Avis : Alien, le huitième passager - Page 6

Alien est l'un des film phare de Ridley scott et de l'univers de la science fiction. Côtoyant ici l'épouvante, on obtient une œuvre extrêmement travaillée, à l'ambiance très personnelle, au scénario simple mais parfaitement bien ficelé afin d'aboutir à ces classiques du cinéma qui resteront à jamais gravés dans les mémoires de tous. "Alien" a toute la capacité nécessaire à faire partir du rangs des plus nobles, en tant que patriarche d'un genre aujourd'hui un peu en retrait, mais très difficile d'accès car rarement crédible. Ici aucune surenchère technologique ni même des déluges d'effets spéciaux inutile, à une époque ou les trucages manuels étaient maître, loin des cascades visuels informatiques. Ce qui intrigue le plus, c'est cette forme quasi épurée de toute influence, cette œuvre démentielle au rythme tantôt très lent (admirez ce magnifique début), sachant aussi se faire oppressant lors des traques Alien-Humains. Ridley Scott maîtrise son sujet et cela se sent. Une véritable fluidité accompagne les plans majestueux du films, de plus en plus effrayant et étouffant sans jamais tomber dans l'excès et superficialité. Cette symbiose artistique, rythmique et scénaristique est aussi due à des interprétations très justes. Sigourney Weaver prouve son incroyable énergie à plusieurs reprises, luttant contre cette monstruosité spatiale extrêmement bien pensée, modélisée et animée. Le monstre n'est que très peu dévoilé dans son intégralité et le spectateur profite alors sans cesse d'un certain côté mystérieux et d'une liberté accrue, sans être submerger par trop de détails et de révélations. Manifestant une parfaite maîtrise, la réalisation de Scott et de son équipe se trouve être toujours juste: caméras superbes, éclairages époustouflants, ambiance sombre et stressante magnifiée par un montage bien dosé. Bref, Pas la peine d'en rajouter des tonnes, Alien est un classique, un indémodable, une véritable référence du genre, n'ayant pas pris une ride ou presque. Et ce n'est pas ma critique et sa flopée de superlatifs qui en dira le contraire!

Moi qui ne suis d'ordinaire pas trop film de science fiction,je dois reconnaitre que celui ci vaut sacrement le coup d'oeil.

Un film culte,un chef-d'oeuvre,un classique.Un excellent premier volet de Ridley Scott d'une saga culte.Une histoire angoissante,une mise en scène terrifiante,des acteurs géniaux: Sigourney Weaver est excellente,de très beaux décors,d'excellents effets-spéciaux et des monstres cultissimmes et vraiments flippants.Je préfère celui-ci,le 4,le 2 et le 3.

Un chef d'oeuvre de science-fiction tout simplement. J'avais peur de revoir cette pépite et que ma vision ne soit altérée mais pas du tout ! Pourquoi ? Car ce film possède de grandes qualités à commencer par son ambiance, son atmosphère, son montage, son scénario. Tous ces éléments permettent au spectateur de s'immerger complétement dans cette mission spatiale qui va tourner au cauchemar et de rester toujours aussi fascinant à regarder même des années plus tard...quoi dire de plus à part que Ridley Scott a pondu (pour rester dans le thème du film) un classique du cinéma. À voir et revoir !

Certainement le plus beau de la saga,le Masterpiece de l'un des plus grand réalisateur,Ridley Scott,ce film de science fiction/horreur/suspense et angoisse est l'un des film les plus réussit du genre.

Si celui ci est le plus réussit de la saga,le troisième avec David Fincher comme réalisateur n'est pas loin,les deux autres resteront toujours pour moi une déception de la saga ,surtout le dernier de Jean Pierre Jeunet où celui ci n'a plus aucun sens par rapport au premier.

Alien,le huitième passager est un chef d’œuvre,merci Mister Ridley Scott.

Film culte par excellence, le premier volet d'Alien donne à la Science-Fiction ses lettres de noblesse. Ridley Scott a fait de Alien, un des films les plus terrifiants jamais réalisés ! Sigourney Weaver est magnifique dans son rôle de femme courageuse et déterminée.

Excellent film mêlant science-fiction, fantastique, épouvante et thriller. On est plongé dans l'ambiance et on reste connecté tout au long du film pour connaître la suite. Sigourney Weaver n'est pas étrangère (sans mauvais jeu de mot) au succès du film. Il est clair qu'avec les moyens de réalisation actuels, il aurait encore une autre dimension. Mais le film reste à voir ou revoir.

