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    Les 400 coups
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    251 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 17 novembre 2014
    Film culte de la Nouvelle Vague, chronique de la puberté désenchantée, il est est toujours agréable à regarder surtout pour la fameuse gouaille de Jean-Pierre Léaud. Cependant il a subi le passage du temps et on peut le regarder désormais plus comme un documentaire sur la vie à Paris à la fin des années 50 que comme un chef d'œuvre, car le tournage en extérieur, le point de vue novateur à l'époque sur l'adolescence sont des atouts bien minces pour transcender les époques et les esprits.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 février 2012
    On compati avec ce gosse dont tout le monde se fout royalement, mais le film n'est pas toujours très intéressant. La fin est aussi frustrante qu'abrupte.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 mai 2008
    Aujourd'hui, ce film n'a plus que des airs d'un épisode de "L'instit" sans l'instit...
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 mai 2008
    Un film lent et ennuyeux qui nous montre des fils de bourgeois parisiens à la maison, à l'école, dans la rue... La seule chose intéressante qui se passe est que le principal "héros" du film se retrouve en "maison de correction", à la demande de ses parents, pour avoir simplement volé une vieille machine à écrire. Ca change d'aujourd'hui où un professeur va passer en justice, aussi à la demande des parents, pour avoir osé gifler un élève qui l'avait traité de connard.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juillet 2021
    Critique intraitable pour Les Cahiers du Cinéma où il fustige ce qu’il appelle le cinéma de papa à travers des réalisateurs comme Claude Autant-Lara, Jean Delannoy ou des scénaristes comme Jean Aurenche et Pierre Bost, le jeune François Truffaut âgé de 26 ans fait en 1959 avec « Les 400 coups » une entrée tonitruante dans le cinéma français qu’avec Claude Chabrol, Jean-Luc Godard et Eric Rohmer il va dépoussiérer en initiant le mouvement de la Nouvelle Vague. Statut d’auteur, tournage en extérieur, décors naturels, dialogues en prise avec la réalité quotidienne et refus de tous les artifices de mise en scène hérités des anciens sont donc au programme de son premier long métrage qu’il dédie à André Bazin, son mentor, décédé le 11 novembre 1958, quand commence le tournage. Le film sera salué au Festival de Cannes 1959 où il récoltera le Prix de la mise en scène. Tout Truffaut est déjà là, qui se montre contre toute attente plus classique dans son approche esthétique qu’un Jean-Luc Godard ou un Eric Rohmer et qui indique d’emblée sa fascination pour le monde de l’enfance à l’image d’un Luigi Comencini en Italie ou d’un Robert Mulligan aux Etats-Unis. Son enfance tourmentée de fils non désiré passée entre une mère peu aimante et un beau-père distant sert de toile de fond à l’intrigue des « 400 coups » que le réalisateur-scénariste place à la fin des années 1950. Cette analogie avec sa propre enfance dont Truffaut reprend certains épisodes (école buissonnière, fugue, nuit au poste de police, enfermement en maison de redressement, chapardage…) sera très mal vécue par les parents de Truffaut qui réclameront des excuses après la sortie du film en salles. Plusieurs volte-face sur le sujet auront lieux à divers moments de la vie de Truffaut. Magnifiquement filmé par Henri Decae (chef opérateur pour Bresson et Melville), le Paris de l’époque donne aux « 400 coups » une valeur de témoignage qui confine presque au documentaire tellement Truffaut saisit l’âme des quartiers où il pose sa caméra. Mais c’est bien le jeune Jean-Pierre Léaud qui permet au réalisateur débutant de prouver sa sensibilité, tirant le meilleur de la maturité précoce du jeune Antoine Doinel qui confronté à la morosité du couple désuni formé par ses parents, doit se construire à travers l’affrontement avec l’autorité et la déambulation urbaine. Le formidable directeur d’acteurs qu’il restera jusqu’au bout ( 22 longs métrages à son actif) sait parfaitement saisir l’émotion qui transparaît du visage de ses acteurs qu’il sait placer dans les meilleures dispositions. Le personnage d’Antoine Doinel qui réapparaîtra dix ans plus tard dans « Baisers volés » sera suivi à différentes étapes de sa vie d’homme sur un total de quatre films dont le plus émouvant reste bien sûr « Les 400 coups » où Jean-Pierre Léaud n’a jamais été aussi convaincant, parvenant à provoquer sourires et larmes chez un spectateur ému par ce petit être qui tente de faire crânement face à une vie qui si elle ne commence pas sous les meilleures auspices, semble tout de même l’attirer intensément comme le montre le sublime dernier plan du film où la musique de Jean Constantin colle parfaitement à l’émotion recherchée par Truffaut. Aujourd’hui,le réalisateur dont l’œuvre doit être revisitée n’occupe certainement pas la place que le statut qui était le sien lors de son décès prématuré en 1984 laissait présager. Une injustice à réparer.
