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    Un Thé au Sahara
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    3,6
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    34 critiques spectateurs

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    Akamaru
    Akamaru

    3 152 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Bernardo Bertolucci emmène ici un jeune couple en crise dans le désert nord-américain. L'action se passe en 1947,sur les cendres de la 2ème guerre mondiale et sur les relents du racisme et du colonialisme. "Un thé au Sahara"(1990) se concentre tout d'abord sur le triangle amoureux,façon "Jules et Jim",puis il laisse la majesté des paysages lunaires prendre le dessus. Pot et Kit tentent de retrouver leur amour perdu dans ce voyage à l'issue incertaine. La majesté des images n'empêche pas l'ennui de poindre,Bertolucci ayant jugé bon d'épurer son récit et de faire dans le romanesque absolu. En manque de consistance,le film trouve tout de même son salut dans ses échappées poétiques et ses personnages désespérés.
    gandalf001
    gandalf001

    18 abonnés 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Les deux personnages principaux ne prennent pas "Un thé au Sahara". Ils sont perdus, sans but et subissent la chaleur, les mouches, la poussière et les maladies; plus proche du calvaire que du voyage.
    L’atmosphère étouffante met mal à l'aise et dégoûte de voyager en Afrique. Le spectateur pourra apprécier de très beaux paysages mais l'incompréhension ou l'ennui règle dans la dernière demi-heure du film.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Le voyage d'un couple d'américain - en forme de quête intérieure - à travers les paysages illimités et incertains du désert.
    Un bon Bertolucci envoûtant et mystérieux.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 30 mars 2013
    Une jolie photographie, hélas l'ennui gagne haut la main.
    kingbee49
    kingbee49

    40 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2013
    Beau voyage à la fois grave et sensuel mais je n'ai pas été emporté, curieusement. Manque peut-être un je ne sais quoi de passion, d'incarnation...Pourtant John Malkhovitch et la trop rare Debra Winger sont excellents, Vittorio Storaro, le chef op' de Bertolluci (et aussi de Coppola) s'en donne à coeur joie et nous donne des images du Sahara absolument sublimes... A revoir sur un grand écran.
    veni-vidi
    veni-vidi

    15 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Un film envoutant, chaque prise de vue est un tableau, subjuguée !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    Le film le plus sensuel qu’il m’a été donné de voir.

    Pour les Occidentaux, c’est la forêt qui est le lieu mystique par excellence (comme en témoigne par exemple un Meister Eckhart), alors que pour les orientaux, c’est le désert.

    Depuis Jules et Jim, le triangle amoureux est un thème récurrent au cinéma ; mais le film de Bertolucci prend le dessus sur celui de Truffaut pour deux raisons principalement.

    La première, ce sont les grands espaces ! N’oubliez pas, nous sommes au cinéma, et chaque art doit puiser dans tout ce qu’il a à nous offrir. Si vous voulez voir deux personnages dans un lieu clos, n’allez pas dans les salles obscures, allez au théâtre ! C’est aussi une des raisons qui fait de There will be blood (dont nous traiterons ultérieurement sous cette même rubrique) un chef-d’œuvre. La nature, au cinéma, fourni non seulement une profondeur de champ visuel, mais aussi psychologique ; elle occupe, pour ainsi dire, la même fonction que le divan pour le psychanalyste. Elle permet au spectateur de se « laisser aller », de se fondre dans le décor.

    La seconde, c’est le nihilisme apparent de Port et Kit Moresby, les deux personnages de l’histoire. Leur voyage est un voyage à travers l’espace mais en même temps à travers l’abîme de leur psychologie. Ils prétendent venir en Afrique pour ressourcer leur couple, mais on comprend vite que ce n’est pas la raison première ; ils répondent en fait à un appel transcendantal irrépressible. Dès qu’ils descendent du bateau, leurs destins ne leur appartiennent plus, ils se fondent dans quelque chose de plus grand qu’eux, en un lieu où l’Orient et l’Afrique se mêlent et où les Occidentaux ne peuvent faire autrement que de se perdre.
    Ce voyage initiatique ne leur apprend pas à mieux se connaître, puisqu’il montre au contraire que l’individu s’efface aux confluents des grands espaces.

