Derniers Avis : Alien, le huitième passager - Page 26

J'ai hésité entre une note de 3 ou 3.5 étoiles car même si Alien date de 1979 , il faut reconnaitre qu'il y a quelques incohérences agaçantes ! Très kitch, le vaisseau spatial est bien loin de ceux de Stars Wars pourtant beaucoup mieux réussi pour la meme époque, les effets spéciaux dans leur globalité (Mr H et l'Alien) font presque peine à voir. Seule l'histoire et les acteurs sauvent la mise malgré encore une fois des incohérences énervantes (décisions étranges face au danger...). C'est vrai que pour l'année , le film était une prouesse technique et le scénario innovant mais franchement aujourd'hui, Ridley Scott a parcouru pas mal de chemin depuis. Un film , culte dit on, à voir rien que pour ça.

Le premier film de Scott et pas des moindres. «Alien» fait partie de ce que l'on appelle aujourd'hui : les classiques contemporains. Ces œuvres tellement peu inspirés mais qui vont provoquer de l'inspiration chez tant d'autres au fil du temps. Et tout ces films réputés mérite amplement toutes leurs éloges, du moins une très grosse partie. Prenons le cas de cet «Alien», l'excellent et culte long métrage de Science-Fiction étudié au détail. Franchement, ne reniez pas le génie quand il se présente à vous, surtout quand celui-ci est sous forme abordable pour tout public. Un scénario simple mais tellement bien élaboré - qui aurait pu penser une telle ''chaîne animale'', avec un rendu design aussi fin et aussi clair que celui-ci. L'animation des différents stades de l'Alien est elle aussi super bien fichu. Le plus impressionnant dans cette création reste surement son dosage millimétré, une oeuvre intelligente qui n'abuse pas de son statut pour se cacher derrière une surenchère d'effets spéciaux et de trucages manuels, un minimum nécessaire utilisé dans un but unique afin de ne jamais tomber dans l'excès ou la superficialité. Puis il y'a autre chose de diablement brillant qui vient s'immiscer au milieu de tout le reste : les apparitions peu fréquentes de l'Alien. Ça a l'air tout bête, ça peut même faire tâche en le disant étant donné que les personnes lisant cette critique ne l'ayant vu doivent être étonné en pensant à l’attrait numéro 1 du film. Effectivement, mais ce n'est pas le cas. Je reste ébahi à chaque visionnage devant une telle fluidité de mouvement et de déroulement de l'intrigue. Vous allez me dire quelle est le rapport avec ce que j'ai dit précédemment ? Les faits tout bonnement banal qu'avec ce peu d'apparitions, le film puisse poser ses bases calmement et caler son atmosphère sans user de tonnes d'effets spéciaux en courant dans tout les sens comme ça sera malheureusement le cas pour la suite de cet opus, et bien entendu grâce à ce procédé vu dans d'autres films comme Jurrassic Park, The Thing, The Faculty ou dans un tout autre registre, Le Silence des Agneaux, la créature paraît bien plus impressionnante au rendu final. Qui dit tant de bonnes choses dit aussi quelques imperfections, on se rappelle tous du début fascinant de cette aventure spatiale, où sa première heure étaient synonyme de vrai bonheur, cependant qui va aller chercher dans les scènes de la deuxième heure, une qu'il prendra d'exemple en la citant comme impressionnante (excepté une ou deux), cette dernière partie est bien loin d'être mauvaise, mais très inégale dans sa complémentarité avec sa première, beaucoup trop même, et qui parait des plus précipitée. Scott s’intéresse à la reconsidération de la chaîne alimentaire en plaçant l'Alien à son sommet; avec des choses simples on obtient au final, un rendu excellent, reflétant parfaitement la période où ce dernier a été réalisé - où l'équilibre entre chef d’œuvres et moins bonnes productions étaient respecté à merveille - «Alien» se situe sans aucun doute dans la première catégorie.

