The Servant
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71 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 12 décembre 2024
Lutte des crasses

D’abord il y a le cadre, le décor qui tiendra lieu de scène quasi unique à ce huis clos, une riche demeure londonienne dont l’aspect non entretenu veut déjà nous exposer la dépravation d’une certaine classe. Ensuite ce sont les personnages, un aristocrate au visage aussi angélique que mortifère, un domestique qui révélera peu à peu sa nature de prédateur et une maîtresse aux mœurs libérées et assumées. De cette équation, sommes toutes assez classique, il serait aisé de s’imaginer assister à une sorte de pièce de boulevard façon Feydeau, mais nous sommes devant une œuvre de Losey et qui a déjà pu se familiariser avec les thèmes récurrents de son cinéma, saura instinctivement que très vite une critique au vitriol d’une certaine idée de la bourgeoisie, de la classe dominante, de la classe qui détient les moyens de productions et par voie de conséquences la position de dominants.


Baigné d’ombres funestes et ténébreuses qui m’ont évoquées l’atmosphère pesante dans le fond mais étrangement sublime malgré la noirceur qui se dégage de ces deux films, du chef d’œuvre La Nuit du chasseur (1955), ce film nous dévore de l’intérieur, nous soumet à un malaise lancinant, car si le commentaire social qu’il dépeint est incisif et guère glorieux il a ceci d’à la fois irritant et questionnant, d’une certaine universalité à travers les époques y compris la notre qui parait avoir atteint une sorte de paroxysme dans la décadence morale de la bourgeoisie. Depuis que je l’ai vu, je ne peux m’empêcher d’avoir envie de l’inclure dans un dialogue avec le cinéma de Claude CHABROL, dans son postulat d’explorer les bas-fonds moraux de cette caste qui à l’image de l’empire romain à sa fin, n’est plus que bassesse et évocations réitérées « ad nauseum » d’une idée rancie et tenace de son passé.


La scène d’abord, cette bâtisse imposante à la structure horizontale, là pour nous symboliser par la propriété sa vision souhaitée et sa réalité dans la société d’une structure sociale horizontale et stratifiée, où la hiérarchie est arbitraire et les inégalités le fruit d’un système qui laisse peu d’occasions aux classes inférieures d’accéder aux classes supérieures, être bien né devient alors plus important que de vivre de façon honnête et j’entend « honnête » dans son acception morale. « The servant » grâce à sa richesse visuelle et son récit bâti comme un labyrinthe est brillant et surprenant.


La réalisation n’est austère qu’en apparence, elle dissimule en fait un trouble baroque, les jeux de miroirs en étant le meilleur argument en ce sens, miroirs déformants la réalité des protagonistes. Mais c’est surtout dans la direction artistique qu’il faut chercher les preuves de ce trouble. Piégés dans cette demeure, plus proche du fascisme que de la démocratie, dans une mise en scène méthodique et consciencieuse d’une maestria visuelle rare qui transcende les barrières tant physiques que symboliques, The Servant » en devient alors indubitablement une histoire de « vampirisation », d’anéantissement psychologique et moral d’un homme ancré presque malgré lui - victime de son propre monde - dans un moule sociétal en décrépitude, inapte à comprendre et détecter le caractère vénéneux et insatiable ou juste ambitieux à outrance de son valet dont il n’est fait aucun mystère pour le spectateur de ses sombres desseins. Le film malicieux nous les étudie longuement mais sous la loupe uniquement de cette relation stricte entre ce maître et ce domestique.


Mais cette relation sadomasochiste que finement mais sans équivoque la réalisation de Losey inclus dans un discours et un univers homosexuel, pas forcément assumé mais présent, j’en veux pour preuve les nombreuses symboliques phalliques qui émaillent les plans où les deux personnages sont dans le cadre, tandis qu’a contrario la sexualité de la femme et donc par ricochet celle hétérosexuelle selon les mœurs d’alors sont traitées de façon frontale et générique de la femme castratrice ou hyper sexualisée. La maman ou la putain dans l’Angleterre post victorienne. Et c’est quasiment dès l’introduction, dans un des tous premiers plans du film que ça nous est stipulé, lorsque le serviteur se retrouve pour la première fois face à son employeur et maître, celui-ci avachi dans son fauteuil, à la merci déjà de son vis à vis, déjà mort peut-être ou assez proche de trépas pour déjà intéresser les charognards qui planent au dessus comme l’est alors le servant.


Dirk BOGARDE atteint un sommet de cruauté inédit face à un homme médiocre malgré son pédigrée duquel il compte bien tirer tout le profit pour surtout prendre la place du dominant, une domination non pas dans la servitude mais dans qui a le dessus psychologique sur qui. C’est ainsi toute l’Angleterre puritaine qui se retrouve vilipendée par le film dont l’incarnation se fait à travers les apparences d’homme réduits à des marionnettes.


