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this is my movies
712 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juillet 2016
Le teen-movie, depuis quelques années, c'est surtout des "American Pie"-like avec des teenagers abrutis obsédés par le sexe et la défonce avec force blagues scatos. Est-ce à cause des films de J. Hughes et celui-ci, qui traitent vraiment de l'adolescence, de ses tourments, de sa fureur de vivre et de révolutionner le monde qui l'entoure que les studios abêtissent les générations actuelles avec les bouses sus-mentionnées ? Probablement. Car ici, le film est un brûlot anti-système révolté et (im)pertinent, qui fut un très lourd échec à l'époque, qui nous propose quelques monologues intéressants qui nous oblige à réfléchir sur nous, ce qui nous entoure et surtout à cracher notre haine et de foutre le bordel afin d'y mettre fin. Certes, la mise en scène est moins bien que dans les J. Hughes et parfois, le film est un peu frileux mais en l'état, ça reste une référence du genre, de ce noble genre et qui mérite autre chose que les DTV à la chaîne remplis de cul et qui n'ont rien à dire. D'autres critiques sur
Fin des années 80, on est encore en pleine vague de teen movies mélancoliques à la John Hughes, qui se penchent sur le mal-être adolescent, ici à travers un lycéen qui monte une radio pirate et pousse tous ses camarades à la rébellion. Un petit passage à vide sur la fin, un peu de surjeu chez les acteurs, mais le film est très agréable à regarder et séduit par son idéalisme et son usage régulier du mot cockring.
Cela fait des années que je n'ai pas revu ce film qui a accompagné mon adolescence. Cependant, même s'il a peut être un peu mal vieilli (et je dis bien "peut être"), restent de très bons acteurs, une bande son géniale et un message intelligent. C'est quand même autre chose que les comédies adolescentes actuelles qui ne sont rebelles qu'à grands (et lourds) renforts de "pipi-caca-bite"! C'est également le meilleur rôle de Christian Slater, qui démontre qu'il est un comédien de talent et qui pourtant ne fait plus que de sombres films d'actions de seconde zone... Dommage. En tout cas, je garde un excellent souvenir de Harry La trique. :p
C'est pas la peine de chercher loin pour savoir qui sont les connards de l'histoire et qui sont les bons, on ne fait pas dans la subtilité dans la caractérisation des personnages. Par contre, le film réussit pleinement à faire ressentir avec force ce qu'est le malaise des jeunes entre un présent fade et un avenir qui s'annonce encore plus fade et des adultes qui ne les comprennent pas ; et puis Christian Slater, déchainé comme jamais, parvient par son seul talent à donner énormément de relief au film. Résultat un sujet qui sera à jamais actuel exploité avec puissance par le film et une performance d'acteur mémorable.
Poussant à son paroxysme la vision désenchanté de l'adolescence chère à John Hugues période "Breakfast Club", Allan Moyle signe ici le film culte de toute une génération en colère et pas toujours bien dans sa peaux, cri de révolte ultra jouissif qui envoi tout valser, en premier lieux une Amérique proprette et capitaliste dirigée par des anciens contestataires devenus au fil des ans des bourgeois conservateurs, les mêmes qu'ils combattaient à la fin des 60's. On pourra trouver tout cela quelque peu naïf et exagéré mais le film n'a rien perdu de son charme (surtout quand on voit les teen-movies bien conformistes de maintenant), porté par un Christian Slater impeccable qui deviendra une star grâce au film.
au départ j'étais un peu réticent pour voir ce film(surtout quand on voit ce qu'est devenu christian slater)mais bon,mon pére m'a demandé mon avis alors je l'ai regardé. franchement,j'ai littéralement adoré!un excellent film pour ado qu'on devrait tous voirs dans sa vie,avec tout ce qu'il faut pour faire un bon film:de bons acteurs,une bonne histoire,...à voir!
Mark Swain, jeune etudiant timide et reservé, vient d'emmenager avec ses parents dans un coin ou il se fait peu voir pas d'amis. La nuit, le lycéen se fait passer pour un présentateur d'une radio pirate ayant comme pseudo "Happy Harry" ou "Harry la trique", faisant fureur dans son patelin, avec ses masturbations simulés, ses pensées trés critiques sur son lycée ou lisant les poemes trés erotiques de "Miss suces moi baises moi". Jusqu'au jour ou l'animateur en herbe reçoit un appel d'un jeune homme annonçant son suicide à l'antenne (ce qu'il va faire)et degenerer voir populariser son emission qui declenche une revolution chez les ados et l'inquietude des parents d'éleves, profs etc.... Voila un film qui traite comme sujet les problemes de la jeunesse dans les années 90, ados coincés, liberté de s'exprimer et de se revolter. Un film qui ne passe jamais sur nos chaines Francaises mais qui a le merite d'etre vu par un large public. C'est aussi le film qui revela un jeune et grand acteur qu'est Christian Slater, entouré de la pétillante Samantha Mathis dont on a plus de nouvelle d'elle depuis "Broken Arrow" de John Woo ( avec Christian Slater, tiens donc!!!). Bref, regardez le film, achetez le en DVD( je sais pas s'il existe) et aprés "Dites des horreurs"(rire).