    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2015
    Loin du style prétentieux et pédant de ses camarades de la Nouvelle vague, François Truffaut nous brosse le portrait (apparemment largement autobiographique) d'un jeune garçon délaissé par sa famille et qui sombre petit à petit dans la délinquance. Sur un scénario relativement simple, le cinéaste français fait montre de tout son talent de metteur en scène et nous happe littéralement dans son histoire. En prime, le jeune Jean Pierre Léaud nous livre une très bonne prestation malgrè son âge. Autant dire que "Les quatre cents coups" ouvre magnifiquement bien cette saga cinématographique.
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2018
    Un critique s’étant fait remarqué par sa virulence envers les grands noms du cinéma français de l’époque (Claude Autant-Lara et la "Qualité française" notamment) qui réalise son premier film devait s’attendre à un retour de bâton. Ce ne fut pas le cas de François Truffaut dont le premier film est immédiatement reconnu comme une réussite (Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1959, un an après y avoir été interdit d’accès en tant que critique). Ainsi, dans la foulée du Coup du berger de Jacques Rivette et du Beau Serge de Claude Chabrol, Les Quatre cents coups fait partie des œuvres qui lancèrent la Nouvelle Vague. Comme les films de ce mouvement assez hétéroclite (Truffaut est loin de pousser les recherches formelles d’un Jean-Luc Godard par exemple), le film est marqué par un petit budget (on peut parfois se rendre compte de la postsynchronisation dans certaines séquences comme celles où Antoine sort au cinéma avec ses parents), les apparitions de membres plus ou moins associé à cette génération (Jeanne Moreau, Jean-Claude Brialy, Philippe de Broca, Jacques Demy, Charles Bitsch, Jean Douchet, Jacques Doniol-Valcroze ou François Truffaut lui-même font des apparitions tandis qu’on peut entendre les voix de Jean-Luc Godard et de Jean-Paul Belmondo) et par un aspect personnel très poussé.
    Ainsi, même si le cinéaste s’en est parfois défendu (expliquant que le personnage d’Antoine Doinel possédait beaucoup d’éléments provenant de son interprète, Jean-Pierre Léaud), Les Quatre cents coups possède de nombreux éléments autobiographiques. Par exemple, Antoine Doinel découvre être un enfant naturel à l’âge d’une dizaine d’années comme Truffaut. Tout comme le cinéaste, le jeune personnage est d’origine modeste (il dort dans le couloir, n’ayant pas de chambre, comme son créateur), flirte avec la délinquance spoiler: et se retrouve dans un Centre d’observation de mineurs délinquants
    . De même, Antoine se réfugie dans la littérature et le cinéma pour oublier ses difficultés affectives spoiler: (notamment ses relations très difficiles avec ses parents et surtout une mère présenté dès sa première apparition comme étant agressive, peu donneuse d’affection, qui préfère envoyer son fils en colonie de vacances plutôt que de s’occuper de lui et qui plus est trompe son mari, ce qui amène des disputes avec ce dernier, d’abord présenté comme étant affectueux envers Antoine mais qui finira tout de même par le rejeter suite à ses nombreuses bêtises)
    , ce qui permet au réalisateur d’accumuler discrètement les références spoiler: (l’idolâtrie pour Honoré de Balzac, le vol d'une photo du film Monika d’Ingmar Bergman, le tag sur un mur marquant Giraudoux, le camarade de classe d’Antoine s’appelant Chabrol…)
    . L’importance que Truffaut accorde à la langue française est d’ailleurs soulignée dans la séquence où la mère d’Antoine en fait l’apologie.