Indiscutablement un des grands films de Losey, je suis en train de découvrir sa filmographie et il me manque trop de films pour déterminer si c’est son plus grand, de façon nullement objective, il est de ceux que j’ai vu, celui qui m’a le plus passionné. J’y vois l’œuvre d’un cinéaste en pleine possession de ses moyens, s’autorisant dès lors une désinvolture qui confine à l’insolence dans l’image que j’ai du cinéma d’alors.


Joseph LOSEY, cinéaste de la perversité, compose un opéra gothique sur la toxicité des rapports humains, au seins d’un microcosme bourgeois à l’agonie. Une œuvre au noir et blanc sublime, révélant toute la dégénérescence d’un ordre social évanoui.
O.M.A.
O.M.A.

10 abonnés 111 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 juillet 2024
Le réalisateur met en place dès le départ une ambiance dérangeante virant rapidement au huis-clos autour, d'une part de la dialectique hégélienne du maître et de l'esclave, d'autre part de la figure du vampire (concubines incluses!)

La maison constitue un personnage en tant que tel, avec son propre rythme de vie : le spectateur assiste sa "renaissance" puis à son inexorable dégradation.

Un 2e visionnage permettrait de sortir de l'état de sidération pour mieux appréhender l'aspect esthétique et technique.
iof
iof

5 abonnés 142 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 mars 2025
Beaucoup à été écrit sur ce joyaux du cinéma : le scénario diabolique d'Harold Pinter, la caméra virtuose de Joseph Losey, l'usage des miroirs et des tableaux, le jeu tendu des acteurs... En revanche, à ma connaissance, rien n'a été dit sur la mini jupe. Elle est revêtue dans l'intrigue par la fausse "sœur", personnage central qui incarne la figure éternelle de la tentatrice. Cette banale jupe qui laisse à peine entrevoir le genoux, introduit le trouble qui fissurera le héros et provoquera sa chute. Symbole majeur de la liberté sexuelle des années 60, ce vêtement iconique inventé par Mary Quant, tient ici un rôle subtile mais central : une allégorie de la puissance féminine et en miroir, de la vulnérabilité qu'elle entraîne chez les hommes. Et Pinter et Losey montrent avec délectation, la chute de cet homme faible.
Criticman17
Criticman17

8 abonnés 241 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 février 2022
Film déroutant par son ambiance et par son intrigue. Ce huit clos nous plaque par sa maîtrise au niveau de la réalisation et du cadre. Les acteurs y sont excellents et le noir et blanc renforce cette détérioration du maître qui ne maîtrise plus rien qui se fait manipuler par son domestique, c'est un film qui traite trés bien l'archétype du personnage issu d'un statut social assez aisé et de l'autre un domestique qui travaille pour vivre. On voit ce fossé et ce décalage dans notre société qui montre que ces deux mondes ont dû mal à se parler et à se respecter. Film à découvrir absolument .
Sosa
Sosa

9 abonnés 373 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 15 février 2022
Une intrigue de troisième choix pour un résultat peu satisfaisante, même après le visionage de ce film je ne parvient à comprendre comment c'est passée l'inversion des rôles qui semble plus magique que probable, le maître n'a ni amour propres ni rien, un être plus faible qu'un mollusque en casserole.

Film d'une heure cinquante qui m'a paru durer le double.
L'homme Scan
L'homme Scan

5 abonnés 242 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 1 février 2022
Le film change de tonalité d'intensité au fur et à mesure, cette évolution est bien retranscrite par le bon jeu des acteurs, mais le film est parfois un peu longuet et les choix du personnage principale manque de crédibilité.
Hervé L
Hervé L

82 abonnés 664 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 janvier 2022
Un chef d'œuvre un cadrage exceptionnel un scénario fantastique sur la dialectique maître esclave entre un aristocrate fin de race et un valet génial tout est fin élégant mais cruel et realiste
cinono1
cinono1

322 abonnés 2 087 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 24 janvier 2022
Les films de genre sont parfois moqué pour leur absence de crédibilité pourtant un peu inhérente au genre. L'important c'est d'y croire mais quand ce travers concerne es récits à dimension psychologique c'est bien pire... Il m'était tout à fait impossible de croire en l'ascendant pris par Dick Bogarde (formidable au demeurant) sur son maître. Tout simplement parce que c'est trop rapide, trop claire. Comment peut-on supposer qu'un homme ayant de hautes responsabilités puisse accepter de tels comportements ? La mise en scène brillante et oppressante de Joseph Losey ne peut rien y changer... Cela ressemble plus à une peur de grand bourgeois, ce film finalement.
Charlotte28
Charlotte28

