Derniers Avis : Alien, le huitième passager - Page 13

Life

Mon premier visionnage de ce film m'avait laisser un peu froid, pas effrayé pour un sou, et je n'avais pas fais l'effort de me plonger dans le film. Mais je reconnais maintenant de grandes qualités au film, de un sa photographie, qui si on excepte quelques plans précis sur le xénomorphe, est magnifique et n'a pas pris une ride, sa musique est également très bonne, le thème principal est très marquant, et le film possède en général un gros travail du son qui est très plaisant. Les personnages sont assez attachants et hauts en couleur, le film fait un choix intéressant, c'est de ne pas présenter frontalement de personnage principal au début du film, Ripley n'est qu'un membre d'équipage parmi d'autres durant plus de la moitié du film, même si ces dialogues sont souvent montrés, le capitaine ou Ash semblent plus important au début. Ce qui fait qu'on ne s'attend pas forcément aux morts car étant tous plus ou moins sur un pied d'égalité niveau affectif, chaque personnage peut mourir, et le film le prouve en tuant tout le monde sauf Ripley.
Les plans du vaisseau dans l'espace sont très beau et n'ont pas vieillis, les décors, surtout ceux sur la planète des xénomorphes sont grandioses, la caméra parcoure aléatoirement le vaisseau au début du film, installant donc l'ambiance du film, ponctué par le thème principal du film. Le maquillage du corps de Ash détruit font très réalistes et sont assez gerbants. Je n'aurais à redire que sur le costume du xénomorphe, qui fonctionne très bien dans les plans rapprochés mais beaucoup moins dans les plans d'ensemble le montrant en entier, on sent alors que c'est un costume et c'est dommage.
Faire le film en quatre actes est une bonne idée assez peu vu (il me semble), même si le dernier acte est un peu long pour ce qui s'y passe.
Bref, film excellent, très beau et bien fait, qui m'a donner envie de poursuivre dans cette saga que je n'ai toujours pas vu malgré sa réputation.

D’échecs découle parfois un chef-d’œuvre ! Suite à l’échec commercial de la comédie Dark star de John Carpenter et au non aboutissement du Dune d’Alejandro Jodorowsky, le scénariste Dan O’Bannon décide d’offrir une version sérieuse du premier. De cette volonté naît le scénario d’Alien : Le 8ème Passager réalisé finalement par Ridley Scott.
Sur un scénario très intelligent (qui vit, outre celle d'O’Bannon, la participation de Ronald Shussett, Walter Hill et David Giler), Ridley Scott signe une œuvre maîtresse de la science-fiction horrifique. Il arrive à créer une tension constante notamment par le fait que les personnages sont globalement traités sur un plan d’égalité empêchant le spectateur de savoir quel personnage périra ou survivra (même si les suites font qu’aujourd’hui il est difficile de ne pas le savoir avant de le voir pour la première fois) : la personnalité de chaque personnage est développée en fonction de son rôle dans le vaisseau, ce qui offre une vision sociologique du petit équipage spoiler: (Parker et Brett revendiquent régulièrement une répartition équitable de la prime pendant que Dallas et Ripley cherchent à éluder ces tensions naissantes ; Ripley, responsable du vaisseau en l’absence de Dallas, se voit contestée quand elle veut appliquer à la lettre le principe de quarantaine)
. Cette exposition des personnages permet ainsi de créer le suspense quand la vie de ses personnages est menacée (c’est ce qui explique que l’alien n’apparaît réellement qu’à la moitié du film).
En outre, le public de 1979 ignorait également qui allait périr car Ridley Scott choisit d’offrir un casting composé d’aucune réelle star mais de très solides acteurs (dont certains ont déjà une carrière bien remplie) : Tom Skerritt, Sigourney Weaver (dont c’est le premier rôle important), Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, Ian Holm et Yaphet Koto (auxquels on peut également ajouter le très grand Bolaji Badejo dans le costume de l’alien et Helen Horton qui prête sa voix à l’ordinateur de bord).
Mais le réel coup de génie de Ridley Scott est d’avoir choisi de faire appel à H.R. Giger pour concevoir l’environnement extraterrestre. C’est en effet à ce dernier que l’on doit le look si mémorable de l’alien (qui était en réalité préexistant au film puisqu’il provenait de sa peinture Necronom IV datant de 1976) qui fit que celui-ci reste un des monstres les plus marquants de l’Histoire du 7ème art.
En outre, Scott a l’intelligence de ne pas trop dévoiler son monstre pour le rendre plus angoissant. Il va donc offrir un film où l’obscurité est très travaillée (ce qui lui faisait perdre de l’impact quand on le regardait sur un support de piètre qualité comme la VHS) et jouant beaucoup sur la dilatation du temps afin de créer la tension. On pourra d’ailleurs regretter spoiler: (outre l’ajout de la séquence montrant les victimes de l’alien qui entre un peu en contradiction avec les modes de reproduction de cette espèce qui seront montrés dans les films suivants)
que le director’s cut choisisse un peu d’accélérer le rythme de l’ensemble (même si, au final, les deux versions restent relativement proches). Le cinéaste (dont c’était le second long métrage après Les Duellistes mais qui avait réalisé plus de 2000 publicités) offre une mise en scène de toute beauté et qui met en avant des effets spéciaux incroyablement réalistes pour l’époque.
On pourra ajouter que le cinéaste eu la bonne idée d’imposer au compositeur Jerry Goldsmith (qui optait pour un résultat plus classique) de livrer une partition peu mélodique mais renforçant l’angoisse.
Il n’est donc surprenant que ce film, présentant un futur beaucoup plus sombre que celui de Star wars (qui s’appelait encore en France La Guerre des étoiles et qui venait de révolutionner la science-fiction et de connaitre un résultat au box-office gigantesque), fût un véritable choc pour le public de 1979 et rencontra un beau succès dont découlera une des plus importantes franchises du genre.

