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Un visiteur
5,0
Publiée le 24 décembre 2016
« Alien » est non seulement un excellent film combinant l’horreur et la science-fiction, mais il est également un film culte, une référence en la matière, souvent copié, rarement égalé. L’histoire, bien qu’apparaissant aujourd’hui comme simple, est mise en scène de manière magistrale, dans un rythme lent qui convient parfaitement à la montée en pression, à la mise en place des tensions et de l’horreur. Ridley Scott a eu la donne idée de ne presque jamais nous confronter à l’alien de manière frontale, ne le dévoilant que progressivement et partiellement, afin de créer une pression croissante. Un film, qui malgré son âge avancé, se laisse encore regarder comme un divertissement palpitant, inquiétant, et angoissant.
tout simplement un chef d'oeuvre de science fiction, une pureté dans la mise en scène, ce film à le bénéfice de révéler au grand public Sigourney Weaver...CULTE
Voilà que je me suis (enfin) fait toute la saga "Alien" (du moins, les 4 films, sans compter les spin-off du type "Aliens vs Predators").. Bon, 4 films, 4 notes différentes (voir mes autres critiques). Sans surprise et ça se voit donc au niveau des notes, ce premier opus est selon moi le meilleur de tous. On y découvre le charisme de Sigourney Weaver, qui prend un rôle de plus en plus important au fil du film, on commence déjà à observer un début d'évolution psychologique et physique de son personnage.. Ce film est sans doute un classique de la science-fiction, mais aussi du cinéma d'épouvante-horreur. C'est ça qui fait la force de ce premier volet et qui le classe selon moi au-dessus de toutes ses suites : son ambiance. Il est le seul épisode de cette saga à installer cette ambiance assez stressante et ce suspens dingue. Et puis, ce film a merveilleusement bien vieilli (à part quelques plans dans l'espace..), surtout car contrairement à ses suites, il n'y a pas énormément d'action et d'effets spéciaux, ce qui rend le tout presque crédible et qui rend le film moins vieux visuellement.. Et puis même en regardant les quelques effets spéciaux, si on regarde l'alien justement, on ne croirait pas que ce film date de 1979 ! C'est l'un des rares films qui visuellement ne sont encore aujourd'hui pas ridicule du tout ! C'est certain que c'est moins beau que ce qu'on a maintenant, mais ça reste vraiment pas moche et très bien fait. Et puis j'aime ce genre de film dont la fin clôt l'histoire mais en même temps ouvre la porte à une éventuelle suite.. Je l'ai trouvé un poil trop prévisible pour être parfait mais c'est clairement un film culte encore aujourd'hui.
En 1979, Ridley Scott révolutionnait tout un genre, lui attribuait une véritable identité, la quintessence de l'épouvante/SF. Une référence incontestable qui aura inspiré des dizaines de cinéastes, et pour cause, on a jamais fait mieux depuis. Égalé tout au plus. Ce premier opus d'une saga cultissime est un véritable pionnier pour son époque, avant tout pour l'audace vis-à-vis du public, mais aussi pour le réalisme déployé. Aujourd'hui encore, la créature fait frissonner, même si l'on décèle une silhouette humaine à l'intérieur d'un costume bougrement bien pensé et bien fichu. C'était la première apparition de l’humanoïde au crâne allongé, doté d'une mâchoire extensible et dont le sang fut remplacé par de l'acide concentré. Totalement inédit, même à lors actuelle. En 79, ça valait bien un prix Nobel cinématographique. Mais le succès de ce film ne réside pas uniquement sur la conception de l'alien et ses apparitions aussi terrifiantes que meurtrières. L'atmosphère y est glaciale, aussi bien sur la planète hostile que dans le vaisseau de transite à travers l'espace. Un équipage extirpé à un long sommeil artificiel, confronté au pire des fléaux, insidieux et sans pitié; voila le concept, une lutte pour la survie plus qu'une traque sans merci. Ridley n'aura rien omis, entre le suspens pesant du huis clos, l'angoisse de l'inconnu, l'horreur poisseuse et sanglante dans les couloirs du Nostromo, et Sigourney Weaver dans son premier rôle crucial, à l'aube de la carrière que nous connaissons aujourd'hui. Une caméra aérienne, quasi spectrale, dévoile lentement les coulisses du hors champs, et la laideur dans toute sa splendeur. Une prouesse pour l'époque, tout en sobriété et finesse. Et même si une telle saloperie déchirant les entrailles de l'intérieur ne fait plus le même effet en 2016, on ne peut que saluer le talent de son créateur. Une référence incontestable du genre, culte et intemporelle. 4,5/5
Un classique du film de monstre dans l'espace. La mise en scène impeccable rivalise d'ingéniosité avec l'ambiance effrayante. Lieu claustrophobique, acteurs en pleine forme, séquences mémorables. Le moment et l'expérience sont uniques. Alien fait ressurgir des peurs ancestrales qui ne peuvent que remuer le spectateur même averti.
