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Ti Nou
508 abonnés
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4,0
Publiée le 19 décembre 2006
Dès son premier film François Truffaut signe l'un des grands classiques du cinéma français, il y décrit l'adolescence de manière émouvante et subtile, sans jamais tomber dans les clichés ridicules et ennuyeux.
Mon premier Truffaut, et je ne suis pas déçu. On suit dans ce film Antoine Doinel, un cancre, que son professeur punit sans arrêt et avec une mère vraiment immonde avec lui. Doinel sait se faire dés le départ un personnage très attachant. On comprends ce qui le motive, pourquoi il fait des bêtises, mais le film n'est pas non plus manichéen, il pose juste un regard compréhensif et juste sur l'enfance, sa quête de liberté et de reconnaissance. Les acteurs sont tous formidables, la mise en scène de Truffaut est excellente, il y a de l'humour, de l'émotion, de la poésie... Bref un film touchant sur l'enfance.
Un film culte et qui le mérite. Dans cette oeuvre quasi-autobiographique, François Truffaut nous dévoile l'adolescence du turbulant Antoine Doinel, interprété avec talent par Jean-Pierre Léaud. Plus qu'attachant, il interpréte ici son plus beau rôle. Entre-autre, on retient de se film la scéne d'ouverture, le magnifique plan-séquence ou l'on suit Antoine qui court et le dernier plan ou, chose rarissimme à l'époque, Jean-Pierre Léaud fixe la caméra. Mais il y a trop à dire sur se film, alors je le conseille à tout le monde. A voir de toute urgence !
Je ne vois pas dans cette oeuvre toute la profondeur pathétique que d'aucuns lui accordent volontiers. Léaud joue bien, certes, mais il ne m'émeut pas vraiment. Il donne le sentiment que malgré ses petits problèmes d'adolescent mal aimé; et nombreux ont connu pire; il surmonte les évènements avec une certaine indifférence, pour ne pas dire une agaçante impassivité. Rien ne semble toucher ce jeune homme, qui finit par nous ennuyer. De même, si Albert Rémy est ultra-convaincant en franchouillard moyen, cela ne rend pas son personnage plus intéressant. Je retiens donc de ce film qu'il est un petit essai sur l'enfance et l'adolescence, qui ne découvre rien de bien intéressant, et qui se contente d'ouvrir des pistes, comme de montrer quelques platitudes. On retiendra aussi quelques dialogues tordants entre Guy Decomble et le jeune Patrick Auffray, comme ce fameux "c'est pas légal".
Voilà, ça y est, j'ai vu ce film considéré comme culte et ça n'a rien changé pour moi mis à part l'envie d'éviter les films de Truffaut. L'histoire est assez banale et pas très intéressante malgré quelques bonnes idées et un Jean-Pierre Léaud qui se montre très doué. La mise en scène quant à elle est d'un académisme à tomber par terre. Il n'y a pas de style, elle est convenable mais finalement trop sage pour un film de la Nouvelle Vague (il suffit de voir Godard). A voir une fois dans sa vie mais vraiment pas exceptionnel.
Pour son premier film, François Truffaut s'inspire allègrement de sa propre adolescence tumultueuse. Il nous raconte ainsi l'histoire d'Antoine, un jeune garçon vivant dans un microscopique appartement parisien. Enclin aux bêtises et aux mensonges, Antoine tombera dans une sinistre spirale... On devine dans "Les Quatre Cents Coups" les relations difficile de Truffaut avec ses parents, présentés ici comme peu aimants, et son aversion pour une école stricte et quelques peu déconnectée des réalités. Mais il s'agit aussi d'une touchant histoire d'enfance, filmée simplement mais avec émotion, et portée par un Jean-Pierre Léaud étonnement à l'aise pour l'un de ses premiers rôles. Par ailleurs, les péripéties dont lesquelles le protagoniste s'enfonce sont parfois assez bouleversantes, et sans doute impressionnantes pour ceux qui découvriraient le film à un jeune âge. Un film beau et personnel.
