C'est LA comédie romantique la plus culte du cinéma moderne!"Pretty Woman"(1990)parle à tout le monde,que ce soit par la musique(quand la Miss dépense dans les quartiers chics de Beverly Hills),par la révélation stupéfiante de Julia Roberts,ou par son thème très rassembleur des contraires(sociaux,d'âge,de caractère),qui s'attirent irrésistiblement.On peut voir le film de Garry Marshall comme la fable de Cendrillon dans le monde réel.Les situations,pour beaucoup sont hautement improbables,mais c'est justement ce qui participe au charme de cette romance.Que tout soit possible et envisageable,que le rêve se réalise.Si les filles succombent à coup sûr,les hommes peuvent être agréablement surpris devant ce détournement assumé,qui ressemble fort à un plaisir coupable.Julia Roberts crève l'écran en prostituée naïve au grand coeur.Elle contraste joyeusement avec la neurasthénie classe de Richard Gere,et son maniement hasardeux des boîtes de vitesses!Hector Elizondo est un second rôle très attachant en maître d'hôtel compréhensif.Un hôtel luxueux qui est d'ailleurs le décor essentiel du film,là où l'on passe de la transaction à l'amour.Formidable.
Cendrillon a bien existé au vingtième siècle. Elle s'appelle Vivian Ward et passe son existence sur Hollywood Blvd. Sa profession ? Prostituée. Quant au Prince Charmant il se nomme Edward Lewis, c'est un requin de la finance impitoyable en affaires, mais... hélas pour lui il ne sait pas conduire de voitures de sport et il est fortement sujet au vertige. Toute l'affaire consiste donc pour Cendrillon à l'impressionner - à commencer par lui apprendre ce qu'est une boite de vitesse "standard en H", et à le rendre suffisamment amoureux - de par son charme à ... tout ignorer des protocoles soporifiques régissant la vie bourgeoise - au point qu'il parvient à surmonter son terrible vertige pour lui déclarer sa flamme. Romance du monde moderne par excellence, Pretty Woman s'inscrit pourtant dans la grande tradition des comédies hollywoodiennes de de l'âge d'or, se parant d'une élégance classique et jouant sur un rythme endiablé que n'auraient peut-être pas renié Billy Wilder. Ce sont ici cependant plus les acteurs que la mise en scène ou le scénario (simple prétexte) qui font la réussite de la comédie. Film d'acteurs plus que production marquée du sceau d'un grand réalisateur donc, Pretty Woman " est un film qui s'amuse lui-même de ses propres dialogues, qui se "donne à voir" sans complexe et sans prétention, qui délivre un lot constant d'émotions simples (parfois simplistes, mais qui s'en soucie) et qui, surtout, rayonne d'optimisme à chaque réplique. Et si le "prêt à consommer" est indéniable, à aucun moment cette réalisation ne verse dans la facilité. Le sourire et les rires cristallins de Julia Roberts sont tout simplement irrésistibles et l'actrice donne à son personnage tant de vie - personnage fait à la fois d'innocence (Vivian ne connait pas la "haute société") et de maturité (elle connait la "rue") - que l'on se prend à croire pour de vrai aux contes de fées. Richard Gere est impeccable dans le personnage du milliardaire entouré de mystère qui sert de faire-valoir à la délurée Cendrillon, et les seconds rôles sont tous excellents (mention spéciale pour Jason Alexander). Pretty Woman est aussi un film qui s'offre le gentil culot de souffleter, sans en avoir l'air d'y toucher, un certain capitalisme financier. Bref, tous les ingrédients se trouvent réunis pour notre plus grand plaisir, et c'est avec un grand sourire d'enfant que nous quittons l'univers enchanté d'une histoire romantique qui n'a pas volé son immense succès en salles. Voilà une comédie populaire comme on aimerait en voir beaucoup plus souvent.
Comment ne pas aimer ce film ? Ce conte de fée moderne a tout pour plaire: un scénario plaisant et finalement bien écrit, des acteurs glamours et attachants... On est dans le plaisir pur de la bonne comédie romantique américaine. Culte !
Grande comédie romantique de très bonne facture , conte de fée moderne avec un Richard hyper classe et une Julia époustouflante : c' etait le bon temps!
Cendrillon a bel et bien existé au vingtième siècle, elle s'appelle Vivian Ward et habite sur Hollywood Blvd. Son métier ? Prostituée. Quant au Prince Charmant il se nomme Edward Lewis, c'est un requin impitoyable en affaires, mais hélas pour lui il ne sait pas conduire de voitures de sport et il est fortement sujet au vertige. Toute l'affaire consiste donc pour Cendrillon à l'impressionner, à commencer par lui apprendre ce qu'est une boite de vitesse "en H classique", et à le rendre suffisamment amoureux - de par son charme à ... ne pas savoir tenir convenablement un couteau à poisson - au point qu'il parvient à surmonter son terrible vertige pour lui déclarer sa flamme. Romance moderne par excellence, "Pretty Woman" s'inscrit pourtant dans la grande lignée des comédies hollywoodiennes, et se pare d'une élégance classique et d'un rythme endiablé que n'auraient probablement pas renié Billy Wilder ou Howard Hawks. Ce sont ici cependant plus les acteurs que la mise en scène ou le scénario (simple prétexte) qui font la réussite de la comédie. Film d'acteurs plus que production de réalisateur donc, "Pretty Woman" pétille avec distinction d'un humour débridé, délivre un lot constant d'émotions simples (voire simplistes, mais qui s'en soucie) et rayonne d'optimisme insouciant dans les moindres répliques du dialogue. Le sourire et les rires cristallins de Julia Roberts sont tout simplement irrésistibles et l'actrice donne à son personnage (Vivian/Cendrillon) tant de vie - faite à la fois d'innocence et de maturité - que l'on se prend à croire "pour de vrai" aux contes de fées. Richard Gere est impeccable dans le personnage du milliardaire entouré de mystère qui sert de faire-valoir à notre délurée Cendrillon, et les seconds rôles sont tous excellents (mention spéciale pour Ralph Bellamy et Jason Alexander). "Pretty Woman" est aussi un film qui s'offre le gentil culot de souffleter, sans en avoir l'air d'y toucher, un certain capitalisme financier. Bref, tous les ingrédients se trouvent réunis pour notre plus grand plaisir, et c'est la larme à l'oeil - et avec un grand sourire d'enfant - que nous quittons l'univers enchanté de cette histoire romantique. Voilà une comédie populaire comme on aimerait en voir beaucoup plus souvent. Un véritable petit bijou qui nous ravit sans se prendre au sérieux. Allez c'est décidé, je me refais une séance DVD ce soir.
Un conte de fée moderne qui ravive en chaque femme la petite fille cachée! Un bijoux du cinéma romantique qui vit débuter l'une des plus grandes actrices d'Hollywood!