Pour son arrivée en scène avec seulement son deuxième film, Ridley Scott plonge dans la science-fiction en infligeant une claque aussi monumental qu'inoubliable. Une aventure spatiale qui traverse les années magnifiquement bien où tout est pensée de façon surprenante et ingénieuse, les décors, le design de l'alien et surtout, le fait de nous tenir en haleine avec une seule créature. Qui aurait pu deviner qu'avec une telle simplicité scénaristique, la facilité monstrueuse qu'un réalisateur parvient à redresser l'ensemble sans aucun mal serait crédible ? Autant dire que cette oeuvre novatrice, ne porte aucune autre marque de fabrique que celle de Scott, tellement elle n'est pas ou, peut-être très peu inspirée d'autres productions. En revanche ce qui est certain, c'est que cet ''Alien'' est un véritable bond en avant dans l'histoire de la SF. Une oeuvre intelligente, qui n'abuse pas de son statut pour se cacher derrière une surenchère d'effets spéciaux et de trucages manuels, un minimum nécessaire utilisé dans un but unique afin de ne jamais tomber dans l'excès ou la superficialité. Tout est admirablement mis en scène avec un rythme sachant poser ses bases suivi d'une fluidité incroyable que peu de films de notre époque peuvent se vanter de posséder. ''Alien'' c'est aussi un équipage mémorable, dirigée par une Sigourney Weaver devenue une véritable icône dans son personnage. En finalité, Le huitième passager est le premier opus d'une saga d'anthologie, une oeuvre maintenant ancrée dans l'histoire du cinéma sous le rang de classique et de référence en terme de Sf, au même titre que Blade Runner qui suivra peu de temps après.

Une flatulence acide qui vous saute au visage se doit d'être éradiquée dans les plus brefs délais. On lui reconnaîtra son incroyable caractère vengeur, sa ferveur odorante, sa vertigineuse esthétique dans le tracé des sillons à l'intérieur d'un slip qui n'en demandait sans doute pas tant. Une oeuvre radicale, cruelle pour la lessive le lendemain mais indispensable.

En le revoyant je me suis posé la question de savoir pourquoi cet Alien était une telle réussite. Tout d abord c est un film somme, allant sur le terrain de la science fiction, de l horreur, du survival, du thriller et de l anticipation. Du coup il éveillera l intérêt de tous ceux qui apprécient l un de ces genres. Ensuite son aspect technique très soigné que ce soit au niveau des effets spéciaux, des décors remarquables qui vont énormément influer sur la science fiction au cinéma, fini le futur nickel et les vaisseaux spéciaux chromés ici c est sale, mécanique. Sans oublier la partition remarquable de Jerry Goldsmith qui insinue la tension d une manière incroyable. Avec son héroïne féminine qui deviendra aussi célèbre que le monstre qu elle affronte (assez rare pour être signalé dans ce genre de film) et la mise en scène excellente de Ridley Scott qui joue énormément sur le hors champ (à vrai dire on ne voit quasiment pas l Alien dans ce premier film). On a un film qui ressemble à un cauchemar (voir le dernier plan du film) ou l on titille les peurs primaires de l homme face à la maladie, à l inconnu.

Ah... enfin ! Ce gros chef d'oeuvre qu'est ALIEN restera pour moi le plus grand traumatisme de mon enfance mais aussi le film le plus culte de la science fiction. Une créature incroyablement bien imaginé en utilisant le viol comme thématique. Cette forme très féminine de l'Alien, mais aussi les dessins légendaires de HR GIGER nous montrant clairement qu'a la base ALIEN est sexuellement très étrange comme concept. Un classique.

Revoir la petite culotte de Sigourney Weaver et mourir !

Rarement un film aura aussi bien parlé de l'angoisse de l'homme face à l'extranéité.

Je me souviens qu’à l’époque, quand j’avais été le voir au cinéma, j’étais un peu déçu par le peu de scène où l’on apercevait le fameux alien dégoulinant de HR Giger. C’est pourtant, cette économie de moyens qui fait toute la force du film de Ridley Scott. Tout est question d’ambiance et la tension est à son maximum justement parce que la bête est dangereusement insaisissable. De plus, l’équipage composé de « prolos » de l’espace n’est pas du tout préparé à cet affrontement. Ils bidouillent des tasers, des détecteurs et cela ajoute encore à l’intensité du drame qui se déroule devant nous. On est loin ici des chevaliers Jedi ou de l’univers du capitaine Kirk. C’est une vision plus réaliste de l’espace. Pour un film de 1979, le huitième passager à étonnamment bien vieilli et reste peut-être le meilleur de la série. Un classique du cinéma SF.