Un monument du cinéma. Tout d'abord, c'est un mélange des genres. C'est la première chose que l'on remarque dès le générique. On sait d'emblée que ça se déroule dans l'espace et on sait également que ça va susciter une peur tenace. Un générique qui impose le silence. Une musique mettant d'emblée le spectateur au garde-à-vous dans son fauteuil. spoiler: Le vaisseau spatial arrive ensuite. A lui seul, on dirait un monstre. Une mécano crasseux qui semble errer comme une bête dévorante dans l'espace infini. L'intérieur du vaisseau est loin d'être accueillant. On dirait un quartier glauque, sauf qu'il n'y a absolument personne, excepté l'inquiétant ordinateur, si autonome qu'il rend presque le vaisseau vivant. L'apothéose de l'effroi tenaillant vient après, quand John Hurt se fait éclater le corps de l'intérieur. Une autre scène du film sera volontairement hideuse : la tête coupée de Ian Holm.
C'est un véritable film d'horreur dans l'espace. spoiler: La planète LV4-26 est inhospitalière, flippante, et je ne parle même pas de l'épave de vaisseau extraterrestre. La caméra de Ridley Scott rend la découverte d'un cadavre de gros homme tout vert en véritable scène macabre. Ce Space Jokey, on ne sait même pas si on doit le voir en victime ou en agresseur mais on sait une chose, il fiche les jetons.
Le génie de ce film est de poser l'espace interstellaire comme scène du crime, comme lieu de massacre, et l'extraterrestre comme monstre atroce. spoiler: Le monstre en lui-même, fou de perversion et d'une froide élégance, ne se voit presque pas. Sa présence est suggérée.
Un procédé hitchcockien au service de ce mélange de la science-fiction et de l'horreur. Une caméra qui se promène parmi les accessoires comme un serpent. Un film à l'ambiance froide et irrespirable. En même temps, il n'y a pas d'air dans l'espace. spoiler: La voix de l'ordinateur Maman est froide comme les ordres d'un militaire expéditif. C'est d'ailleurs l'ordinateur qui préfère conserver le monstre plutôt que l'équipage.... on se doute que c'est pour le ramener sur Terre, qu'il serve de nouvelle arme de masse
.... dans l'espace, il n'y a pas réellement de territoire étatique. Le Nostromo appartient à la Compagnie qui fait ce qu'elle veut avec l'équipage, au mépris des droits humains. Alien est-il une critique du capitalisme ? Il y a une dimension freudienne : Alien est le Ça, Maman est le Surmoi. Nostromo est le Moi. Nostromo finit par exploser car Maman a éprouvé de l'intérêt pour Alien. C'est le Moi qui meurt, car le Surmoi manque à sa mission de tenir le Ça à l'écart. Le film veut probablement montrer que l'homme s'auto-détruit lorsqu'il perd son humanité, lorsqu'il cède à ses instincts les plus vils. spoiler: Un seul personnage semble tout à fait témoin : le chat ! Brave petit animal, innocent, qui échappe non seulement au monstre mais également à l'explosion nucléaire du vaisseau. Un aspect de la science-fiction est ici partie intégrante de l'aspect horrifique du film : la cryogénie. Les êtres humains dorment dans ces frigos pendant des années.
Comme si l'être humain devenait un vulgaire morceau de viande surgelée.... prêt à servir les plus basses besognes. C'est peut-être aussi dans ce mélange que réside le message le plus flagrant du film : science-fiction et horreur, car l'avenir serait éventuellement horrible. Alien restera un chef d'œuvre. La peur, la vision pessimiste de l'humanité, et le girl power. C'est une femme qui règle le problème à la fin.
Par rapport à ses trois suites, Alien le 8° Passager est probablement le meilleur car il pose une terreur et un pessimisme qui cloue le spectateur au siège. Science-fiction et horreur sont réunies en parfaite adéquation. Cependant la grande force de la saga Alien, c'est que chaque épisode a son réalisateur, son univers et limite, son genre. Si le premier mêle la science-fiction et l'horreur, le deuxième opus réunit plutôt la science-fiction et l'action spectaculaire, le tout à tendance horrifique tout de même. spoiler: Les décors sont nettement moins agressifs que dans le premier. Les personnages plus détendus. Ça tire beaucoup.
Alien 3 perd en science-fiction, mais gagne en originalité : spoiler: un côté médiéval se dégage de ce film. Les personnages n'ont plus la rigidité scientifique des deux premiers opus, ce sont des croyants intégristes, taulards et séparés de technologies avancées.
Un thriller qui reste moins violent que le film de Ridley Scott. Alien Resurrection donne dans la spoiler: comédie noire. Il y a un humour malsain, une vision cynique de l'humanité dans le futur.
Mais le Alien de Ridley Scott reste le meilleur, le chef d'oeuvre, car il présente une vision de l'humanité d'une froideur viscérale.