ALIEN sortit en 1979 est un film spectaculaire mêlant la science fiction à l'horreur. Les instants d'angoisses sont présent du début à la fin. L'atmosphère du film reste constamment très sombre. Les acteurs transmettent à merveille leur peur et leur incrédulité face à la vision cauchemardesque de l'extraterrestre. Cette réalisation nous insère dans une partie de jeu de cache-cache interminable, dans les entrailles du vaisseau le NOSTROMO. Le rythme est lent et angoissant , coiffé d'un partition sonore faisant monter la tension et jouer avec nos nerfs. Exitant à tous les niveaux.

Super film qui a très bien vieilli. Le réalisateur sait très bien maintenir le suspense ce qui tient en haleine le spectateur

Le film est bien mais sans plus, il reste quand même le précurseur d'un saga mythique et culte mais l'Alien est très peu marquant dans ce film.

Chef d'oeuvre monumental de Science-fiction. Des acteurs inconnus à l'époque et pourtant si crédibles, si réalistes, qu'ils ne donnent même plus l'impression de jouer. Une mise en scène parfaite, qui pose lentement l'ambiance sombre, mystérieuse et inquiétante. Le décalage entre le monde des humains, le Nostromo froid, symétrique, logique, baigné dans une lumière crue... Et le monde de l'alien, inconnu, sombre, chaotique, à la fois minéral et organique, dérangeant, presque dément, dû à la créativité folle de Giger. La montée progressive d'une terreur viscérale, au fur et à mesure de la disparition des membres d'équipage, confrontés à un être de mort et de pur cauchemar, incompréhensible, invisible et invincible. Sans parler du comportement troublant de Ash, de la mystérieuse compagnie... Sigourney Weaver est parfaite en héroïne malgré elle, belle, fragile, terrifiée, dépassée, mais courageuse, face à un être que tout l'oppose. La musique de Jerry Goldschmidt, faite de tonalités envoûtantes, parfois légères, parfois sombres, s'adapte comme toujours parfaitement à l'atmosphère du film. Je recommande la version longue, avec cette scène folle où Ripley découvre horrifiée ce que sont devenus Brett et Dallas. Un chef d'oeuvre qui représente avec une maîtrise rare et parfaite, la confrontation avec nos peurs les plus abjectes. Cette peur primaire du noir, du vide et de l'inconnu, d'où peut surgir le plus inimaginable.

Culte, forcément culte.
Il fut un temps lointain mais glorieux où Ridley Scott était le golden boy du cinéma de genre US. Et ce film a largement contribué à ce statut. Bien avant l’apparition à l’écran du xénomorphe (l’alien quoi), le film atteint vite son rythme de croisière et la tension est présente de bout en bout. Dans le futur, des transporteurs de l’espace acheminent du minerai. L’ordinateur de bord, Maman, capte un signal provenant d’une planète voisine. Ni une ni deux, les voilà à explorer un monde inconnu. L’un d’eux se fait agresser par on ne sait quelle bestiole chelou. Tout ce petit monde rentre vite fait au vaisseau et se barre de là fissa. Sauf qu’ils ont ramené un truc avec eux. Parmi les points forts du film, il y a d’abord l’ambiance. Elle est poisseuse, oppressante, claustro. Le rythme est relativement lent et permet de s’attarder sur des détails et de capter certaines subtilités chez les personnages. Visuellement, tout ça n’a pas pris une ride. C’est beau et sobre. Et puis il y a le discours aussi. On comprend que la cause de tout ce bordel est la cupidité de la compagnie pour laquelle bosse l’équipage. En bref, il n’y a rien à jeter dans ce thriller futuriste glaçant, indémodable, intemporel, culte.

39 ans et le film fonctionne toujours aussi bien (sauf l'exposition finale aux effets spéciaux très datés et qui est pourtant répétée même dans le dernier Director's Cut).
Pour le reste des effets ça passe assez bien malgré les limites de l'époque.
L'image du Blu-Ray est impeccable! Le son a plus vieilli.
Un grand plaisir de revoir ce film.

