Série B, alors on danse ? Chaque nouvelle décennie profanatrice apporte son lot du siècle, dans des fictions aux plus profondes des peurs humaines, et la politique participative joue beaucoup sur ces consciences, ce film est la continuité de cette saga extra-cosmique horrifique commencé en 1956, le scénario de base donne une écriture multiple.
Le visuel en vue et des facilités au fur et à mesure de la mise en scène, dû au changement de direction, l’ajout d’assistant pour seconder, une question productive, une uniformité et des équipements matériels à disposition pour cette intrigue 2007, un monde plus que actuel, l'existentiel survit au 21ème siècle et c’est toujours aussi glaçant.
Les extraterrestres parasites sont toujours là, tenaces et à occuper l’esprit puissant sur le cinéma hollywoodien, depuis l’illustre Don Siegel et son chef-d’œuvre qui emboîte le pas à 1978 suivi de 1993 qui clôture la boucle en beauté.
Voyons voir ces corps habités par « l’invasion », qui remplacent tout ce qu’ils restent de vivants, restez stoïque sans émotions, ne vous endormiez pas une fois contaminé, le micro-organisme commence sa mutation corporelle, recouvre en cocon alien allongé l’humanoïde, c’est la copie qui vous élimine, adios amigos l’originalité, vous l’avez bien cherché et elle vous a trouvé.
Ces aliens sont partout, à déferler sur l’humanité en la désarmant de ses dernières défenses, à marcher bizarrement et partir en cacahouète tous ensemble, la communauté union E.T. spitter au commande du nouveau monde politisé, dans cette fiction qui n’a presque plus rien d'humain.
Un final ressorti pleinement satisfait pour des stars alienisés aussitôt confirmé, dans la lignée des Body Snatchers, leurs célèbres bruits sont monstrueux, c’est The invasion tout simplement, on entendra la sonnerie de la porte expressément, la méfiance se transforme en paranoïa furtive, rempart meilleur arme.
La lutte temporelle continue et continuera vers l’horizon intemporel, c’est parti pour un cinquième ? S’il faut compter la faculté comme un univers parallèle du cinéma partagé.