Oui je sais, les fans vont m’écharper, noter ainsi le 1er volet d'une saga culte, une réussite pour beaucoup car réalisé par le créateur... Je sais, il n'empêche que ce film a mal vieilli, et qu'au jour d'aujourd'hui ça fait mal à voir tant c'est mal fait. Alors ok à l'époque il a bouleversé les codes, il a fait sensation aussi, mais cela devait reposer sur le manque d'esprit critique, même la presse s'enfonce.
Film d'horreur ? Il est où le suspens ? Je l'ai pas senti. Tant qu'on y est, l'horreur est où ? L'obscurité sans cesse c'est chiant, pas effrayant, un monde inconnu ? Mouais plutôt une planète, un vaisseau, et de la fumée partout jouant de cache misère. Un monstre ? Mouais, là c'est vrai, enfin un alien qu'on voit 4 ou 5 fois sur 2h20 (j'ai vu la version longue, trop longue dois-je dire) c'est trop peu, même fin 70 c'est du foutage de gueule, surtout quand tout repose dessus, en ce cas on soigne les apparitions, ben non.
Hormis le loupé de l'horreur dans un film d'horreur, on a droit à des décors mal faits, de la fumée et/ou de l'obscurité dans des coins incompréhensibles, empêchant de s'attacher ou se sentir proche de cette terreur tant on ne se retrouve pas dans les lieux, la musique reflète trop peu l'ambiance, laquelle à du mal à se trouver... Peu de réussite, c'est pas la trame ni l'histoire qui vient arranger les choses car, même si ça lance le genre un peu, les survivals c'est trop connu, mais on a le "jeu" des acteurs qui, bien qu'inégal, élève un peu le niveau, mais très peu car chacun à un rôle bien (trop) typique à jouer, caricatural presque, et l'acting s'en ressent. Quand aux FX ils sont trop incrustés pour qu'on ne les remarque pas.
Devant ces constatations on peut se demander pourquoi pas 0.5 ? Ben c'est juste pour Sigourney, qui s'en tire encore pas trop mal, faut bien avouer que ses seuls succès ont rapport avec l'espace donc elle peut, et le lancement de la saga, ainsi que du genre survival, pas génial mais sympa de temps en temps. Par contre si vous n'aimez pas les films qui trainent, surtout à se mettre en marche, zappez.

Troisième des plus grand film de science fiction de ma liste des trois, à la dimension culte, qui révéla Ridley Scott comme un réalisateur virtuose sur les traces des plus grand (Kubrick, Spielberg, George Lucas,... ) qui amplifia avec "Blade Runner" (c'est le second!!) et Sigourney Weaver au rang de star. Un huit clos des plus terrifiant, dans l'espace et dans un vaisseau spatial, où les occupants meurt tous un par un, àpart Ripley, révélation féminine avec force, intelligence et sexisme, affrontant seul un Alien et le chat qu'on n'a pas oublié à la fin du film. Des seconds rôles de choix, Ian Holm en tête, premier robot de l'histoire de la saga qui fait froid dans le dos; Tom Skerritt en chef; Harry Dean Stanton et Yaphet Kotto, en trublion de service; Véronica Cartwright en peureuse invétéré et John Hurt premier victime de la saga qui a le plus souffert à mon avis. Un avant et un après DES FILMS de science fiction avec monstre Survival/Horror née selon la propre vision du cinéaste. Une réussite plastique, un suspens omniprésent, un scénario inventif et simple, des décors superbe, sur un rythme effréné. GÉNIAL!!!

Le plus beau monstre du cinéma. Ridley Scott a fait deux énormes films, Alien et Blade Runner, on lui pardonne de n'avoir rien fait de très intéressant depuis.

CE FILM EST MAGNIFIQUE ! Une véritable révolution dans le monde du cinéma. Ridley Scott nous offre une véritable vision de terreur avec ce film. l'univers de ce film est angoissant, de plus Ridley Scott a fait très fort niveau scénario et effet spéciaux. Plus on avance dans le film, plus on devient angoissé. Le jeu des acteurs est plus que excellent, on découvre pour la première fois Sigourney Weaver qui nous fait découvrir l’incroyable étendu de son talent d'acteur. Je n'aurais pas plus a dire de ce magnifique film, car il est parfait. A vous de le découvrir.

Ah... enfin ! Ce gros chef d'oeuvre qu'est ALIEN restera pour moi le plus grand traumatisme de mon enfance mais aussi le film le plus culte de la science fiction. Une créature incroyablement bien imaginé en utilisant le viol comme thématique. Cette forme très féminine de l'Alien, mais aussi les dessins légendaires de HR GIGER nous montrant clairement qu'a la base ALIEN est sexuellement très étrange comme concept. Un classique.