Chef d'oeuvre de l'angoisse, "Alien" est le début d'une saga qui marquera au fer rouge le cinéma hollywoodien.
Mélangeant la science-fction à l'horreur, Ridley Scott nous embarque dans un cauchemar spatial, un jeu du chat et de la souris sanglant dans un univers où la claustrophobie règne.
À travers ce dédale de coursives étroites, Scott s'amuse à jouer avec nos nerfs ainsi que sur ceux des personnages.
La tension est à son maximum avec une musique singulière et un jeu de lumière qui rend nerveux le spectateur, notamment dans les 20 dernières minutes, où cette partie de chasse entre l'Humain et la Bête est à son apogée...
Doté de scènes morbides et percutantes, "Alien" redéfinit parfaitement les règles du gore, où un geyser d'hémoglobine marquera à coup sûr le spectateur.
"Alien", c'est aussi de scènes devenues cultes : spoiler: la mort de Kane, la traque de Dallas, la découverte du cadavre géant dans le vaisseau désaffecté, et bien sûr le combat final entre l'Alien et la courageuse Ripley...
Autant de moments qui donnent envie de voir et revoir ce monument de l'horreur...
Notons la part d'énigme très bien construite dans le film : qui était ce géant dont le cadavre continue de se décomposer ? D'où proviennent les œufs (dont la réponse viendra plus tard...) ?
Je terminerai avec le jeu des acteurs, qui jouent à la perfection leurs personnages de chasseurs devenus les proies et qui devront se serrer les coudes afin de garder leur sang froid et vaincre cette fichue bestiole, certainement le monstre le plus impitoyable et le plus effrayant de l'histoire du cinéma.
Bref, film qui mérite d'être visionné au moins une fois dans sa vie.

Le premier et le meilleur des films de la série Alien, Sigourney Weaver est magistrale, je l'ai vu à sa sortie en 1983 en cinéma, tous mes amis étaient emballés par la sortie de ce film également. Le suspense va en créchendo jusqu'à la fin. J'ai lu le livre après le film, il est parfait et donne encore plus de détails sur ce 8eme passager !

Je viens de revoir ce film au REX de Blagnac, je ne l’avais visionné qu’à la télévision. Quel choc, le grand écran fascine, m’a fait sursauter malgré mon grand âge et ma connaissance du scénario. J’avais l’impression d‘être dans le vaisseau avec les acteurs et j’ai partagé leurs peurs et leurs angoisses. Oui c’est du grand cinéma avec des acteurs formidables, Sigourney Wever est exceptionnelle…

Glaçant pour l'époque, fait toujours son petit effet à l'heure actuel. Un film qu'on aimerai revoir pour la première fois

Culte - Brillant - Noir
N'a pas pris une seule ride
Vu a 13 ans juste après the "Thing"
Je le revois régulièrement avec
Toujours le même plaisir
Et cette créature iconique, sinon fascinante (merci M. Giger)
Toujours entrevue, c'est la
la vraie Terreur. Un casting juste parfait , un vaisseau quasi organique, véritable Labyrinthe (sans fil d'Ariane)
J'ai retrouvé le même climat avec le 3 de Fincher bien trop sous-,estimé
Noir, sale, sans espoir.

Étonnant. La qualité des décors et des effets spéciaux est bluffante pour un film de 79. Le scénario est particulièrement original et bien trouvé. Le récit est sans temps mort et vraiment accrocheur et cela jusqu’à la fin. Les acteurs et la mise en scène sont impressionnants. La tension est palpable jusqu’à mon canapé (c’est flippant !). Curieusement, je ne lui met que 4 étoiles tout simplement parce qu’autant le côté SF est mon truc mais le côté souvent assez gore (encore que l’Alien est assez rarement à l’écran) et sursautage beaucoup moins. C’est un film avec du génie mais que je n’aime « pas plus que çà » revoir ! Par contre deux choses que je ne comprends pas bien : spoiler: 1. A la toute fin, on dirait que l'Alien est comme coincé dans le vaisseau de Ripley ? Pourquoi ne l'attaque t'il pas brutalement ? et 2. Comment se fait-il que le système de désintégration du Nostromo n'à pas été désactivé par la compagnie ? Franchement garder un système comme celui-ci actif alors que le but ultime de la mission est de faire revenir le vaisseau est pour le moins curieux !

"Alien, le huitième passager est donc un long-métrage plutôt pas mal, c'est du bon divertissement sans grande prétention. L'intrigue est assez simpliste, mais elle est tout de même assez prenante pour que l'on ne voie pas le temps passer. Je regrette surtout que l'univers du film soit si peu développé. L'ambiance est très bien maîtrisée. Les décors sont très bien réalisés. Le casting est plutôt bon. Pour les personnages, les principaux sont intéressants, les autres manquent clairement de développement. Un bon divertissement donc, pas sans défaut, mais correct tout de même."

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