Une esthétique sombre et sublime, des personnages très attachants (chaque mort est triste et il faut un certain temps avant de deviner quel sera le personnage principal – certes, avec la popularisation des suites, tout le monde le sait quand même), une créature cauchemardesque, une tension exponentiellement croissante jusqu'à une dernière demie-heure aussi terrifiante qu'érotique... "Alien – Le Huitième Passager" ne pouvait que devenir un classique de la science-fiction et du film d'épouvante tant l'enchaînement des événements qu'il présente atteint la perfection. Huis clos sauvage et captivant, plongée dans un monde futuriste plus décadent qu'utopique, à des lieues de l'esthétique aseptisée de "2001 : L'Odyssée de l'Espace" dont Ridley Scott détourne ici les codes, le film semble créer à lui seul un genre ou une formule. L'ambiance est subtile, les acteurs excellents, la direction artistique exceptionnelle, l'univers oppressant et on est sûr dès la fin de la première projection qu'on n'oubliera pas le "Nostromo" de sitôt.
Il est assez amusant qu’une œuvre à ce point matricielle pour le cinéma d’épouvante et de genre, enfantant une excellente saga et de dignes rejetons – pensons à Life (Daniel Espinosa, 2017) – témoigne d’un tel attachement à la mère. Ridley Scott et son scénariste Dan O’Bannon abordent l’invasion d’un vaisseau par un prédateur comme une vaste métaphore filée de la maternité, mais une maternité qui a l’originalité d’accoucher non pas d’un humain mais d’un « parfait spécimen ». En effet, la gestation n’a ici pas lieu dans l’utérus du parent mais dans celui de l’hôte que l’on féconde et que l’on tue lorsque l’enfant est expulsé par le thorax. C’est ce qui fait de l’alien un corps pur, sans trace ni cicatrice liées à la naissance et qui établiraient une quelconque dépendance synonyme de fragilité. Il tire sa naissance de la destruction, symbolisée à l’écran par l’explosion du Nostromo, vaisseau-mère justement baptisé « mother », dont les couloirs, les galeries et les sas cartographient l’intérieur du corps porteur. Il est donc à la fois création et créateur, raison pour laquelle Ash se passionne pour lui et mute en adversaire défenseur de la connaissance. Les instruments technologiques, utilisés pour augmenter le suspense et rendre crédible l’univers de science-fiction, sondent, radiographient, codent la présence supraterrestre que l’on ressent davantage qu’on ne la voit à l’écran, les apparitions du monstre se limitant à quelques petites minutes. Preuve de la maestria de mise en scène du cinéaste, de son équipe technique et du compositeur Jerry Goldsmith. Le long métrage porte déjà les germes de Prometheus (2012) et d’Alien: Covenant (2017) qui expliciteront l’origine et la fonction de ces êtres supérieurs et des « ingénieurs », du latin ingenium signifiant à la fois le « génie » et la « naissance » (de gignere, « naître »). Ridley Scott pose ainsi les bases d’une mythologie à part entière qu’il explorera dans les décennies suivantes, soucieux d’écrire sa propre Bible en la vidant de ses valeurs chimériques, en la dépouillant de son humanité et de sa mièvrerie, toujours plus près du Néant. Un indémodable chef-d’œuvre.