    Cet aspect autobiographique permet à cet ancien enfant à problèmes de présenter un portrait réaliste d’un âge qu’on ne qualifiait pas encore régulièrement d’adolescence en s’éloignant de la vision angélique qui y était rattaché pour aboutir à une description complexe (la musique légère et sensible de Jean Constantin contraste avec des attitudes plus torturées et rebelles du personnage) spoiler: pour aboutir à un célèbre plan final où le regard plein de détresse et de manque d’amour d’Antoine fait face à un public pouvant s’inquiéter sur son devenir (il sera toutefois rassurer sur ce point dans les films suivants mettant à nouveau en scène le personnage)
    .
    Ainsi, dès son premier long-métrage, François Truffaut signe un film fort qui marquera profondément le reste de sa carrière (le personnage d’Antoine Doinel sera à nouveau le héros d’un moyen-métrage et de trois autres longs-métrages), qui influencera fortement de nombreuses œuvres du cinéma mondial (dès l’année suivante, on peut constater des mouvements de personnage dans Le Testament d’Orphée de Jean Cocteau qui reprennent ceux d’Antoine dans l’attraction foraine et des réalisateurs aussi prestigieux qu’Akira Kurosawa, Luis Buñuel, Satyajit Ray, le suscité Jean Cocteau, Carl Theodor Dreyer, Richard Lester ou Norman Jewison le cite parmi leurs films préférés) et qui, de plus, remporta un beau succès public (aux alentours de 4 millions d’entrées). Un grand réalisateur est né !
    NotThatYouThink
    NotThatYouThink

    40 abonnés 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2022
    Pour l'époque, je pense que ce film a un vrai coté historique. J'ai trouvé la première partie vraiment intéressante, on est très proche de la famille Doinel et malgré l'aspect très minimaliste de leurs vies, on se sent bien chez eux (même si quand ils mangent de la soupe, ils ne mangent que de l'eau !). Le fiston, Antoine joue merveilleusement bien pour son age. Malheureusement, le film se perd dans la seconde partie avec des longueurs qui n'ont pas d’intérêt. spoiler: Le fait que la mère d'Antoine trompe son mari n'est pas remis en cause, ni élucidé.
    On sent bien que la thématique centrale concerne la jeunesse et l'éducation dans un monde difficile. Je reste donc partagé sur le scénario, alors que l'atmosphère est là, tout comme l'aspect technique.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2015
    Ce n'est pas le meilleur film de Truffaut, loin s'en faut à cause de beaucoup trop d'approximations et d'une absence complète de scénario mais c'est sans doute son plus attachant à cause du personnage d' Antoine Doinel, merveilleusement interprété par un jeune garçon de 14 ans. C'est énormément autobiographique bien que Truffaut ne soit pas clair sur ce sujet, tantôt il le niera, tantôt il le reconnaîtra. C'est d'ailleurs cet aspect qui est le plus gênant  car le film étant tourné en décors naturels ( le son étant post synchronisé) en 1958, la circulation dans les rues, la vie parisienne, la classe qui devrait être un CM2 correspondent mal aux années 39/42 dans lesquelles s'étaient passés les faits réels, de plus sous occupation allemande. Il faut donc regarder les 400 coups avec des yeux naïfs. L'impression finale est douloureuse car si Truffaut porte un oeil attendri sur ses personnages, ils dégagent tous une vie difficile empreinte de fatalité. La beauté de la séquence finale se terminant par un ‘’ regard caméra'' de Doinel nous rappelant, hélas, le destin tragique de son créateur. Il est impossible aux jeunes spectateurs actuels de ressentir '' les 400 coups'' comme je peux le faire pour avoir vécu prés de la place Clichy à l'époque du tournage, je ne saurais être aussi objectif que je le souhaite. L'avenir lointain dira la place exacte de ce film dans l'histoire du cinéma français. Ce qui reste certain,c'est qu'il respire la vie et qu'il incite à suivre la ''saga Doinel'', rareté dans le cinéma mondial.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 février 2022
