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Eric C.
236 abonnés
2 273 critiques
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3,5
Publiée le 4 août 2018
Même si l'histoire, le cadre un hôpital pour enfants en délabrement, le thème de l'infirmière fantôme vengeresse, sont des thèmes maintes fois rabattues, ce film d'horreur espagnol est une réussite. Rien à chercher donc narrativement parlant mais une réalisation extrêmement soignée et surtout une qualité d'images, photographie et lumières, remarquable. La qualité d'interprétation est au rendez vous, la petite fille, Elena Anaya et Calista Flockhart étonnante par son apparence frêle et fragile mais sa force, son implication, son énergie qui electrilisent le film. Un film de genre réussi avec une fois de plus le cinéma espagnol qui se distingue et une fois de plus le regret que ce cinéma ne trouve pas le chemin des écrans français.
Quelle claque mes amis... Moi qui pensait tomber sur un banale film d'horreur bis repetite de Ring et bien j'en ai eu pour mon fric : ambiance, personnage, histoire déroutante, fausse piste, etc... A voir
On ne peut pas dire que "Fragiles" fasse preuve d"une grande originalité ou qu"il réserve de véritables surprises. Le côté 'grand spectacle' franchement tarte à la crème de la fin a même quelque chose d"agaçant. Pourtant l"ensemble est traité avec un souci de sérieux et de qualité, ce qui permet au film d"être tout à fait honnête. Dans le genre, j"ai quand même une préférence pour d'autres titres plus aboutis comme "L'orphelinat" et surtout "Dark water" (version japonaise).
"Fragile" film espagnol de Jaume Balaguero - qui co-réalisera deux ans plus tard "REC" et sa suite - est, faute d'être exceptionnel, supérieur à de nombreuses daubes du même genre. Sans révolutionner ni transcender le genre, le réalisateur livre un film plutôt cohérent et convenable à regarder. Le scénario - histoire de fantôme dans un hôpital pédiatrique pratiquement inoccupé - est plutôt classique mais efficace. L'ambiance est bien retranscrite du début à la fin, malgré les moments un petit peu exagéré. Les acteurs sont loin d'être pitoyables, surtout les enfants. Un film sans prétention qui se laisse regarder, à voir donc si vous avez envie d'un peu de frissons sans vous prendre la tête.
Dommage que ce film manque d'originalité. Car la scène d'entrée pouvait nous faire attendre, à des beaux moments de frayeur. Malheureusement le reste du film n'a aucune originalité, seule la présence de Calista Flockhart relève le niveau.
Depuis quelques années, le cinéma ibérique est fécond dune production de films dangoisse sur le thème de la confrontation entre monde des vivants et celui des morts. Mais bien plus que de sattarder sur un filon sur exploité, les jeunes cinéastes qui sy collent renouvellent ambitieusement le genre, dont le fleuron nest autre que « Les autres » de Alejandro Amenabar. Moins esthétique, intemporel et stylisé que ce dernier, « Fragile » sancre résolument dans notre univers quotidien où la peur repose sur la superstition qui vient masquer nos propres névroses. Et cest là toute lambition du film. Amy, linfirmière de nuit échoue dans cet hôpital sinistre et délabré, comme un noyé qui veut sortir de leau : à bout de souffle, hystérique et moralement brisée. Plus réceptive à la mort quà la vie, elle se pose donc en victime idéale. Elle devra subir bien des épreuves pour revenir à la surface. Et tout le scénario repose sur cet élément clé. Plus on avance plus elle trouve les forces de lutter face à un démon intérieur qui la ronge. Langoisse est présente à chaque instant grâce à des cadrages tantôt très resserrés confinant les personnages dans ces lieux austères ou des plans larges teintés dombre et de lumière jouant sur les perspectives. Les acteurs confèrent aussi au film des accents de transe. Calista Flockhart, très éloignée de son personnage dAlly Mc Beal, nous joue une Amy à la Tippi Hedren des « Oiseaux » et se révèle parfaite. Quant à Yasmin Murphy dans le rôle de la petite Maggie, elle est surprenante et troublante. Dire que ce film méritait lexcellent accueil que lui a réservé Gérardmer, il a eu quatre prix, nest pas un vain mot. Par contre on sexplique mal quil ne soit pas sorti en salle, là où dautre « nanars » du genre le sont. Une uvre impressionnante à découvrir.
L'histoire d'une nana qui va faire un peu d'intérim, mais au mauvais moment et au mauvais endroit.
La grande force de la TV, c'est de rendre les choses horribles plus supportables, les couleurs, le mouvement, les trucages, et la taille du moniteur. Le gros problème du cinéma, c'est que Calista Flockhart fait beaucoup plus réaliste que nature, c'est à dire très laide, sinon plus.
Et les grimaces qui sont légion dans ce genre de film font plus que la rendre méconnaissable, quoique plus laide que laide, on sait toujours que c'est elle sous la chirurgie esthétique caricaturale !
