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Loïck G.
Film vu dans le cadre du festival italien de Tours (2/6 Mars 2022)
Comme toujours Cristina Comencini demeure pudique dans sa réalisation pour évoquer cette fois les traumatismes d’une enfance violée. Elle suggère plus qu’elle ne raconte le cheminement d’une jeune femme qui après un cauchemar ne sait plus comment se raccrocher à la vérité, la réalité. Il lui est difficile d’en parler autour d’elle et c’est en rejoignant son frère aux Etats-Unis que la fêlure s’ouvre totalement pour raviver des souvenirs qu’elle pensait enfouis. Un entrelacs habilement dénoué par Cristina Comencini qui tout en nuances et précaution révèle la douleur de la transgression sexuelle, son horreur, sa persistance. D'autres personnages se faufilent un peu en retrait de la lumière qui les illumine malgré tout avec grâce, humour et grandeur. Je pense surtout au réalisateur sur le déclin (Giuseppe Batiston) et la directrice de casting que Angela Finocchiaro interprète avec un brio désarmant.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Comme toujours Cristina Comencini demeure pudique dans sa réalisation pour évoquer cette fois les traumatismes d’une enfance violée. Elle suggère plus qu’elle ne raconte le cheminement d’une jeune femme qui après un cauchemar ne sait plus comment se raccrocher à la vérité, la réalité. Il lui est difficile d’en parler autour d’elle et c’est en rejoignant son frère aux Etats-Unis que la fêlure s’ouvre totalement pour raviver des souvenirs qu’elle pensait enfouis. Un entrelacs habilement dénoué par Cristina Comencini qui tout en nuances et précaution révèle la douleur de la transgression sexuelle, son horreur, sa persistance. D'autres personnages se faufilent un peu en retrait de la lumière qui les illumine malgré tout avec grâce, humour et grandeur. Je pense surtout au réalisateur sur le déclin (Giuseppe Batiston) et la directrice de casting que Angela Finocchiaro interprète avec un brio désarmant.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
« On peut reprendre ce qu'on croyait nous avoir ètè enlevè, même s'il faut pour ça effacer à jamais le souvenir des enfants que Sabina et Daniele ètaient...» Fille du grand Luigi, Cristina Comencini signe avec "La bestia nel cuore" une oeuvre dèlicate non exempt d'ennui et de mièvrerie! S'il n'y avait pas la très envoûtante Giovanna Mezzogiorno, le film serait franchement dispensable! Douce et complaisante, Sabina garde toujours les distances avec ce qui l'angoisse! Elle rèalise ô combien elle est fragile, èprouve de la mèfiance envers les humains, les mots doux semblent faux, les engagements d'amour impossibles! Les choses que l'on cache sont souvent celles qui nous ressemblent le plus! il y a des douleurs dont il est difficile de guèrir, celle de Sabina et de son frère exilè aux States en font partie! Mais cela ne les empêcheront pas de marcher la tête haute et les pieds bien sur terre!
spoiler:
Le final nous fait comprendre qu'une cicatrice est une trace indèlèbile, pas une maladie!
Nomination à l'Oscar du meilleur film ètranger dont "Tsotsi" de Gavin Hood sortira vainqueur (c'est mèritè)...
Nomination à l'Oscar du meilleur film ètranger dont "Tsotsi" de Gavin Hood sortira vainqueur (c'est mèritè)...