Pump up the volume est un petit vent frais dans l'ère teen movie débilisante actuelle, il y a cette bonne idée de trouver un "super-héros" d'une petite ville d'Arizona qui se lâche la nuit à l'antenne. Le film est de 1990, suivant la lignée des excellents films de John Hughes. Malgré cela, le film contient pas mal de scènes mièvres et naives et le manichéisme (les ados sont les gentils et les autorités sont les méchants) plus que visible plombe un peu le sujet profond du film qu'est le malaise que ressentent les ados dans la société.
Un film qui eut son heure de gloire à sa sortie, faisant sensation pour le discours librement révolutionnaire qu'il distillait aux adolescents américains de l'époque. Depuis lors, la société américaine a depuis bien changé... et le discours du révolté et alors encore jeune Christian Slatter reste plus que jamais d'actualité. Pour le reste, la mise en scène ne brille guère par son inventivité et l'intrigue semble cousue de fil blanc. Un bon moment de cinéma quand même.
Un film assez chargé de clichés sinon faussement subversif ( En effet, reprendre une volonté d'émanciper tel que ses papis des 60's est risible ! ); et surtout par le fait essentiel de servir de support-pub & de B.O pour tous ces faux rebelles " grunge " + ou - rock - de l'époque, - mais surtout essentiellement américains - : D'autre part, être comparé aujourd'hui à " American Pie " et/ou à P.Doherty n'est pas vraiment un repère...
Un exellent film qui a du bercer un bon nombre d'adolescent.Certes film pour teenage mais pas n'importe lequel,traitant tous les sujets importants et délicats de l'adolescents.Le personnage brillament interprété par Christian Slater prend tous ces problemes un par un en ecartant la gravité de ces sujets et emporte le spectateur dans un tourbillon de relachement et de soulagement.Bref un film à voir c'est sur et à revoir c'est conseillé.
Il est toujours risqué de regarder près de 20 après sa sortie un film qu'on a aimé étant jeune. Pump up the volume ne résiste pas si mal au temps. La libre expression sur les radios libres peut faire penser à celle que les jeunes d'aujourd'hui peuvent saisir sur les réseaux sociaux. La bande son à du punch, le propos est relativement construit et la distribution adaptée. Après, il n'en reste pas moins que cette "ode à la révolte" se termine sagement et n'est pas tellement subversive. Pour reprendre les paroles de no one is innocent dans révolution.com "ça manque de sueur" ...
L’affiche pose clairement une question : "Y’a-t-il une vie après le lycée ?" A côté cette question, trône fièrement Christian Slater. C’est lui-même, avec son personnage survolté Harry La Trique, qui va tenter de trouver une réponse à cette fameuse question qui le tarabuste au possible, en clamant haut et fort le fruit de sa réflexion sur les ondes par le biais d’une radio-pirate. Mais pourquoi une radio-pirate ? Parce qu’en fait, en dépit d’un pseudo évocateur, Harry est un lycéen timide et solitaire, limite asocial. Pour s’exprimer, il n’a rien trouvé de mieux que de s’exprimer sur les ondes, pour crier sur tous les toits et sans aucune retenue ses constatations, ses réflexions, et ses conclusions. Il expose alors sa vision du monde, sous des propos d’un cynisme spectaculaire. Sous des airs de grand obsédé sexuel, il parle de problèmes engendrés par le système. Après tout, pourquoi rester sans rien faire alors qu’on va se faire enc.... ? De ce fait, "Pump up the volume" est malheureusement encore aujourd’hui d’actualité, peut-être même encore davantage en 2015 qu’en 1990. Il n'y a qu'à voir l'actualité aux perspectives toujours un peu plus sombres. "Pump up the volume" n’est pas seulement un film d’adolescents pour adolescents. On peut étendre la réflexion qui est faite à l’ensemble de la société. Autant dire que ce teen-movie est d’une rare intelligence. En tout cas, je n’en ai jamais vu de meilleur dans le genre, teen-movie ou pas. Christian Slater porte tout le film sur les épaules tant il est, il faut bien l’avouer, phénoménal. Samantha Mathis lui prête main-forte efficacement, et semble réellement amoureuse tant son expression corporelle en dit long. Pour sa première réalisation, Allan Moyle signe un film anti conformiste très parlant, parvenant même à obtenir le prix du public du Festival de Deauville 1990, alors que le succès commercial ne sera pas vraiment au rendez-vous. Mais attention : "Pump up the volume" a pris des airs de film culte depuis. En tout cas il l’est pour moi. Et je vous conseillerai vivement de le voir si votre vie n’est pas rose, adolescents ou adultes : vous apprendrez à vous rebeller. Osez, et dites des horreurs !!! (Tout en restant respectueux bien sûr).
le film qui a lancé christian slater, ici dans son meilleur role, ajoutez y un scénario insolent et drole, une réalisation efficace et rythmé et vous obtenez a des meilleurs films du début des années 1990. 16 ans déja....