    Merci à MK2 et Carlotta d’avoir ressorti après restauration 4K la saga d’Antoine Doinel/Jean-Pierre Léaud alors âgé de 12 ans. J’ai ainsi eu le grand plaisir de pouvoir revoir sur grand écran « Les 400 coups », le premier long métrage de François Truffaut (1959), quasi autobiographique et dédié bien sûr à André Bazin. On y voit déjà les « marottes » du réalisateur : la tour Eiffel lors du générique d’entrée (toujours présente dans les films tournés à Paris et arme du crime dans « Vivement Dimanche » - 1983) ; les envolées de pigeons ; les livres (Antoine à reçu un livre de sa grand-mère mais sa mère l’a revendu … ces livres chers à Truffaut avec son fameux « Fahrenheit 451 » - 1966) et les écrivains (ici Balzac avec un petit autel et une bougie … annonçant « La chambre verte » - 1978) ; les jambes des femmes (lorsque la mère d’Antoine enlève ses bas … annonce « L’homme qui aimait les femmes » avec l’excellent Charles Denner – 1977).
    Les scènes les plus marquantes sont celles à l’école qui ressemble à l’école de mon enfance avec le piquet derrière le tableau et la craie transformée en Ovni … mais avec la présence d’un élève nommé Chabrol (!), un élève embêté avec l’encre (j’ai vécu ce drame étant gaucher et l’encrier à la droite du banc), un professeur d’Anglais qui zozote (et dira devant le Directeur et les parents « C’est peut-être une question de glandes ? ») … et bien sûr la fameuse excuse d’Antoine pour une journée d’absence « Ma mère ? Elle est morte hier ! ». A vrai dire de nombreuses scènes sont des morceaux d’anthologie : la seule scène où Antoine rit lorsqu’il revient du cinéma avec sa mère et son père adoptif bien que sa mère lui ai dit que « le cinéma esquinter les yeux » ; la scène dans le rotor de la foire ; les visages des enfants devant le Guignol ; des vues de Paris évoquant des Doisneau ; la lettre qu’il écrit à ses parents en disant « Il faut que je vive ma vie » ; la scène où Antoine les mains crispées aux barreaux au fourgon de police et la larme à l’œil voit Paris défiler avec ses illuminations de Noël ; la scène avec la psychologue du centre d’observation des mineurs délinquants avec par exemple pour excuse d’avoir volé de l’argent à sa grand-mère « Elle a pas besoin d’argent. Elle va mourir » …
    Le noir et blanc est souvent superbe et les angles de prise de vue multiples avec en particulier ce très long travelling latéral lorsqu’Antoine arrive à s’enfuir du COM et courre … jusqu’à la mer qu’il n’avait jamais vue !
    Inutile que ce film adulé par la critique a fondé la Nouvelle Vague avec « Hiroshima Mon Amour » (Alain Resnais -1959) et « A Bout de Souffle » (Jean-Luc Godard – 1960 … sur un scénario de François Truffaut). Bref un chef-d’œuvre à ranger au panthéon du 7ème art.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2023
    Alors âgé de 27 ans, François Truffaut signe son premier long-métrage en 1959. Le contenu évoque l'enfance difficile d'Antoine Doinel, personnage récurrent de la cinématographie du réalisateur et toujours interprété par Jean-Pierre Léaud. Entre mensonges, fugues et actes de rébellion, l’adolescent refuse avec une forme d’insouciance les différentes autorités, qu’elles soient parentales ou scolaires. Le vent de liberté insufflé par le récit marque une ambition plus vaste de faire changer le regard de la société française de l’époque sur l’éducation et la jeunesse. C’est parfois réussi mais souvent répétitif sans que l’on s’ennuie. Bref, un film emblématique de la Nouvelle Vague auquel on doit accorder un certain crédit.