On n'en finirait pas d'énumérer les raisons qu'un cinéphile a d'apprécier Les quatre cents coup : manifeste d'un courant majeur de l'histoire du cinéma, clins d'oeil multiples (cameos de Jean Claude Brialy, Jeanne Moreau, Jacques Demy, Jean Douchet et Truffaut lui-même), aspects autobiographiques, hommages multiples au cinéma (les enfants volent des photos d'un film de Bergman, la famille va voir le dernier Rivette, le film est dédié à Bazin).
L'opportunité qu'offre l'arrivée des films de Truffaut sur Netflix nous permet d'aller au-delà de la légende, de revoir le film et de le juger pour ce qu'il est : un superbe portrait de la jeunesse. La photographie de Henri Decaë, qui magnifie les rues de Paris, et la musique entêtante de Jean Constantin forment un écrin parfait à l'interprétation magistrale de Jean-Pierre Léaud, interprète définitif de l'innocence bafouée.
Toute l'énergie sauvage du film est dans les yeux de son jeune interprète, énergique, avide de vivre et d'aimer. De la scène du manège tournant aux longs travellings finaux, la mise en scène de François Truffaut (récompensée au Festival de Cannes en 1959) ne vise qu'à nous faire ressentir cet appétit vorace d'Antoine Doinel pour la vie, la littérature et le cinéma, appétit empêché par le manque d'amour de ses parents et le poids des institutions.
L’image d’Antoine fuyant sur le dernier plan est symbolique de la thématique. La jeunesse qui veut s’élever et fuir le joug des adultes. Truffaut filme ça avec grâce tel cette séquence a la fête foraine ou la fausse excuse donnée à l’école. Tout est prétexte pour être ailleurs.
Un très bon film qui n'a pas vieillit . Surement le meilleur Truffaut, Impertinent , drôle, irrévérencieux . Ce personnage de Doinel est est très original,et le jeu de JP Léaud formidable. Avec " A bout de souffle" le deuxième pilier de la Nouvelle vague française. ET une peinture formidable e la France pré-Gaullienne des 60' .
Qu’est-ce que c’est sympa de se replonger dans ces époques que l’on a même pas connues avec des mœurs différentes et une toute autre vie dans des décors passés. Les 400 Coups c’est les débuts de François Truffaut au ciné et un récit pas mal autobiographique à priori mais aussi le point de départ de la Nouvelle Vague dont Truffaut sera à mon sens l’artisan le plus intéressant. Il nous livre là une chronique touchante de la vie parisienne de la fin des 50’s et met en scène pour l’occasion de sacrés jeunes comédiens, tous très bons. Il est amusant de constater également que peu de choses ont évoluer finalement en 60 ans puisque les problématiques liées à l’enfance, à l’école, au couple et à la précarité sont toujours bien présentes à l’heure actuelle. Les 400 Coups c’est surtout un témoignage du passé bien agréable avec lequel on peut faire le lien sur bien des sujets actuels et si ce n’est pas toujours palpitant, on n’en manque pas une miette, Truffaut maîtrisant également aussi parfaitement ses comédiens que sa caméra. Une petite perle.
J'ai vu un film... qui parle de l'adolescence qui passe, de la jeunesse qui va, de la vie qui avance... On sent une forme de volonté de mettre en avant la dimension autobiographique, d'une famille "recomposée" de l'époque, avec une certaine précarité des petits travailleurs, et ce film est touchant... c'est également une magnifique occasion de revoir le Paris des années 50 en noir & blanc... C'est savoureux.. Les pérégrinations de cet adolescent sont touchantes. On est ému parfois grâce à une réalisation au plus près des personnages... On oscille entre le drame et la comédie, mais toujours avec un pivot étonnant en la personne de JP Léaud...
Dans un décor de ville naturelle à valeur documentaire (le Paris de la fin des années 50) et symbolique (à la fois espace de liberté et terre maternelle), Truffaut dépeint les errements et les douleurs pudiques d'un jeune garçon en quête d'affection maternelle et d'un dessein motivant. Malgré des redites dans les fameux quatre cents coups, ce film brille par sa pertinence et son émotion subtile. Un récit d'apprentissage singulier.