137 abonnés 2 111 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 juillet 2021
D'une maîtrise technique indubitable et parcouru d'une atmosphère dérangeante, inquiétante, le film hésite cependant entre réelle portée politique par la lutte entre maîtres et valets ou traditionnel jeu de manipulation amoureuse, rendant le propos hésitant et même bancal dans la dernière partie où les réactions psychologiques des bourgeois perdent en crédibilité. A voir pour le jeu de dupes mené par un fascinant Dirk Bogarde.
Ykarpathakis157
Ykarpathakis157

5 035 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 2 mai 2021
Si vous saviez que le serviteur et le maître étaient censés échanger leurs places qui est le point central du film vous serez extrêmement déçu. Cela aurait pu être très bien fait et cela semblait être une intrigue intéressante. Plutôt que de progresser doucement d'un état à l'autre ce film s'attarde sur chaque état pendant un certain temps. Par exemple vous voyez l'état où le serviteur et le maître sont à leur place puis ils changent vraisemblablement de place dans les dernières minutes de l'histoire. Ce n'est pas convaincant. Au lieu que le maître soit trompé il est simplement incapable de faire quoi que ce soit sauf peut-être de respirer et boire. Le valet n'est pas rusé il est juste là. Vers la fin il gémit et se plaint tu es si méchant le maître répond je suis désolé et le valet dit va me chercher une bière ce que fait le maître. Je peux seulement supposer que cela signifie qu'ils ont échangé leurs places parce que je n'ai pas vu d'autres indices et même après cela on ne voit pas vraiment le serviteur donner des ordres au maître. Pourquoi ce film dure-t-il deux heures car même s'il avait durer une heure et je n'aurais rien manqué...
Alasky
Alasky

375 abonnés 3 621 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 mai 2021
Wow, grand film. Une véritable réussite à tous les niveaux. L'intrigue est complexe, la mise en scène soignée, le noir et blanc impeccable, les acteurs/actrices excellents. L'atmosphère est telle, que le côté rétro du film ne lui confère pas d'effet vieillot, au contraire, mais arrive à en faire un film "moderne" et angoissant, tout en détails et en subtilité. J'adore. Et je suis ravie de voir tant de critiques élogieuses.
stans007
stans007

26 abonnés 1 346 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 5 avril 2021
Un film d’auteur. Noir et blanc, musique, cadrages : on est tout de suite troublé par l’étrangeté malsaine de l’ascendant psychologique pris par le serviteur sur son maître, allant jusqu’à une emprise totale…
Patjob
Patjob

35 abonnés 628 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 22 mars 2021
Magnifiquement servi par Dirk Bogarde dans le rôle principal, Joseph Losey a réalisé avec « The servant » un petit diamant noir du cinéma. Au-delà d’une lecture effectuée par le prisme de la lutte des classes, notion éminemment présente dans les années soixante, son film parle du pouvoir des individus sur leurs semblables, sur le plan individuel et psychologique. Des excès de ce pouvoir, symbolisés par l’assurance de l’aristocrate et ses humiliations envers son domestique, et de la lutte pour ce pouvoir, dans laquelle tous les coups sont permis, et utilisés par le domestique en question. La première heure est exemplaire : le lent et subtil glissement vers la manipulation perverse est magistralement mis en scène par Losey ; les angles de prises de vue, le montage, l’utilisation des miroirs (mémorable plan des deux miroirs symbolisant les deux facettes du personnages) distillent un trouble progressif dans l’esprit du spectateur, créant une atmosphère suffocante, jouant sur la relativité et la finesse des rapports de force comme sur les ambiguïtés sexuelles. Après une ellipse excessive suite aux retrouvailles dans le bar, les protagonistes ont bien (trop ?) changé, le spectateur ayant manqué une étape de leur process d’évolution, et la finesse jusqu’alors exemplaire du film laisse place à des scènes tout aussi esthétiques mais un peu outrancières, qui empêchent l’œuvre d’atteindre la perfection.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 janvier 2021
Cette série c’est juste un chef d’œuvre c’est vraiment une série où tu t’accroches grave sans t’arrêter . C’est que 30 min d’épisode ou tu la dévores sans la comprendre . La saison 2 je l’ai attendue comme une dingue moi et mon chéri, et j’ai vu la publicite de la saison 2 sur Tik tok j’étais trop contente la j’ai vu l’épisode 1 enfiiiin! Mais j’attend vraiment que ça s’éclaire un peu parce qu’on comprend tjr rien ! J’espère qu’ils vont arrêter le suspense parce que ça peut devenir lassant qu’ils nous éclairent pas
Geja Maup
Geja Maup