Certains pourraient dire que ce film a mal vieilli sur bien des aspects. Je suis à la fois d’accord et pas d’accord. D’accord parce que l’interprétation des acteurs est assez stéréotypée façon théâtre. Il suffit de fermer les yeux et de se contenter de n’entendre que les dialogues : il en ressort un ton dramatique presque digne des tragédies grecques telles qu’elles se jouaient jadis. C’est là le principal défaut que je relèverai. Enfin cela vaut pour la version doublée en français. D’accord aussi parce que les effets spéciaux sur l’animation de l’alien sont loin d’être aussi parfaits qu’aujourd’hui. Ridley Scott le savait, aussi on ne voit qu’assez peu le monstre, et encore plus rarement quand il se déplace. Mais c’est flagrant. En revanche, là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’il ne faut pas oublier que "Alien, le huitième passager" date de 1979. Et si on en tient compte, on ne peut que reconnaitre l’énorme qualité visuelle de la créature, ainsi que celle du vaisseau. Et puis quoiqu’on en dise, près de 40 ans après, le film reste incroyablement prenant, ce qui en fait LA référence des films de science-fiction à caractère horrifique. Souvent imité, mais jamais égalé. De la même façon qu’un autre long métrage des années 70, "Les dents de la mer" de Spielberg est la référence en matière de drame/aventures/suspense/épouvante. Parce que Ridley Scott a un sens inné de la mise en scène, et sait manier la caméra. Il réussit à rendre la traque de l’animal aussi prenante qu’inquiétante, grâce à un panel de subterfuges très efficaces. Par exemple, il alterne les plans larges et les plans serrés. Les plans larges sont faits pour nous offrir une vision d’ensemble, tandis que les plans serrés réduisent le champ de vision au strict minimum. C’est tapi derrière la console centrale du vaisseau que le spectateur suit avec une réelle inquiétude Sigourney Weaver en train de rechercher un chat. Un chat ! Un chat ? Mais qu’est-ce qu’il fout là ? Eh bien non seulement il vient enrichir un petit peu le scénario, mais en plus il permet d’utiliser un des codes d’épouvante les plus connus. Seulement le cinéaste ne s’est pas contenté de ça : il a su provoquer la peur par le hors-champ, dont l’importance est soulignée par la partition de Jerry Goldsmith. Le fait est que le cinéaste maîtrise bien les codes du genre, et bien que je connaissais déjà le film (alors que je ne l’avais pas vu depuis fort longtemps), j’ai pris plaisir à le revoir (il est vrai poussé par l’arrivée imminente de "Alien : covenant"), eh bien j’ai été à ma grande surprise de nouveau happé. Et il faut reconnaître une chose : c’est que l’esthétique est soignée. Si comme moi, vous vous lancez dans la revisionnage de la saga pour être fin prêt lors de l’arrivée en salles de "Alien : covenant", ou tout simplement par pure nostalgie motivée par la sortie récente de "Life – Origine inconnue", vous remarquerez que le casting n’est pas énorme en nombre. Mais parmi les trois personnages principaux, trois deviendront par la suite des stars. En fait ils sont tous bons, et le spectateur se surprendra à frissonner avec eux. Le début peut paraître un peu long, mais il a le mérite de poser une base solide au film. Au gré d’un quotidien partagé et d’une mise en scène intimiste, le piège tentaculaire se referme peu à peu sur le spectateur, pour ne plus le lâcher jusqu’à la fin. Bien que n’étant pas franchement amateur de science-fiction, il faut avouer que "Alien, le huitième passager" est un modèle du genre, ET un modèle de suspense.
Le premier épisode d'Alien est vraiment le meilleur. Ridley Scott a le don de la mise en scène, il sait nous surprendre aux bons moments. Le scénario est impeccable. Sigourney Weaver mais aussi tous les autres acteurs jouent très bien le jeu. Un grand classique du genre!
Un pur plaisir que fut de redécouvrir Alien en version Blu-Ray , une claque visuellement jouissive, et il faut dire que le film a subit une remasterisation digne de ce nom tout comme "Les Dents de la mer" , le film retrouve une véritable seconde jeunesse . L'image est juste somptueuse, les effets lumineux sont a tomber , on y voit chaque grain de peau , chaque goutte de sueur , on dirait un film sortie il y a seulement 5 ans pas 34 ans , c'est impressionnant . Dans l'ensemble le film n'a vraiment pas prit la moindre ride . Seul quelques petit défauts nous montre bien que le film vient des années 80 comme les gros écran cathodiques ou encore la coupe de cheveux de Sigourney Weaver bien typique des années 80 .
Alien c'est un véritable un monument de la Science Fiction Horrifique , un rythme assez lent certes mais qui impose une ambiance grandiose , pesante , oppressante et étouffante dans ses air de huis clos spatial , une ambiance soignée et frissonnante donc qui se classe tout simplement comme l'une des plus maitrisé dans le genre . Une grande réussite que fut ce second métrage de Ridley Scott , qui inspira énormément de film mais aussi de jeux vidéo comme Dead Space , mais finalement il fut souvent copié mais jamais égalé !
