AlloCiné
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Votre avis sur World Trade Center ?
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ManoCornuta
Une histoire certes authentique mais dont la logique est typique du cinéma d'Oliver Stone, à savoir le destin d'hommes ordinaires pris dans un engrenage infernal qui les dépasse. A dire vrai, je ne m'attendais pas exactement à ce déroulé, l'essentiel du film se concentrant plutôt sur l'après-attentat et éludant largement les questions politiques pour ne garder qu'un moment d'espoir au milieu de l'enfer, laissant dans les angles morts de sa mise en scène bon nombre d'aspects de cet événement tragique. Globalement bien mené, le film est efficace et émouvant, même s'il ne nous épargne pas certaines marottes et quelques clichés sensiblement agaçants (notamment dans sa dimension religieuse).
J'ai du mal à comprendre qu'on ne puisse pas être touché par ce film, car celui-ci se déroule suivant les différents récits des personnes ayant vécu cette tragédie, provoqué par des fanatiques religieux.
Le film relate le calvaire vécu par 2 policiers ensevelis sous les décombres, cette histoire aurait pu être celle d'un tremblement de terre, cela aurait été presque pareil.
Et même si effectivement, il y a un peu de musique qui fait pleurer, il ne faut pas oublier les faits, et que, effectivement, les familles ont aussi beaucoup souffert.
Et même s'ils ne bougent pas , les acteurs sont très bons.
Un film pour ne pas oublier.
Le film relate le calvaire vécu par 2 policiers ensevelis sous les décombres, cette histoire aurait pu être celle d'un tremblement de terre, cela aurait été presque pareil.
Et même si effectivement, il y a un peu de musique qui fait pleurer, il ne faut pas oublier les faits, et que, effectivement, les familles ont aussi beaucoup souffert.
Et même s'ils ne bougent pas , les acteurs sont très bons.
Un film pour ne pas oublier.
"World Trade Center" a été une déception assez importante pour ma part. Au vu du synopsis et du sujet qui est traité, il était évident que le projet allait être très particulier à regarder. Au moment de sa sortie, cela faisait seulement 5 ans que cet événement avait eu lieu. Il fallait donc réussir à trouver le bon angle pour aborder ce sujet, pour ne pas choquer un public probablement encore traumatisé par ce moment. Et malheureusement, je trouve que le film n'a pas vraiment saisi cette chance. D'un côté, il n'est pas honteux, dans le sens où il n'est jamais blessant ou malhonnête. Il réussit à ne jamais être à côté de la plaque, je ne pense pas que l'on puisse lui reprocher de ne pas respecter son sujet. Maintenant, tout est un travail sur le fond, sur la manière d'aborder ce sujet en profondeur. Et de ce point de vue, je trouve que le long-métrage peine à réellement se positionner. Sur le début du film, j'ai eu la sensation de comprendre où il allait. On passe assez vite sur les personnages par exemple, on entre totalement dans le quotidien de nos héros. En ce sens, j'ai donc commencé à me dire que le film allait prendre un point de vue à mi-chemin entre le documentaire et la fiction, pour bien relater ces événements. Sans être vraiment impressionnant ou émouvant, le début du projet réussit à être intéressant par ce prisme, avec une reconstitution assez bonne des événements et des environnements. Par la suite, nous sommes confrontés à une séquence où tout bascule, où le déroulé du film passe du documentaire à un petit huis clos intimiste. La scène qui amène à cela est très bonne d'ailleurs, on reste sur le point de vue de nos personnages, elle est assez impressionnante en effets visuels et il y a une belle tension. Mais par la suite, le film change complètement de cap pour nous proposer une sorte de récit émotionnel où les liens, de nos personnages avec leurs familles, seront au centre de ce dernier. Et c'est à ce moment-là que le film me perd. Comment voulez-vous que l'on ressente quoi que ce soit pour nos héros, si le film décide subitement de changer son style ? On commence par un côté très éloigné des personnages, plus proches de la réalité (pour vivre le moment), et on doit basculer sans prévenir dans un sentiment où l'on a peur pour eux. Par conséquent, la transition ne fonctionne pas, et cela donne un aspect parfois très long à cette longue partie. Là où le film aurait dû choisir son style et s'y tenir fermement, il choisit de n'en faire qu'à sa tête. Et en soi, même si l'un ou l'autre des styles n'avait pas été réussi, cela n'aurait pas été grave, car le projet aurait assumé cela. Mais ici, je peux comprendre que certains parlent d'une sorte de publicité mensongère avec ce long-métrage. Pour conclure, une réalisation bien trop bancale.