Un grand classique qui n'a finalement pas trop mal vieilli. Un vrai plaisir de le revoir sur grand écran !

Absolument genial, un des film dont le doublage français est réussi! Avec d'excellente réplique cultissime, je ne me lasse jamais de le revoir! Ce premier opus qui nous fait d'ecouvrir l'existence d'une vie extraterrestre est a voir absolument ! Le casting est qui plus est parfait ! Version : Française
Ripley : Chaque fois que Parker dit quelque chose toi tu dis "ouais" Brett tu t'en rends compte ?
Brett : Ouais.
Ripley : Parker ça te plait d'entendre ton équipier passer son temps à dire ouais, comme un vulgaire perroquet ?
Parker : Beh réagit mon petit, tu crois que t'es un vulgaire perroquet ?
Brett : Ouais.

"Allien, le huitième passager" est le premier film de la saga Allien, il est réalisé par Ridley Scott. Considéré par beaucoup comme un chef d'œuvre, ce film a pourtant d'importantes lacunes. Tout d'abord, il est très long à se mettre en place, la première partie du film est presque ennuyeuse. Cette partie était nécessaire pour poser les décors et les personnages, et c'est chose faite, mais elle s'éternise de trop. Ensuite, le film accélère (enfin) et gardera un rythme constant jusqu'à la fin. A la manière de Steven Spielberg qui avait réalisé "Les dents de la mer" 4 ans auparavant, Ridley Scott prend son temps pour nous montrer cet Allien et ses apparitions se font rare afin de garder un certain mystère qui permet d'augmenter le suspens. Ce suspens est d'ailleurs palpable chez les personnages mais ne nous atteint que peu souvent chez nous, spectateur. Une fois le film bien lancé, quelques rebondissements viendront agréablement s'ajouter au récit. Cependant, il faut reconaitre que l'Allien en question a été bien dessiné et son apparence est assez terrifiante.

C'est à une créature divine que l'on fait face ; un souffle de désespoir que l'on pousse en même temps que les personnages : nous sommes transportés dans un univers qui nous est étranger, que nous tentons de comprendre, en vain. La caméra embarque personnage et spectateur dans les sombres dédales du Nostromo, d'où la créature mythologique peut surgir à tout moment. C'est avec la peur au ventre - si je puis dire ! - que nous attendons le dénouement.

"Alien, le huitième passager" est le premier véritable chef d'oeuvre de Ridley Scott, qui n'en était presque qu'à ses débuts à l'époque. Et pourtant, il délivre là un petit bijou de science-fiction qui fera également date en matière d'épouvante. Avec un immense talent, il prend son temps pour mettre en place cet univers sombre et particulier mais néanmoins fascinant. Grâce à une mise en scène irréprochable qui mise beaucoup sur l'obscurité, on redoute bien des fois de voir surgir la créature de l'ombre. Cette dernière n'a par ailleurs que peu vieilli, et chacune de ses apparitions, spoiler: de sa naissance à sa mort
, est une vraie réussite. Elle est l'attraction phare de ce huis clos, avec la performance de Sigourney Weaver. Plus récemment vue dans "Avatar", l'actrice livre une partition quasi parfaite, les (rares) autres acteurs étant également convaincants. Résulte de tout cela un film culte, à suspense, référence en sa matière.

Si vous n'avez pas encore vu Alien, le huitième passager, il faut réparer cette lacune au plus vite. Car ce film est un chef-d'oeuvre de l'horreur, de la science-fiction, avec une mise en scène absolument géniale qui accentue la tension progressivement pour un effet saisissant, des décors et design de monstres qui laisse rêveur surtout par rapport au budget ridicule du film. Sans oublier Sigourney Weaver,saisissante dans son rôle, qui a grandement contribué au succès du film. Alien est un des films préférés, un incontournable absolu.