Jennifer Connelly et Kate Winslet, les deux actrices à la mode de ce début dannée 2007 réunies dans un film cela promettait. A juste titre, ce drame romantique est globalement réussi. La trame globale du scénario est intéressante, le mélange des histoires qui sentrecoupe de temps à autre est bien fait et ajoute de loriginalité à une histoire romantique finalement assez banale. On apprécie la critique des sociétés occidentales et de leur réaction face à la pédophilie, et on en vient logiquement à se demander quel personnage est le plus « anormal » de tous, ce qui est apparemment le but du réalisateur. Les relations entre les personnages auraient mérité dêtre plus creusées encore mais cela aurait certainement atteint le rythme du film déjà un peu trop lent par moments. Les acteurs nont rien dextraordinaire, aucun ne se distingue vraiment que ce soit en bien ou en mal. Au final on sort assez satisfait de ce film intéressant, sans plus.
"Little Children" est un très bon film, parfois drole, souvent cruel et toujours touchant. Il décrit de manière grinçante les travers de la bourgeoisie des banlieues américaines avec en prime de bons et beaux acteurs.
Quand deux parents désespérés se rencontrent et essaient de pimenter leur vie au travers d'une relation amoureuse, cela est souvent perçu comme de l'adultère.Ici, on comprend les personnages et cela leur permet de se reconstruire. Le pédophile est humanisé, il n'est pas décrit comme un monstre mais tel qu'il est. Le film montre les humains tel leur image (leur beau et mauvais côté). Sinon Je ne m'attendais pas à une telle fin.
Partant de personnages relativement stéréotypés et de situations trés convenues mais en leur tordant résolument le cou au fur et à mesure de l'intrigue, Todd Field construit un film d'une rare intelligence, d'une grande sensibilité qui ouvre mille questions sur notre vrai rapport à la vie, aux autres. T.Field prend le temps d'installer, d'instiller un certain mal-être et de retourner toujours au dernier moment la situation vers une direction à laquelle on ne s'attendait pas. Il sait tirer parti de toutes les techniques (lumière, son, musique,...) pour rajouter à cette tension qui monte inexorablement (et elle n'est pas qu'érotique) aidé en cela par une Kate Winslet admirable, capable d'un jeu aux mille facettes, d'un Patrick Wilson qui présente le physique sexy mais fade utile au personnage. Mais la palme revient sans équivoque à Jackie Earl Haley, bouleversant de douleur dans le rôle du pédophile.
La puritanie de cette bourgeoisie américaine est tres bien retranscrite, l'atmosphere du film est glaciale, pesante. Le casting est impécable. Un bémol pour la fin moralisatrice, on aurait aimé que ça explose.......
Little Children est un film puissant. Dans ce drame, ce n'est peut être pas le propos qui est le plus brillant, sorte de modernisation de Madame Bovary qui aurait rencontré les Desperate Housewives, mais la réalisation. Seulement un second film, et pourtant tous les codes sont repris, réutilisés, détournés : on retrouve beaucoup d'éléments de thriller et cette sonnerie de train, obsédante, qui rythmait la bande annonce qui revient dans le film dans son intégralité. L'idée de destins croisés est à la mode, on l'avait vu dans le très bon mais inégal Babel, celle-ci est encore mieux exploitée dans Little Children dans la mesure ou le cadre est encore plus fermé, les relations bien plus étroites et tendues, et que, un baiser dans le square suffira à faire chavirer un navire entier, là où dans Babel il y a une balle perdue. Utilisant de façon brillante la voix off qui ne sers pas à remplir les blancs que le réalisateur n'a pas eu le temps/les moyens de réaliser (comme c'est le cas à la fin de L'île aux Trésors), Little Children est glauque, dérangeant et prenant, et développe une tension de ses premières secondes jusqu'a son dénouement. Un drame social pulvérisant à ne pas manquer.
De beaux et bons acteurs efficaces pour présenter un moment de vie banale dans une petite ville où les femmes passent leur temps à papoter en sortant les enfants (+ un homme et quel bel homme). Une histoire simple avec la peur de l'autre (un pervers sexuel qui vient de sortir d'un séjour en psychiatrie) que tout ce petit microcosme montre du doigt. Une tranche de vie, de doutes, de bonheur, de retour à la réalité après quelques avatars tragi-comiques. Le pervers fort bien joué, commence par être détesté puis on finit par le plaindre. Sacré jeu d'acteur.
Un bon film sur la classe moyenne américaine, sur l'ennui et la façon de le combattre, sur la recherche du bonheur avec le danger que cette quête peut amener. Comme d'habitude Kate Winslet joue très juste. A voir
Ce film distille le quotidien de plusieurs habitants d'un quartier bourgeois américain en se concentrant sur les personnages de Sarah et de Brad... jeunes parents trentenaires adultes qui vont découvrir les plaisirs coupables de l'adultère... les scènes d'amour entre eux sont d'ailleurs particulièrement sensuelles, mouattes et magnifiques. C'est aussi, en parallèle l'histoire de Ronnie,interpretté par Jackie Earl Haley, révélation du film, condamné pour un acte pédophile et qui va lourdement payé sa faute en devant se confronter au regard des habitants bien pensants du quartier. Les scènes avec sa mère, seule à le défendre, sont d'ailleurs particulièrement émouvantes. Avec ses sous-intrigues et ses multiples personnages, le film navigue entre "Desperate Housewives" et "American Beauty"... autant de références qui devraient attirer les plus curieux. Les acteurs sont tous excellents, Jennifer Connelly est encore une fois magnifique, quant à Kate Winslet, elle nous rappelle qu'elle est une actrice brillante. A ne pas manquer.
voila un film qui mérite ses 4 étoiles!!magnifique!!! l'atmosphère fait qu'on devient également acteur dans leur monde onirique sous les traits d'un Madame Bovary des temps modernes..... Ce film nous offre une romance originale qui fait rêvée et où s'entremêle celle d'un homme psychologiquement défaillant émouvant!
Sur un canevas assez rebattu (voir "american beauty"), Todd Fields nous ménage quelques bons moments mais finalement le film est déséquilibré à cause de sa longueur qui dilue le propos anti conformiste. Cependant, Kate Winslett...ah! Kate Winslett!