Félix F
Ridicule, pourtant le sujet est sérieux, mais Stone tourne totalement autour en évitant de se mouillé. Si bien qu'on passe 1h30 sous les décombres, en mettant de coté les attentats. La réalisation est totalement raté et à en voir les critiques, je ne suis pas le seul à pensé que Oliver Stone à totalement raté son pari de parler d'un sujet tabou. Le titre peut vous paraitre évocateur, mais c'est un cadeau empoisonné.
ned123
J'ai vu un film... avec un regard neuf. Car comment appréhender un tel film qui retrace un tel événement... Chacun d'entre nous se souvient ce qu'il faisait le 11-09... Mais, il est bien difficile face à l'ampleur de la catastrophe de bien ressentir ce que l'individu a pu vivre et souffrir face à un tel déferlement de métal, de verres, de sang et de larmes... En prenant qq personnages emblématiques de cette impuissance (et pour cause, écrasés par des tonnes de gravats), Oliver Stone réussit à donner une couleur et une émotion à tous ces anonymes qui ont perdu la vie ce jour-là... à travers N. Cage et M. Pena... J'ai parfois été troublé par la religiosité affirmée de personnages, mais primo, les américains ont une sensibilité à la religion plus marquée que les Français, et ensuite, je pressens que dans une situation extrême on fait sans doute plus appel à Dieu (ou à sa mère...) qu'on ne veut bien le dire... PAr contre, le moment un peu trop, c'est les moments patriotiques ou christiques (notamment la vocation du Marines ou les transports des corps de "main en main")... En tout cas, on ressent une véritable émotion dans ce film, et pas beaucoup plus de parti-pris que ça... Par contre, l'aspect "tout le monde" a pleuré et été ému, n'est pas tout à fait vrai... J'ai encore le souvenir vivace que certaines "rues" ont ri et dansé lorsque les avions se sont écrasés sur les buildings... Une certaine volonté de réunifier l'histoire...
HamsterPsycho
L'un des seuls mérites de ce film sera d'être un hommage aux services de secours piégés dans les tours. Mais Oliver Stone signe un film pénible, limite navet, qui semble davantage correspondre à une commande purement commerciale qu'à un élan du coeur. Le film s'enfonce vite des les pires clichés, ceux des lèvres tremblantes et des appels "oh Lord, oh Jesus" si américains jusque dans la moelle qu'au final ça ne parle à personne d'autre et énerve très vite. Dommage.
Pour tout film, et bien plus encore pour un film sur un événement comme le 11 septembre dont chaque citoyen de la Terre a déjà vu des heures et des heures d'images, la question qui se pose est : pourquoi l'avoir réalisé ? Autant le film collectif "11'09"01" permettait de voir des regards croisés venant du monde entier sur cet événement (et accessoirement de faire un état des lieux du cinéma contemporain), autant "Vol 93" montrait l'impréparation des Etats-Unis et le parallélisme du destin des bourreaux et des victimes, autant il est dur de trouver une réponse à cette question pour "World Trade Center".
Oliver Stone explique qu'il a voulu rendre hommage à des gens simples et à leur héroïsme tranquille. Soit. Pourquoi pas. Mais cet objectif, finalement assez proche de celui de Paul Greengrass, il le poursuit en usant et abusant de toute la grosse quincaillerie du cinéma, et particulièrement du cinéma américain : ralenti, fondu au noir quand c'est triste, fondu au blanc quand c'est gai, musique pompière (c'est de circonstance...) pour bien ponctuer l'émotion ; même chose au niveau du scénario : le drame qui réveille les déchirures familiales, le marines entre deux guerres qui réussit à déjouer les cordons de sécurité pour aller se ballader sur les ruines fumantes et trouver les deux rescapés, le paramedic sans diplôme qui est le premier à soigner Will, le survivant qui s'en veut parce que si Dom n'avait pas pris sa place pour pousser le charriot, et ben, il ne serait pas survivant !
Alors, rendons grâce à Oliver Stone de ne pas s'être complu dans des bannières étoilées flottant au ralenti, des God bless America ou des funérailles grandioses ; si on peut éprouver une certaine gêne de l'esthétisation et donc de l'édulcorisation des images imprimées dans la mémoire de chacun (les papiers flottants dans le ciel de Manhattan, la cendre recouvrant tout, les carcasses de Ground Zero, les murs couverts des portraits des disparus), la litote employée pour représenter les impacts (l'ombre furtive d'un avion, le bruit et la secousse perçus dans un bureau) est bienvenue, et comme dans tout film catastophe, le meilleur, c'est ce qui précéde le cataclysme.