Mais outre un film culte on a aussi un monstre culte ( a mettre au niveau des plus grands tueurs du cinéma comme Jason , Freddy et Leatherface ) ,et aussi une phrase culte "Dans l'espace, personne ne vous entendra crier." , bref un classique a voir et a revoir ( en haute définition surtout !! )
Le Alien premier du nom date déjà de 1978, ce qui ne nous rajeunit pas, soit pile 30 ans au moment où je poste ma critique. Le scénariste en est Dan O'Bannon qui a longtemps travaillé sur le Dune de Jodorowsky. D'ailleurs beaucoup d'éléments du script d'Alien faisait partie de celui de Dune. Walter Hill, le producteur de la saga et réalisateur d'autres sympathiques films, devait le tourner au départ avant de laisser la place à Ridley Scott à qui on a également proposé Dune à un moment. La grande force de ce Alien, ce qui en a fait son côté flippant, est le silence, le silence de l'espace et de la navette, tout d'abord. Les 5 premières minutes sont totalement muettes, seule la musique de Jerry Goldsmith est là pour nous plonger aussitôt dans l'ambiance. Ensuite, le fait est que l'on voit très peu la créature. Et l'on sait très bien qu'une menace n'est jamais aussi dangereuse que lorsqu'elle est invisible. Chaque bruit nous fait sursauter, mention spéciale aux morts de Lambert (un long cri puis plus rien) et de Dallas dans le tunnel. Tout est suggéré, jamais montré et c'est la grande caractéristique du film. Son autre point important est le charisme de Sigourney Weaver au look androgyne encore débutante et qui fera partie des trois suites mises en scène par Cameron, Fincher et Jeunet. Les effets spéciaux n'ont pas vieillis, difficile de croire que ce film date de 1978. Une première grande réussite pour Ridley Scott.
"Alien, le huitième passager" est un film de science-fiction dirigé par le talentueux Ridley Scott. Tout commence dans un vaisseau spatial nommé Nostromo, dans lequel se trouve une équipe de recherche qui atterrit sur une planète plus ou moins inconnue où se trouve une forme de vie organique dont l'un des spécimens s'introduit dans le vaisseau. Le scénario n'est pas le point fort du film de Ridley Scott. Ce point fort est indéniablement le suspense que le réalisateur introduit dans chaque scène à partir du moment où Alien, qui, comme son nom l'indique, est l'étranger du vaisseau se cache à l'intérieur de celui-ci, et dévore tout ceux passent près de lui, sauf la chanceuse Ellen L. Ripley, qui s'en sort indemne au bout de presque deux heures de frayeur. Elle est incarnée par la brillante Sigourney Weaver, qui n'hésite pas à dévoiler une partie de son fessier, dans une séquence en décalage total avec le reste de la scène et du film, mais bon ce n'est qu'un détail. Pour le reste, le casting est très bon avec John Hurt, que l'on voit malheureusement trop peu, Ian Holm, ou encore Tom Skerritt. La déception va aussi aux effets spéciaux, le film était un peu ambitieux pour l'époque, il s'en tire bien. Sans être excellent, "Alien, le huitième passager" tire son épingle du jeu et est, sans nul doute, l'un des meilleurs films du réalisateur. C'est aussi un des premiers films de science-fiction à se tourner vers l'horreur, et c'est en cela que l’oeuvre de Ridley Scott est un succès.
Roooooh!La claque qu'est ce film c'est incroyable comme tout le monde le qualifie ce film est un chef d'oeuvre avec une Sigourney Weaver est incroyable dans ce film.La B.O est juste exceptionnel,elle met l'accent sur l'action ,sur la peur et sur le suspense comme j'ai jamais vu,Scott sais faire peur sa c'est incontestable.En gros c'est un CHEF D'OEUVRE.
Tout premier volet d'une saga culte. Pour moi le meilleurs de tous, notamment grâce à son ambiance unique. Suspense, angoisse, horreur, tout y est pour passé un agréable voyage à bord du Nostromo ! On ne voit que très peu l'Alien, ce qui renforce l'angoisse présent tout au long du film. Le facehugger est une métaphore du violeur et du viol, il surgit du cocon pour s'accrocher violamment au visage d'un humain (John Hurt) pour se reproduire et donné naissance à un xénomorphe de la façon la plus violente et horrible qui soit. S'ensuit une chasse à la créature qui rôde dans le vaisseau. Le film à vraiment marqué son époque et à très bien vieilli !