soniadidierkmurgia
La fille de Luigi Comencini marche sur les traces de son père choisissant de traiter dans ses films les blessures de l’âme humaine et principalement celles de l’enfance. Il s’agit ici du thème toujours douloureux de l’inceste qu’il est toujours délicat de traiter à l’écran. Il y a la manière danoise brutale de Thomas Vinterberg héritée de dogme de Las Von Trier qui s’en prend directement au bourreau pris à parti par son fils lors d’une cérémonie familiale qui mettra tout le monde face à ses responsabilités. Comencini choisit de pénétrer les âmes des victimes. Choix moins spectaculaire mais tout aussi intéressant quand on sait la difficulté des victimes à admettre que leur père soit celui qui leur a désintégré leur enfance et compromis leur avenir. C’est ce douloureux chemin vers la vérité que Comencini nous fait suivre , du rôle souvent difficile des compagnons amoureux qu’ils soient hommes ou femmes en passant de l’absence de dialogue entre frères et sœurs qui ont du mal à s’avouer leur souffrance commune. Le propos est très juste – ayant moi-même été confronté au problème en qualité de partenaire amoureux – et nous montre très bien comment un père incestueux peut rester très présent après sa mort enchaînant à tout jamais ses enfants au mystère de sa folie. Le rôle souvent pour ne pas dire toujours complice de la mère est aussi remarquablement souligné. A voir la justesse des situations on peut se demander si Cristina Comencini n’a pas été d’une manière ou d’une autre confronté au problème.
Ce film traite du sujet difficile de l'inceste avec beaucoup de justesse et de simplicité. Les acteurs sont dans le bon ton et les intrigues amoureuses secondaires pas superflues et même plutôt intéressantes.
Ce film est très sensible et raconte une histoire triste mais qui aurais pu être l'histoire de n'importe qui ou n'importe quelle famille.
Ce film montre le quotidien d'une actrice avec son copain, un acteur, qui habitent en Italie. Mais l'actrice, interpreté par la belle Giovanna Mezzogiorno, n'est pas hereuse. Et elle essaie de découvrir la raison de ça. Alors, avant le réveillon, elle part aux États-Unis pour visiter son frère, qui est plus vieux qu'elle. Elle veut parler avec lui sur le passé de leur famille et plusieurs secrets commencent à venir.
Le couer cache beaucoup de secrets. C'est un film qui donne des emotions.
Ce film montre le quotidien d'une actrice avec son copain, un acteur, qui habitent en Italie. Mais l'actrice, interpreté par la belle Giovanna Mezzogiorno, n'est pas hereuse. Et elle essaie de découvrir la raison de ça. Alors, avant le réveillon, elle part aux États-Unis pour visiter son frère, qui est plus vieux qu'elle. Elle veut parler avec lui sur le passé de leur famille et plusieurs secrets commencent à venir.
Le couer cache beaucoup de secrets. C'est un film qui donne des emotions.
Aborder un sujet aussi sensible et encore extremement tabou que celui de l'inceste necessite un angle d'approche qui soit le + delicat possible.La jeune Comencini depeint avec pudeur et finesse le poids d'un terrible secret familial qui unit une soeur a son frere ,si le scenario nous devoile tres lentement la realité a propos des cauchemards qui hantent les nuits de la belle Sabina ,il est par contre dommage de ne voir apparaitre les veritables moments d'emotions qu'apres + d'1h20 de film lorsque ,enfin les langes se delient et que frere et soeur reussissent a mettre des mots sur leurs enfances souillés par un pere autoritaire.La 1ere heure se perd dans la description de personnages secondaires bien inutiles (les 2 lesbiennes ,le gros realisateur) mais Mezzogiorno alliant charme ,douceur et fragilité degage une telle presence qu'elle maintient a elle seule l'interet de cette oeuvre globalement mal doublé ce qui au passage ne rend pas vraiment hommage au travail des comediens Italiens.
Le drame de chez drame, bien interprété mais tout de même un peu limite en ce qui concerne la réalisation.
Au vu des critiques je m'attendais à voir un film médiocre, et bien j'ai été agréablement surprise! Cristina Comencini traite des sujets de société intéressants -et peut-être un peu tabou- avec un certain pudisme, sans jamais se montrer indiscrète. C'est un film que je vous conseille de voir si vous avez le temps!