Et puis, nos deux héros sont ensevelis au bout d'une demi-heure, et il reste une heure et demi de huis clos rupestre à tirer. Il y a bien un montage parallèle pour nous montrer l'angoisse des familles, mais le gros de l'action, ou plutôt de l'inaction, se passe dans la pénombre à peine éclairée par quelques météorites échappés d'Armageddon, avec champ/contrechamp sur les rictus des deux agonisants qui échangent des poncifs entre deux râles ; et ce ne sont pas les apparitions sulpiciennes de Jésus transformé en Saint-Bernard ni celle de la femme de John qui lui demande de se bouger le cul pour rentrer à la maison, il y a la cuisine à terminer, qui sauvent l'ensemble de l'ennui et du ridicule.
A vouloir trop jouer avec la mythologie américaine, à ne jamais parler des causes pour ne s'attacher qu'à un effet infinitésimal, Oliver Stone a perdu à la fois son savoir-faire cinématographique réduits à quelques afféteries, et plus grave, parce que ce n'est pas nouveau, son regard original et contestataire sur son pays et sur la marche du monde.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
Oliver Stone explique qu'il a voulu rendre hommage à des gens simples et à leur héroïsme tranquille. Soit. Pourquoi pas. Mais cet objectif, finalement assez proche de celui de Paul Greengrass, il le poursuit en usant et abusant de toute la grosse quincaillerie du cinéma, et particulièrement du cinéma américain : ralenti, fondu au noir quand c'est triste, fondu au blanc quand c'est gai, musique pompière (c'est de circonstance...) pour bien ponctuer l'émotion ; même chose au niveau du scénario : le drame qui réveille les déchirures familiales, le marines entre deux guerres qui réussit à déjouer les cordons de sécurité pour aller se ballader sur les ruines fumantes et trouver les deux rescapés, le paramedic sans diplôme qui est le premier à soigner Will, le survivant qui s'en veut parce que si Dom n'avait pas pris sa place pour pousser le charriot, et ben, il ne serait pas survivant !
Alors, rendons grâce à Oliver Stone de ne pas s'être complu dans des bannières étoilées flottant au ralenti, des God bless America ou des funérailles grandioses ; si on peut éprouver une certaine gêne de l'esthétisation et donc de l'édulcorisation des images imprimées dans la mémoire de chacun (les papiers flottants dans le ciel de Manhattan, la cendre recouvrant tout, les carcasses de Ground Zero, les murs couverts des portraits des disparus), la litote employée pour représenter les impacts (l'ombre furtive d'un avion, le bruit et la secousse perçus dans un bureau) est bienvenue, et comme dans tout film catastophe, le meilleur, c'est ce qui précéde le cataclysme.
Et puis, nos deux héros sont ensevelis au bout d'une demi-heure, et il reste une heure et demi de huis clos rupestre à tirer. Il y a bien un montage parallèle pour nous montrer l'angoisse des familles, mais le gros de l'action, ou plutôt de l'inaction, se passe dans la pénombre à peine éclairée par quelques météorites échappés d'Armageddon, avec champ/contrechamp sur les rictus des deux agonisants qui échangent des poncifs entre deux râles ; et ce ne sont pas les apparitions sulpiciennes de Jésus transformé en Saint-Bernard ni celle de la femme de John qui lui demande de se bouger le cul pour rentrer à la maison, il y a la cuisine à terminer, qui sauvent l'ensemble de l'ennui et du ridicule.
A vouloir trop jouer avec la mythologie américaine, à ne jamais parler des causes pour ne s'attacher qu'à un effet infinitésimal, Oliver Stone a perdu à la fois son savoir-faire cinématographique réduits à quelques afféteries, et plus grave, parce que ce n'est pas nouveau, son regard original et contestataire sur son pays et sur la marche du monde.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
La grande force des Américains est de tourner une tragédie en " divertissement ". Film hommage si on veut aussi. Il ne ressemble pas à un documentaire et ne tombe pas dans l'ultra-patriotisme. Il relate simplement l'enfer vécu par des hommes et leurs familles sans les faire passer pour de pauvres victimes. Pas si simple vue l'émotion qu'a suscité cet évènement dramatique. J'ai ressenti de la compassion et de la frayeur pour ces hommes coincés dans une situation désespérée.
