récolter cinq cents francs en ayant vraiment besoin que de trois cent francs, on obtient donc que cent francs.

    Cette équation paternelle pitoyable montre parfaitement la contrainte d'un adolescent de s'enfuir d'un tel contexte et de conquérir sa luminosité dans les rues accompagné de ses propres règles.

    Les adultes sont perçus comme procéduriers, limités, inintéressants dans leurs médiocrités moralistes et leurs manques total d'écoute et d'affection envers un adolescent en plein trouble.

    Sans être le composant d'une génération perdue, Antoine Doinel se construit par une opportunité libératrice éloignée d'une société fonctionnant à la blouse grise, à la gifle et au sifflet.

    Courage Antoine Mai 68 n'est plus si loin
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    36 abonnés 2 360 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2024
    Les quatre cents coups d'Antoine Doinel pourraient être ceux de tous les adolescents dans leur contexte scolaire et familial; à la différence que la relation pauvre du jeune Doinel avec ses parents entraine l'adolescent dans une solitude plus amère que la normale, jusqu'à la rupture. Pas en enfant battu Antoine, mais un enfant négligé, dérangeant, mal-aimé, à la façon d'un Poil de carotte peut-être.
    On sent, dès son premier film, toute la sensibilité et l'humanité de François Truffaut. Des figurants au rôle principal, en passant par les seconds, tous ses personnages sont vrais, humains, c'es-à-dire dépourvus des conventions et balourdises que le critique Truffaut dénonçait jusqu'alors dans le cinéma français. Penché sur son passé, le réalisateur s'y met en scène (puisqu'on sait que Doinel est son double) sans pathos, avec humilité, avec sagesse et simplicité. Le cinéaste n'accable ni les parents ni ces adultes cassants qui sont l'entourage sévère d'Antoine, et il filme sa jeunesse avec le recul des années comme si elle n'était pas la sienne, sans parti-pris vindicatif.
    C'est un cinéma intègre et sincère -co-fondateur de la Nouvelle vague- comme l'a toujours défendu Truffaut. Il le doit aussi à Jean-Pierre Léaud, qui ne sera plus aussi naturel et bon acteur que dans ce film...
    Loskof
    Loskof

    388 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 novembre 2014
    Somptueux. Vu il y a quelques jours sur Arte, c'était mon premier Truffaut et bien j'ai été conquis. Le film aborde des thèmes assez taboux pour l'époque, notamment sur le fait de presque justifier les âneries faites par Antoine Doinel. L'absence des parents, la pauvreté, la faible culture du père, l'incompréhension du corps enseignant, tout cela est habilement traité sans pour autant verser la doctrine de l'enfant roi. Le film montre juste une autre réalité.
    Surtout, si le film est aussi bon c'est grâce au magnifique Jean-Pierre Léaud, gamin de 13 ans qui s'exprime comme un adulte, qui a une voix incroyable et un jeu parfaitement juste. Une révélation!
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    A mon humble avis, le meilleur Truffaut, tant par son côté autobiographique pleinement assumé qui rend toutes les séquences du film incroyablement crédibles, que par l'exceptionnelle prestation de Jean-Pierre Léaud, la forte tête qui ne mâche pas ses mots mais qui au fond de lui-même reste un enfant avec sa sensibilité et sa perception propre du monde des adultes. Et ces adultes, ne paraissent-ils pas d'ailleurs les vrais enfants du film ? Entre les parents qui viennent de s'apercevoir que leur enfant a fugué et ne font rien pour le chercher (ils ne font que se demander puérilement à cause de qui l'enfant est parti), les policiers qui jouent aux petits chevaux devant l'enfant enfermé comme un grand criminel pour avoir volé (et rendu !) une machine à écrire, ou le professeur qui boude les explications des élèves prouvant que Doinelle (l'enfant) n'a pas copié... Qui sont en réalité les grands "gamins" du film ? Qui sont réellement ceux qui font "Les Quatre cents coups" aux autres ? Le film vous le donne en mille... Un superbe film de Truffaut, porté par l'incroyable personnalité de son jeune acteur principal, et sa thématique forte des relations entre enfants et adultes...
    Vinz1
    Vinz1

    177 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2019
    Long-métrage datant de 1959, « Les quatre cents coups » permet de voir un Paris très réaliste même si tourné en noir et blanc. Et Truffaut le fait magnifiquement à travers les yeux d’Antoine Doisnel, un gamin un peu perdu vivant avec une mère peu aimante et un père adoptif un peu quelconque. Il va alors faire l’école buissonnière en compagnie de son pote René afin de trouver sa place dans le monde et un sens à sa vie. Ce film de La Nouvelle Vague est quasi documentaire car il montre une jeunesse en manque de repères pendant la période de l’après-guerre et surtout, il permet de découvrir un talent brut en la personne de Jean-Pierre Léaud, formidable de sincérité. Il faut le voir lors de la scène avec la psy, un vrai régal ! Mais que dire de cet ultime plan aussi magnifique qu’émouvant !? Un grand métrage par un grand réalisateur !
    DenbroughX
    DenbroughX

    56 abonnés 314 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 mars 2014
    Et dire que Bazin a manqué le film de son chouchou à ... un an près. C'est d'autant plus regrettable que le film a bel et bien "créé la rupture", et à donner naissance au génie de Truffaut très vite pressentie par son mentor. Ce film est la véritable preuve qu'il ait encore possible de réaliser des films avec l'essentiel, à savoir la passion du grand cinéma, du savoir-faire et un grand courage, car comme tout cinéaste s'impliquant dans sa première oeuvre, Truffaut ne fait pas exception et a perdu quelques plumes une fois le tournage terminé. Il s'en sort avec les honneurs, et s'attribue même le porteur emblématique de la fameuse nouvelle vague. Ici tout est à prendre de ce côté très séduisant de cette nouvelle manière de faire des films, et c'est sans doute ce courage de Truffaut qui permet de le différencier de Godard, qui fait selon moi partie de cette autre côté de la nouvelle vague. Un film qui a marqué l'histoire, et pour une fois un bon film, dont la gouaye de Jean-Pierre Léaud, reflet de son réalisateur, a laissé son empreinte dans le cinéma, en France comme à l'étranger. Bref un film qui vient s'inscrire au côté de toutes les plus belles perles qui sont avant tout un hommage au cinéma.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 068 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 août 2022
    J'ai toujours eu du mal avec ce cinéma français dit nouveau de ces années, simplement à mon sens une nouvelle génération de bourgeois se targuant de renouveler la façon de filmer avec des thématiques plus intimiste mais toujours aussi difficile de s'identifier à ces caractères égocentristes et ce manque d'imagination et d'extraction d'une réalité assommante qui s'auto analyse.
    Typi35
    Typi35

    49 abonnés 483 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2013
    Déjà, l'affiche est superbe !
    Tout se centre sur le caractère du petit hobbit qui vit comme un manouche et admire ce gros sac de Balzac : il fallait pas se planter là-dessus et le père Truffaut maîtrise parfaitement sonbonhomme, l'envoyant et nous envoyant où il veut ; on est avec lui.
    Une descente aux enfers limpide, sans la lourdeur américaine des films américains du genre qui s'en sont en parti inspiré, ou plutôt une descente dans l'abîme dont la fin nous cache la profondeur... Un modèle.
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