8 abonnés 4 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 octobre 2020
The Servant est un savant jeu de massacre où chaque spectateur peut décider de quel massacre il s'agit. Certes Joseph Losey a sa petite idée sur le sujet mais à aucun moment il ne nous l'impose. Pour réussir ce délicat jeu d'équilibriste il sème d'autres pistes, d'autres angles de vue (lutte des classes, ambivalence sexuelle) sans perdre pour autant son point de vue, sans se perdre lui. Pour résoudre l'énigme qui pourrait se résumer à «qu'est ce que monsieur Losey veut nous dire à travers ce règlement de compte cruel ?» aucune certitude mais une intuition. L'origine familiale de Joseph Losey peut être une clef de compréhension. En effet le réalisateur jusqu'à l'âge de 20 ans appartenait à la haute bourgeoisie puritaine du Wisconsin mais le krach boursier de 1929 changea la donne et l'obligea lui et sa famille à travailler, à se confronter au monde réel et difficile des années 30 et donc à changer de niveau social. Á l'éclairage de cette histoire familiale un peu particulière on peut considérer le point de vue du majordome Hugo Barret /Dirk Bogarde comme celui du réalisateur. Dès le générique Losey par la présentation des deux personnages nous désigne clairement lequel a ses faveurs : présentation très digne et respectueuse, digne d'un lord anglais du majordome en opposition totale avec la présentation avachie du maitre et de son mode de vie superficiel et falot. Très vite le serviteur réalise que son maître n'a que l'apparence extérieure de la classe à laquelle il appartient (ou du moins du mode de vie de l'aristocratie), mais celui ci n'en possède ni l'essence, ni la morale. Losey est très explicite sur ce sujet car il nous informe que spoiler: Tony travaille sur un projet immobilier au Brésil
or le propre de l'aristocratie de souche est de ne pas travailler, donc Tony trahit sa classe. Erreur fatale car être un Lord anglais est loin de ne signifier seulement l'aisance matérielle. On pourrait d'ailleurs mettre en opposition The Servant et La Splendeur des Ambersons d'Orson Welles où George Minafer/Tim Holt s'évertue envers et contre tout même jusqu'au plus complet dénuement à rester un Amberson. De ce point de vue Tony pourrait être George Minafer/Amberson si celui ci s'était adapté aux changements du monde.
Cette faute impardonnable permet donc à Hugo Barret de se livrer à toutes sortes d'humiliations sur son maître car celui ci n'en est pas un, il se doit même d'inverser les rôles et de prendre sa place.
Le mépris de Losey pour ce personnage est si fort qu'il va même jusqu'à lui refuser de lui donner un nom de famille et pour la noblesse du prénom on sera prier de repasser (Tony pourquoi pas John ou Bob ?). Á noter également que le majordome lui, possède un nom et un prénom (un peu plus classieux d'ailleurs). Le réalisateur n'a de cesse de jouer sur le rapport dominant/dominé avec l'utilisation d'éléments du décor (miroir déformant, escalier, tableaux...). Les tableaux de famille semblent porter un regard ironique et méprisant sur les faits et gestes de Tony. spoiler: La scène de l'escalier et du jeu de balle
illustre à merveille ce rapport de classe qui ne cesse de s'inverser au fil de la scène selon qu'un personnage se trouve en haut ou en bas de l'escalier. Á noter que le seul moment où les personnages se parlent d'égal à égal c'est quand les deux sont assis au milieu de l'escalier.
spoiler: La seule personne pouvant s'opposer à ce massacre est la fiancée de Tony, Susan qui saisit très vite que quelque chose ne tourne pas rond et que le majordome n'est pas à sa place. C'est la seule personne à faire opposition à la destruction de Tony et même si elle n'en sort pas gagnante, une sorte de respect mutuel s'établit entre elle et le majordome (pour preuve ce baiser troublant dans une des dernières scènes du film).
Elle sait au fond d'elle même que Tony est indéfendable, d'ailleurs tout au long du film son mépris envers lui est palpable et que le vrai coupable c'est bien lui car à la différence du majordome il ne tient pas son rang. spoiler: Le baiser et la gifle de la fin
pourrait s'interpréter par je comprends ce que vous faites mais dieu que vous êtes cruel envers l'homme que je n'aurai pas du aimer.
Pour conclure une des clefs de l'énigme de ce chef d'oeuvre de Joseph Losey pourrait être que si l'on refuse d'être ce que l'on est, on court irrémédiablement à sa perte.
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