excellent film avec luchini , très parisien, bougeois , intellectuel ! sur le theme de l'ecriture une histoire assez rare et original ! j'ai beaucoup apprécie son jeu d'acteur ( comme d'habitude on l'adore ou il agace)
Je me souviens d'un truc : il y a quelques années, une des chaînes du satellite diffusait ce film en deuxième partie de soirée. Mais pas en grande forme ce soir là, j'avais fini par piquer du nez. Je me devais de voir ce film en son intégralité. J'aime bien le concept, basé sur une ignominie évidente : le séducteur qui veut larguer sa gonzesse, mais finalement, c'est lui qui se fait larguer. Celui-ci, blessé dans son amour propre et atteint d'une certaine aigreur décide de séduire une femme rencontrée au pif et de faire de cette relation calculée un livre prenant la forme d'un journal. Autant le dire de suite, même si cette « Discrète, titre expliqué dans le film, est incontestablement un film d'auteur, il apparaît comme étant spécialement écrit pour Fabrice Luchini (encore peu connu à l'époque) afin que ce dernier puisse mettre en valeur sa verve caractérisée par ce phrasé très décomposé et limpide. Ce dernier excelle en petit bourgeois pédant et agaçant. Ce qui est d'ailleurs pour moi un problème de taille, car j'ai souvent bien du mal à avoir ne serait-ce qu'un peu de sympathie pour ce type de personnage. Autre souci : il se nomme Judith Henry, certes très naturelle, mais donnant une faible réplique à Luchini. Pour preuve, cette scène que l'on pourrait qualifier de scène de confession ne sonne pas bien juste. Henry ne sachant pas raconter son histoire. Ne sachant pas la faire vivre. Dans l'exercice, le décalage avec Luchini est flagrant. Ce dernier, même s'il s'écoute parler, sait rendre vivantes les anecdotes qu'il raconte. Et pour terminer, on pourra regretter le fait que l'histoire manque de surprises alors qu'elle était un terreau propice à la cruauté la plus totale. Pour le coup, je suis en désaccord avec le fameux tel est pris qui croyait prendre. « La discrète » a beau proposer une étude sur l'imprévisibilité des sentiments humains, elle laisse tout de même l'impression de passer un peu à côté de sa cible.
J'en ai beaucoup entendu parler en bien et même en excellence. Et après avoir visionner l'ensemble ça reste juste acceptable et cette histoire d'une femme discrète ou Luchini va en tomber au fur et à mesure quelque peu amoureux alors que son but est de s'en jouer de cette fille par vengeance d'une autre l'ayant quitter. Le grand intérêt, il se trouve que Luchini est tout simplement habiter par son rôle, les textes représente parfaitement et je dis bien parfaitement ses états d'âme réel tout comme dans sa vie hors acteur. Luchini et les mots, celui qui absorbe et bois tout ça avec mélancolies mais joies aussi. Par contre la fin de ce film est complètement raté.
Un film qui s'appuie uniquement sur le jeu de ses deux acteurs principaux et sur ses dialogues. Fabrice Luchini et Judith Henry sont impeccables et certaines répliques sont vraiment bien écrites ; on apprend notamment une anecdote croustillante avec Tristan Bernard que j'ai casé dans un coin de mon petit cerveau pour la ressortir à l'occasion. Mais ce sont les limites d'un film qui a plus le format technique d'un téléfilm et le fait de ne filmer que platement des acteurs en train de dialoguer est parfois lassant. Une œuvre d'un certain intérêt mais limitée.
« La discrète » est une petite comédie française très légère et agréable à regarder mais pas non plus révolutionnaire car c’est parfois prévisible et la fin semble un peu bâclée. Mais bon, il y a la rafraîchissante Judith Henry, alors laissez-vous tenter !