Bon à part ça, on peut pas dire qu'elle joue si mal, mais c'est un rôle tellement nul que ça n'arrange rien.
Qu'un film d'horreur nullissime parle d'enfants ne fait rien pour se rattraper, et c'est ce qui rend cette chose encore plus indigeste. Le gore ne sauve rien, surtout quand le diable et dieu sont appelés à la rescousse.
Les enfants jouent bien, eux !
Pour le reste, pas de rythme, du surnaturel à gogo, des débiles à foison, aucun humour, une réelle erreur pour le cinéma. Et pour le CV d'une actrice qui de toute façon n'a pas plus à faire sur grand écran que l'idiote heureuse de Buffy. Vive le cinéma si pertinent.
Enfin si, j'oubliais le final foireux au possible, avec un peu d'érotisme malsain et le miracle disneyen. Rien ne nous est épargné, surtout pas la phrase du générique de fin.
Tout ce qui fait un bon film du genre est réuni. La petite étoile en moins du maximum pour le petit plus qui manque quand même. Mais l'ambiance et l'atmosphère sont pesantes les 3/4 du film, beaucoup de psychologie (pour ne pas dire de psychiatrie) et beaucoup de choses qui ne sont que suggérées. Enfin, un scénario cohérent et travaillé, ce qui n'est pas toujours le cas dans ce genre de films.
Malgré sa terreur soutenable et une réalisation quelque peu archaïque, Frágiles fait partie de la bonne gamme des bons films d'aujourd'hui. Tout d'abord, le long-métrage privilégie d'un scénario original et admirablement ficelé, à savoir l'idée singulière d'une petite fille mécanique prenant sa vengeance sur des enfants d'un hôpital dans lequel elle est morte auparavant. Initialement cohérente, l'intrigue s'ensuit de nombreux rebondissements. Pourtant, le film débute telle une production classique, emportée par de nombreuses références plus ou moins stéréotypées d'un genre qui ne trouve que très rarement son renouvellement. Fort peu surprenant, le départ est néanmoins assez distrayant et plaisant pour être regardable. Les quelques idées émergeantes comme les cubes commandés par le fantôme ou encore le deuxième étage inaccessible de l'hôpital nous semble quelque peu insuffisantes. Mais c'est par le simple fait d'utiliser une autre signification à ce fantôme et de lui donner une autre représentation que Frágiles trouve son âme, sa raison d'être et d'exister. Tout repose sur cette peur primaire. Il est donc encourageant de constater que l'effort du réalisateur ne repose pas sur une histoire de mort banale et d'une vengeance paresseuse non seulement dans sa narration, mais aussi dans sa réalisation; les deux clés d'un bon film de genre étant son histoire et la peur dégagée. Les deux aspects le sont dans le film de Jaume Balagueró. La mécanique interpelle essentiellement sur un personnage que l'on nous impose de croire comme étant le bourreau, mais qui ne sera au final pas celui que l'on a cru être. C'est une surprise inattendue et fort bien pensée. En outre, la peur qui ne nous attend pas dans la première heure nous attrappe dans sa dernière partie. De plus, la mise en scène apporte une esthétique étouffante pour un final palpitant, bien que jamais choquant. Ce qu'on pourra lui reprocher, mais cela serait trop facile. Une très belle réussite.
Les films de Balaguero possèdent une réelle ambiance plus ou moins angoissante. Fragiles est très prenant. C’est un pur film fantastique. La BO est très jolie. Le fond de l’histoire est empreint de poésie mais aussi d’une once de naïveté. Le film est très bien filmé avec notamment des contres plongés astucieuses.
Loin d'etre originale ,cette histoire de fantomes s'avere neamoins captivante grace au jeu de ses comediens et a l'efficace mise en scene de Balaguero.A l'image du Shinning de Kubrick ,le cineaste Espagnol utilise habilement l'hopital et ses sombres couloirs comme personnage central d'un recit usant par ailleurs des classiques ficelles du genre : lieu isolé ,pluie ,nuit ,bruits etranges ...Cadrages etudiés et puissante bande-son (un peu trop par moment) conferent aux decors une atmosphere pesante ,l'angoisse monte crescendo tandis que le scenario livre lentement ses secrets jusqu'a un dernier 1/4 d'heure decevant qui sacrifie a la mode US : le dechainement d'effets speciaux (on a l'impression d'etre en plein tsunami !!) comme le happy end tranche radicalement avec l'ambiance mysterieuse entourant le reste du film.Au niveau du casting ,Flockhart s'avere un choix judicieux : son physique frele allié aux doutes et peurs de son personnage lui donnent un aspect comment dire : fragile !!! Dans le meme genre ,on preferera le recent Orphelinat.
Un bon film, un très beau cadre qui amène l'angoisse dès le commencement. Les acteurs jouent bien, par contre j'ai trouvé un peu "gros" l'idée de la fin. Ils auraient pu être plus créatifs vu le reste du film.