    Depuis Aristote, on nous apprend qu’une bonne histoire est celle où il y a un personnage qui poursuit un but précis. Une bonne histoire, peut-être… mais pas une ‘grande’ histoire ! C’est quand justement les êtres errent telles des âmes en peine que le spectateur se confronte à ses propres doutes et qu’il est alors amené à s’interroger sur sa propre existence et sur la finalité de celle-ci.

    Le sexe, dans le film, suit le même schéma que décrit ci-dessus. Les règles formelles attachées au mariage sont dissoutes et diluées une fois qu’ils foulent le désert. Et ils se donnent à l’un et à l’autre uniquement parce qu’ils sont proches l’un de l’autre. La proximité sentimentale n’existe pas, seule la proximité physique compte. C’est la géographie qui dès lors dessine les contours du désir.

    Le film n’a aucun message à nous transmettre, ce qui est justement le propre d’une grande œuvre d’art. Le film ne fait que ‘montrer’. Il montre des êtres, qui ne sont plus des ‘individus’ mais des électrons libres, qui sont projetés l’un contre l’autre, puis l’un en dehors de l’autre. On ne déduit rien de leur parcours, sinon justement que c’est un parcours.

    Le livre de Paul Bowles porte le titre original de The Sheltering sky… le ciel protecteur ! Ce qui me permet de terminer par ces vers du beau Hölderlin : nous nous tenions têtes nues sous les orages des Dieux.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    73 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 décembre 2010
    Dommage. Vraiment dommage. Des décors magnifiques, une photographie somptueuse, des musiques envoûtantes, une histoire intéressante ... sous la direction du grand Bernardo Bertolucci. A priori, tout était indiqué pour que "Un thé au Sahara" soit une oeuvre puissante et intelligente. Ce qui n'est malheureusement pas le cas. On ne retrouve pas ici les fulgurances lyriques qui faisaient le charme de "1900". On ne retrouve pas non plus la grandeur du "Dernier empereur). Et on retrouve encore moins l'intensité émotionnelle du "Dernier tango à Paris". Oui, ça a beau être de Bertolucci, on ne retrouve pas la virtuosité du cinéaste italien. C''est mal rythmé, surfait, ennuyeux ... c'est dommage.
    Plume231
    Plume231

    3 954 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    Si on a vu auparavant d'autres fresques historiques du cinéaste dont font partie des chefs d'oeuvre comme "Le Dernier Empereur" ou "1900", on ne peut qu'être déçu par celle-ci. A aucun moment Bertolucci arrive à nous faire véritablement percevoir le bouillonnement intérieur des personnages. Le film passe, les images sont belles, la musique de Ryuichi Sakamoto aussi, cela se regarde sans ennui mais aussi sans passion. L'ensemble est trop lisse malgré un casting de choix, en particulier pour Debra Winger qui donne une belle interprétation. C'est pas un mauvais film, il est même plutôt bon mais il est loin de procurer un enthousiasme débordant.
    Brice D
    Brice D

    180 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2010
    Un des chefs d'oeuvre de Bertolucci qui adapte un des plus grands classiques de la littérature. Fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 juillet 2008
    Il nous laisse une sensation inexplicable, une émotion étrange, quelque chose de magique, d'unique.
    Lorsqu'on en parle, on ne sait jamais quoi dire, comme si aucune critique n'était possible, comme si toute remarque était superflue, un peu comme Bagdad Café. On l'a vu, il est en nous à jamais, c'est tout ce qui compte.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 novembre 2008
    Film décevant, absence complète d'histoire, Bertolucci se contente de filmer des paysages certes magnifiques mais auxquels il aurait fallu donné vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mai 2008
    Magnifique, merci au réalisateur pour ce moment de bonheur et aux acteurs aussi.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2008
    Une distribution de choix. Outre la musique, Amina Annabi s'était lancée en 1989 dans le cinéma. Son premier film est une production française de Romain Goupil, "Maman", où elle tient un second rôle aux côtés d'Anémone.

    http://musique.arabe.over-blog.com/article-19487769.html
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 mars 2008
    Petit film agréable mais sur un grand écran sinon ça rend pas. C'était encore ainsi il y a 30 ans. Seulement dans les régions reculées maintenant mais de très belles images. Témoignage vivant d'une autre culture, si proche et en même temps si loin..
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