Alors que je craignais un film propagande a la gloire des ricains ,j'ai découvert en fait un hommage relativement sobre aux hommes et femmes qui ont participés aux secours après les attentats.Tous ces pompiers ,policiers et autres infirmières sont filmés de manière très humaine avec leurs doutes ,leurs joies et leurs peurs face a un tel évènement.Il y a quand même des ralentis ici ou la mais l'histoire se concentrant sur 2 policiers ensevelis et l'attente de leurs familles cela réduit d'autant les images de bravours ,la BO reste elle aussi discrète en évitant les grandes envolés lyriques habituelles.Coté acteurs ,Cage et Pena sont remarquables dans des rôles "immobiles" tandis que leurs épouses (Bello d'une grande sobriété est magnifique ,Gyllenhaal plus hystérique) s'impatientent.Au final ,la déception provient surtout de Stone dont la filmographie engagé permettait d'esperer autre chose que ce traitement lisse et bien pensant qu'il nous donne a voir ,peut etre que ce film vient trop tôt.
"World Trade Center" était un film très attendu. On se demandait depuis un moment qui oserait enfin réaliser un film sur le sujet, sachant évidemment qu'au vu de l'ampleur de l'évènement, le battage autour du film serait important.
Oliver Stone que rien n'effraie sort donc son film 5 ans après les faits mais prend moins de risques à s'exposer en choisissant de reprendre une situation réelle afin de rendre son récit très réaliste.
Mais l'énorme point noir est qu'il ne prend aucun recul sur les évènements alors qu'il en aurait été capable. Il fait le choix de retranscrir l'évènement sur le vif, en jouant sur le potentiel émotionnel de son récit par le biais des policiers New-Yorkais.
Du coup on en vient à avoir un film sur le World Trade Center qui ne par le pas de politique et où l'hypothèse de l'attaque terroriste est tout juste suggérée.
Que reste-t-il alors ? Un huis-clos dans les décombres des tours où tous les poncifs vont passer : "je peux pas mourir, j'ai une petite fille" ou "Putain, pourquoi c'est Brian qu'est mort, alors que c'est moi qu'aurait dû être à sa place " ou encore "tu diras à ma femme que je l'aime". Bref des dialogues au ras des paquerettesqui fait dans le sentimentalisme et la mievrerie. Les attentats du 11 Septembre s'en trouvent dès lors banalisés, ne servant plus que de prétexte alors qu'il s'agit pourtant d'un évènement majeur qui auait mérité un traitement bien plus conséquant, mais on ne doute pas que quelqu'un s'y essaiera un jour.
"World Trade Center" est donc un film larmoyant qui ne nous épargne rien et qui vise juste à redorer le patriotisme made in US dans le coeur des Américains face à l'affront que leur a infligé Al-Qaïda. Le tout tente de se justifier sournoisement en rappelant que le film est "inspiré de faits réels" ; ça n'autorise pas à faire n'importe quoi.
Oliver Stone que rien n'effraie sort donc son film 5 ans après les faits mais prend moins de risques à s'exposer en choisissant de reprendre une situation réelle afin de rendre son récit très réaliste.
Mais l'énorme point noir est qu'il ne prend aucun recul sur les évènements alors qu'il en aurait été capable. Il fait le choix de retranscrir l'évènement sur le vif, en jouant sur le potentiel émotionnel de son récit par le biais des policiers New-Yorkais.
Du coup on en vient à avoir un film sur le World Trade Center qui ne par le pas de politique et où l'hypothèse de l'attaque terroriste est tout juste suggérée.
Que reste-t-il alors ? Un huis-clos dans les décombres des tours où tous les poncifs vont passer : "je peux pas mourir, j'ai une petite fille" ou "Putain, pourquoi c'est Brian qu'est mort, alors que c'est moi qu'aurait dû être à sa place " ou encore "tu diras à ma femme que je l'aime". Bref des dialogues au ras des paquerettesqui fait dans le sentimentalisme et la mievrerie. Les attentats du 11 Septembre s'en trouvent dès lors banalisés, ne servant plus que de prétexte alors qu'il s'agit pourtant d'un évènement majeur qui auait mérité un traitement bien plus conséquant, mais on ne doute pas que quelqu'un s'y essaiera un jour.