"Alien le huitième passager", pour de nombreuses personnes le meilleurs film fantastique et horrifique de tous les temps et est-ce qu'ils ont raison de penser cela?......... Bien évidemment, ce film est la réussite absolu. Ridley scott nous offres un chef d'oeuvre dont je ne suis pas près d'oublier. C'est simple, la réussite de ce monument du cinéma provient des protagonistes, puisque Ridley Scott prend le temps de les présenter et met en place une atmosphère prenante de bout en bout. Au début, tout est intrigant et incroyablement angoissant, on n'essaie de s'imaginer comment le film va avancer et surtout se finir mais non, le réalisateur nous tient la main et nous emmène dans son univers ou les claustrophobes, ne sont pas près de ressortir indemne. Toutes les directions prises par Scott sont ingénieuses, que ce soit dans sa façon de faire monter la tension, de mettre en place l'évolution de l'Alien dans le vaisseau et la façon dont va réagir l'équipage face à se coloss, tout est calculé au millimètre et je dois avouer que cela est très rare. Les membres de l'équipage sont pour la plupart très bien développés, puisque Scott montre des parts de faiblesses sur chacun d'eux et il met peu à peu en scène le huitième passager, symbole de la perfection et capable de s'adapter à n'importe quel environnement, attendant intelligemment sa proie. Scott laisse beaucoup d’ambiguïté sur le monstre, en expliquant peu de chose à son sujet. Il met en scène les personnage à travers le comportement qu'on les Hommes face à certaine situation telle que la fragilité humaine, ses peurs (notamment celle de l'inconnu), des doutes et sa façon de réagir face au danger mais il dénonce aussi la technologie mis en place par l'Homme, puisqu'il prouve que cela est superficiel et que face à une situation "naturelle", les machines sont incapables de maîtriser et même de comprendre le problème. Ainsi l'humanite (dans son ensemble) doit utiliser l'instinct de survie le plus primitif et abandonner l'aide technologique pour survivre. De plus Scott montre une brillante maîtrise derrière la caméra et en profite pour ce défouler en rendant les scènes violentes mais très bien dosés. En effet, chaque plan et mouvement sont savamment pensés, que ce soit ses plans séquences permettant une immersion totale ou ceux de l'Alien qui s'avère peu montré, laissant chacune de ses apparitions se faire encore plus horrifiques, à l'image du premier mort, véritable modèle du genre. C'est aussi par sa façon d'utiliser le vaisseau que Ridley Scott brille. Il use de son espace pour emmener l'intrigue à différents endroits et séparer ou rapprocher l'équipage de l'alien, spoiler: il les emmène dans les salles informatiques, de repas (pour une scène que je ne suis pas près d'oublier), les conduits d'aérations ou encore le vaisseau de secours
. C'est en effet par son vaisseau et l'inventivité ainsi que la richesse du monde créé que "Alien" est une totale réussite. Et que dire de la façon dont est représentés l'Alien et l'équipage à travers une reconstitution et des décors prodigieux et surtout un alien très réaliste (et beaucoup mieux réussi que les monstres de maintenant. Merci la maquette). L'utilisation des couleurs sombres que ce soit à l' extérieur ou à l'intérieur donne une impressions de décors glacials ou le temps semble s'être figé rendant ainsi l''atmosphère encore plus prenante et horrifique ainsi que de nous faire pleinement participer à l'expédition. Ce cocktail rend le film spectaculaire. La représentation de l'Alien est terrifiante à souhait et inoubliable avec ses doubles mâchoires d'aciers et la façon dont il est représenté, à travers divers maquettes et costumes est bluffant de réalisme. Bénéficiant d'un très bon casting avec entre autre Harry Dean Stanton ou John Hurt, Ridley Scott dirige de belles manières tous les interprètes et notamment Sigourney Weaver qui est impeccable dans son rôle. Ils font très bien ressentir à leur personnage la peur, l'angoisse, le soupçons et le doute. Si le film est autant une réussite c'est en partie grâce à son ambiance qui s'avère très bien accompagnée par la partition de Jerry Goldsmith qui nous offres une bande original à tomber par terre et des sons dissonants qui viennent frapper de plein fouet les scènes d'actions et surtout nos oreilles. Un film magnifique, à l'image de l'Alien symbole de la perfection que ce soit dans son atmosphère, ses décors, ses acteurs, sa qualité visuelle, sa richesse, sa mise en scène ou sa réalisation. Ridley Scott nous emmène à bord du Nostromo pour 117 minutes inoubliables, effrayante, angoissante et intense. 5/5.

Ce film réunit aussi bien la plus grosse qualité des films Ridley Scott à savoir l'esthétique et les décors (comme dans Prometheus, Gladiator, Robin des Bois ou Blade Runner par exemple) que son plus gros défaut malheureusement trop souvent présent : un scénario moyen et des personnages peu attachants qui conduisent à l'ennui (comme dans Prometheus ou Blade Runner). Il en résulte donc une virtuosité esthétique certaine (et d'autant plus réussie vue l'époque) mais au service d'une intrigue trop faible, qui fait que, disons le, on s'ennuie.