La Bête dans le coeur est une oeuvre d'une rare délicatesse sur un sujet sensible.La réalisation en est très soignée et s'attache plus à suggérer et à instaurer une atmosphère qu'à décrire. Le choix des décors par exemple n'est jamais anodin l'appartement de l'enfance sombre,confiné,poussiereux aux portes fermées est opposé à celui du présent lumineux aux larges baies ouvertes sur la Vie.L'histoire avance au gré des battements de coeur de Sabina. La pudeur est extréme pour décrire l'indicible. Et en même temps, on retrouve ce qui fait le charme du cinéma italien de toujours: ce sens de la dérision au coeur même du drame, cette distanciation élégante si magistralement interprétée par le rôle d'Angela Finocchiaro.Les acteurs sont d'ailleurs tous merveilleux. La programmation totalement incompréhensible et insuffisante de ce très beau film et l'injustice totale des critiques (quand on voit leur indulgence pour certains films français....!!)sont révoltants.Le cinéma italien est en train de renaitre et il conviendrait de le souligner et de le soutenir!
J'ai rarement vu un film aussi niais. Ce film est d'une longueur et d'un ennui rarement atteint. La réalisatrice tente trop souvent de masquer les défauts de réalisation...en vain
Un film magnifique et boulversant ; des portraits de femmes à la Almadovar; Christina Comencini, digne héritière de son père !
On ne comprend pas que le film soit si mal distribué ou plutôt si- les critiques bobos parisiens n'ont pas aimé....
On ne comprend pas que le film soit si mal distribué ou plutôt si- les critiques bobos parisiens n'ont pas aimé....
Un film magnifique, fort et touchant, qui traite d'un sujet très sensible avec une pudeur très agréable. On en ressort bouleversé et le ventre noué. A voir absolument!!!!!
Oui ce film est magnifique, sa réalisation, son interprétation remarquables.Le scandale est sa diffusion en 7 salles seulement...commnt expliquer une telle filosité des distributeurs?
Les critiques sont terribles et injustes : taiter ce film pimé à Venise et qui a eu un grand succès en Italie de la sort est faire peu de cas du jugement du Festival de Venise ou des spectateurs italiens. Allez le voir et jugez par vou même!
Les critiques sont terribles et injustes : taiter ce film pimé à Venise et qui a eu un grand succès en Italie de la sort est faire peu de cas du jugement du Festival de Venise ou des spectateurs italiens. Allez le voir et jugez par vou même!
J'ai adoré ce film et l'interprétation de Giovanna Mezzogiorno. A noter, une interview video de Giovanna sur le blog de Thomas Clement
http://www.dailymotion.com/fr/cluster/news/featured/video/x1jors_giovanna-mezzogiorno
et plusieurs blogs qui parlent (en bien) de ce film.
http://fr.ohmybuzz.com/deal/bete-coeur-film-inoubliable-voir-absolument_2070.php
http://penseesderonde.canalblog.com/archives/2007/03/09/4254732.html
http://www.jamais203.net/index.php/2007/03/15/80-audiovisuel-avant-premiere-la-bete-dans-le-coeur
http://www.dailymotion.com/fr/cluster/news/featured/video/x1jors_giovanna-mezzogiorno
et plusieurs blogs qui parlent (en bien) de ce film.
http://fr.ohmybuzz.com/deal/bete-coeur-film-inoubliable-voir-absolument_2070.php
http://penseesderonde.canalblog.com/archives/2007/03/09/4254732.html
http://www.jamais203.net/index.php/2007/03/15/80-audiovisuel-avant-premiere-la-bete-dans-le-coeur
encore un bon film italien !!
le sujet du film est assez delicat et difficile à aborder mais la réalisatrice s'en sort tres bien, sans faire d'exces et en restant assez sobre et "propre"
une intrigue certes deja vu,
mais la realisation et surtout l'interpretation de Giovanna Mezzogiorno et de Luigi Lo Cascio prennent le dessus... et nous font oublier quelques longueurs.
le sujet du film est assez delicat et difficile à aborder mais la réalisatrice s'en sort tres bien, sans faire d'exces et en restant assez sobre et "propre"
une intrigue certes deja vu,
mais la realisation et surtout l'interpretation de Giovanna Mezzogiorno et de Luigi Lo Cascio prennent le dessus... et nous font oublier quelques longueurs.
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