    this is my movies
    this is my movies

    702 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2016
    Voiçi le film qui changea la face du cinéma mondial, inspirant des générations de cinéastes et révolutionnant la façon de tourner. Et en effet, la caméra est vivante, le tournage en extérieur est un plus indéniable et les acteurs disposent d'une aire de liberté bienfaitrice. F. Truffaut dirige à la perfection le jeune J-P Léaud dans le rôle de sa vie, installant un personnage récurrent dans l'univers du cinéaste, projection de lui-même. Si certains aspects du scénario m'ont déplu, le fond reste intéressant. Bien mené, nous emmenant au coeur de la nuit parisienne, du côté plus sombre, rempli de moments tantôt tendres, tantôt drôles et s'achevant sur une séquence devenue culte et qui marqua son époque. La mise en scène de Truffaut est très riche, vivante, laissant beaucoup de liberté et faisant la part belle à l'inventivité. Indispensable à tous les cinéphiles. D'autres critiques sur
    Santu2b
    Santu2b

    250 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2010
    Autre film "pilier" de la Nouvelle Vague et premier long métrage réalisé par François Truffaut, "Les Quatre cents coups" fait débuter les aventures d'Antoine Doinel qui se poursuivront dans "Baisers volés", "Domicile conjugal" et "L'amour en fuite". Ce personnage est interprété avec une justesse stupéfiante par le jeune Jean-Pierre Léaud. Ce qui frappe aussi est la part d'autobiographie ; Truffaut se sert de l'acteur comme alter ego, joue de sa ressemblance physique, tourne dans les lieux de son enfance...La structure du film se compose en deux parties ; la première expose les difficultés d'Antoine que ce soit à l'école ou avec ses parents. Cette partie est quasi-parfaite dans sa construction. Dans la seconde, le cinéaste révèle alors l'origine des symptômes de l'enfant et c'est là que j'ai du enlever une étoile car cette autre moitié est convenable mais un peu moins rythmée et cohérente que sa première. Indispensable quand même.
    reymi586
    reymi586

    471 abonnés 2 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2012
    Le premier film de François Truffaut est surement un de ces plus célèbres. Il a vieilli aujourd'hui mais c'est un bouleversement pour l'époque (1959). C'est en effet un des premiers films de la nouvelle vague. Le jeune Jean-Pierre Léaud est épatant dans ce premier grand rôle. Je ne me suis pas ennuyé et c'est très agréable d'avoir un aperçu de la société, de l'éducation et de l'enfance dans le Paris des années 1950.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mai 2013
    Pour un premier film, c'est franchement une belle réussite! François Truffaud (admiré par le soi-disant "maître" Spielberg), met en scène un enfant parisien et sa vie, ses bêtises, ses croyances, le cinéma (encore une fois), et les premières expériences de toutes sortes. Il est empreint de réalisme, c'est-à-dire enfermer un gamin de 13 ans dans un poste de police, c'est une chose, mais en plus le laisser dormir dehors et faire un camp de travailleur de métal, il faut le faire! Amusant, empreint d'une poésie infantile et d'une musique toute simple mais efficace, "Les quatre cent coups" se classe parmi les classiques français au même titre que "Les Diaboliques" ou "Jeux Interdits". On peut admirer le plan séquence final qui en dit long sur l'état d'esprit du jeune homme comme l'affiche du film qui représente la fin, on le voit regardant quelque chose que le spectateur ignore. Son copain? Un espoir? Ou au contraire l'agent? On ne saura jamais mais on peut y réfléchir.
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