TEL EST PRIS QUI CROYAIT SEDUIRE..."Non mais, tu las vu ?... elle est immonde !"_Le célèbre film "La Discrète" de Christian Vincent (21 novembre 1990, Fr., 95 min., avec Fabrice Lucchini, Judith Henry (récompensée par le César du meilleur jeune espoir féminin, 1991), Maurice Garrel) demeure un remarquable "film littéraire", fable ludique et profondément ironique à la « mouche assassine », sur les déboires dAntoine, jeune séducteur parisien érudit, attaché parlementaire au Sénat, désireux de se venger du genre féminin en séduisant une inconnue choisie par hasard, Catherine, pour mieux s'en débarasser, tout en consignant ses humeurs de marivaudage dans un journal intime ayant pour vocation d'être publié par la suite. Dépassé par sa propre victime, il sera finalement puis à son propre piège. UN ACCESSOIRE DE BEAUTE CINEPHILIQUE DEVENU CULTE_Comme pour les éventails à l'époque baroque, instrument galant de séduction des courtisan(e)s, au langage secret et très codifié pour signifier un message de badinage ou de libertinage bien précis, la mouche (1655, surnommée la "tache avantageuse") est ce petit morceau de taffetas ou de velours noir, imitant le grain de beauté, utilisé par les femmes comme accessoire de beauté sur la peau de leur visage ou de leur décolleté, pour en faire ressortir la blancheur et léclat. Pour "donner grâce à léclat de son col", on distingue : lassassine (posée au sous loeil)/ la baiseuse (coin de la bouche)/ la friponne ou la coquette (sur le coin des lèvres)/ la discrète (sur le menton)/ leffrontée (posée sur le nez)/ lenjouée (sur une pommette de la joue, sur une ride ou dans le creux dun sourire en riant)/ la gaillarde (sur le nez)/ la généreuse (sur la poitrine)/ la galante (sur la joue)/ la majestueuse (sur le front)/ la passionnée (près de l'oeil)/ la receleuse ou la voleuse (posée pour cacher un bouton)/ la tendre (posée sur le lobe de loreille)*** Pierre LE BLAVEC_L'AvisDevantSoi (LAVDS)_Tous Droits Réservés_6 avril 2007
Beau petit film sans prétention, agréable à voir, avec un Luchini en forme et très pertinent. Ambiance parisienne et bourgeoise de l'époque, c'est frais, fin, pleinement réussi.
Toute l’intrigue est basée sur la psychologie des 3 personnages principaux incarnés avec brio par Fabrice Luchini, Judith Henry et Maurice Garrel. C’est un jeu de manipulation psychologique discret et subtile. C’est davantage un film d’acteurs que de réalisateur, tant la mise en scène passe au second plan. Ce film m’a donné envie de revoir « Pas son genre » de Lucas Belvaux sorti en 2014 tout aussi riche en rapports de séduction.
La Discrète (1990), réalisé par Christian Vincent, met en scène Fabrice Luchini dans le rôle d’Antoine, un écrivain en devenir qui, après une rupture, décide de séduire une jeune femme, Catherine (Judith Henry), pour en faire le sujet de son prochain roman. Le film se distingue par des dialogues élégants et une atmosphère parisienne raffinée. Cependant, l’intrigue souffre d’une prévisibilité qui limite l’engagement du spectateur. La performance de Luchini, bien que solide, peut paraître monotone, tandis que le personnage de Catherine manque de profondeur. La mise en scène, bien que soignée, n’apporte pas de dynamisme suffisant pour compenser ces faiblesses. En somme, malgré des qualités esthétiques indéniables, “La Discrète” peine à captiver pleinement. Note : 2/5.
"La Discrète" est le nom d'une mouche posée par les femmes du XVIIIème siècle sur leur menton. C'est ce que nous apprend l'une des nombreuses envolées historiques de Fabrice Luchini. L'acteur porte véritablement cette Comédie, coécrite et mise en scène par Christian Vincent. Il nous livre une histoire originale ayant pour thèmes : la séduction, le libertinage, voire la perversion. Une aventure amoureuse tout en douceur aux dialogues savoureux. Pour son premier Long-métrage, Christian Vincent a été à juste titre récompensé par le César de la Meilleure première œuvre. Outre l'énormissime Luchini, la distribution nous offre également une belle performance d'acteur de Maurice Garrel et la fraiche et lumineuse Judith Henry ; elle aussi récompensée avec le César du Meilleur jeune espoir féminin.
Le thème me plaisait. Lucchini joue un homme détestable et infréquentable. Il y a 3-4 répliques (voir citations) très bonnes En revanche le film devient lent et sans queue ni tête. Pourquoi avoir gâché ainsi l'histoire en l'ayant bâclée ? 3,1/5
Premier véritable film de C. Vincent, la discrète n'en est pas moins une très belle œuvre comme en témoignent les récompenses reçues par ce film. C'est un film dramatique avec le couple Luchini-Henry et M. Garrel en chef d'orchestre de cette histoire d'amour incongrue. Le début est très bon: on se laisse porter par cette histoire de vengeance plutôt originale alors qu'on surfe sur le superflu dans un sens. Luchini part de dans de nombreuses tirades qui ne sont jamais trop longues et ça permet au film d'avoir un certain rythme. Ensuite cela s'essouffle un tout petit peu. Mais rien de méchant. Un bon film.
À l'époque de sa sortie au cinéma, je m'etais endormis dans la salle (et je n'etais pas le seul). L'histoire aurait pu être intéressante, Judith Henry était très bien, mais la mayonnaise ne prenait pas. Je suis tombé dessus par le hasard des "liens"...incontestablement quelque chose que je ne voudrais pas revoir, malgré tous ses prix et distinctions. Mais tous ça n'est qu'un avis personnel, d'autres trouveront ça bon, voire excellent.
Luchini cabotine, s'écoute parler, et nous on jubile. Le scénario, un brin classique dans sa "morale", sa fin un peu simple, laisse quand même un agréable goût dans la bouche. Délicieusement pervers, ce film est un excellent divertissement...