"World Trade Center" est donc un film larmoyant qui ne nous épargne rien et qui vise juste à redorer le patriotisme made in US dans le coeur des Américains face à l'affront que leur a infligé Al-Qaïda. Le tout tente de se justifier sournoisement en rappelant que le film est "inspiré de faits réels" ; ça n'autorise pas à faire n'importe quoi.
C'est un film d'Oliver Stone? Ah pardon,j'ai eu l'impression que quelqu'un avait remplacé le trublion explosif derrière la caméra. "World Trade Center"(2006)ne lui ressemble en rien. Apologie de l'héroïsme des soldats et des pompiers,patriotisme à tous les étages,musique sirupeuse et commune,ennui mortel des longs-flashbacks,certaines images flirtant avec le mauvais goût et surtout ce pathos sirupeux qui enseveli toute derrière de révolte ou de réflexion derrière une tonne de complaisance. En dehors des 20 premières minutes tendues,et d'un Nicolas Cage à la dignité adéquate,c'est la bérézina.
L'AlsacienParisien
Ce film me donne la chair de poule car savoir que çà s'est réellement passé, çà fait une drôle de sensation. Ce film provoque un certain malaise car çà sonne horriblement vrai. Bon après, je pense que c'est hyper-brodé et scénarisé pour que ce soit regardable et pas insupportable à voir. Dès le début, on entend les violons et le piano qui s'accordent pour préparer nos iris à une mousson soudaine... et on les entend tout le long. Le casting, lui, tient la route mais on voit dès le départ où l'on va, on sait qu'ils vont pleurer, on sait qu'ils vont souffrir et on sait qu'ils vont être retrouvés. Le scénario n'est pas exceptionnel, tout comme le texte, mais c'est l'Histoire avec un grand H qui est émouvante et absolument atroce, c'est pourquoi j'ai un peu du mal à dire que c'est un bon film. Certes, s'en est un mais c'est une image encore trop tragique et trop récente dans les mémoires. Le film est quant à lui assez long, mais j'ai trouvé çà interessant de garder toutes les voix-off en fond en version originale, çà permet de se rappeler, de se dire que çà s'est vraiment passer et qu'il ne faut pas oublier...
7eme critique
Greengrass a étonné avec son "Vol 93", Stone a déçu avec son "World Trade Center". Tandis que l'un nous fait vivre ce jour inoubliable à bord d'un avion détourné, l'autre se penche sur l'intérieur des bâtiments, et plus précisément sur la galerie reliant ces deux tours mythiques. Le film est très lent, et n'atteint pas la tension escomptée. On se retrouve pris au piège avec ces policiers venus prêter main-forte, ensevelis sous les ruines pendant près d'une heure trente...on a le temps de s'ennuyer, et surtout avec cette mise en scène qui manque clairement de conviction. On a l'impression qu'Oliver Stone désirait simplement mettre cette horrible journée sur pellicule pour assouvir son devoir d'histoire, mais sans travailler le film plus que ça, en oubliant l'immersion et la peur qui s'y prêtaient allègrement.
L'histoire méritait d'être raconté mais était-il indispensable d'en faire des tonnes dans le pathos, d'essayer de tirer les larmes du spectateurs en s'attardant longuement sur les familles, de négliger toute idée de rythme, de négliger les acteurs (même Nicolas Cage ne sort pas son épingle du jeu) et surtout de faire un film aussi long! Et qu'est ce que c'est que cette image du Christ?! Et pourquoi faire reposer la survie des 2 pompiers sur... un GI américain amoureux de sa patrie! Oliver Stone serait devenu républicain qu'il s'y serait pas pris autrement! A part ça, il reste un début intéressant (de l'arrivée des avions à l'effondrement des tours) et quelques images chocs ! Peut-être qu'un jour, un grand film sur le 11 septembre verra le jour.
Quelle déception ! Hier nous étions le 11 septembre 2019 et j'ai voulu regarder ce film pour penser et rendre hommage à toutes les victimes de ce jour maudit de l'histoire de New York et des Etats Unis et je pensais m'émouvoir et frissonner en revoyant les images de ce terrible événement mais en fait, à part les 15 premières minutes qui m'ont retourné, ce n'est pas venu me chercher du tout. Les personnages sont antipathiques, leur attitude n'est pas réaliste, pas émouvante du tout et je suis passé à côté de ma soirée. Vous n'imaginez pas ma déception ! Long Live America !
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